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Temporada : Madrid – Blessé, Morante de la Puebla revient en piste et coupe une oreille de poids lors de son solo de la Beneficencia (VIDÉO)
(06/06/2007)
Le matador de toros espagnol Morante de la Puebla a coupé une seule oreille lors de la corrida de Bienfaisance qui s’est déroulée ce mercredi, en début de soirée, dans les arènes de Madrid, sous la présidence de sa Majesté le roi Juan Carlos de Borbón, face au 6e toro, porteur du fer de Joaquín Núñez del Cuvillo. Ce combat a été précédé d’une attente de près de vingt minutes après que le torero andalou eut intégré l’infirmerie des arènes suite à une légère blessure contractée face au cinquième exemplaire de la course, de Román Sorando, qui a finalement été estoqué par le premier sobresaliente Alejandro Castro. La plaza de toros Monumental de Las Ventas a enregistré un quasi-plein pour cette corrida de Bienfaisance pour laquelle le no hay billetes avait été affiché aux guichets des arènes.

Le cartel, entièrement andalou, mettait à l’affiche José Antonio Morante Morante de la Puebla, seul face à six toros de cinq élevages différents : Gavira (1er), maniable et encasté, Román Sorando (2e et 5e), excessivement piqués et de charge décroissante, Ana María Bohórquez (3e), sosito et sans transmission, Rosario Osborne (4e), rapidement éteint, et Joaquín Núñez del Cuvillo (6e), brave et noble, bien que de charge décroissante.

Morante de la Puebla a écouté un silence lors de ses cinq premières prestations, la première étant assortie par la sonnerie d’un avis et la cinquième s’achevant par un passage par l’infirmerie, avant de couper l’oreille du dernier toro de la soirée après sonnerie d’un avis.

Le premier sobresaliente Alejandro Castro a estoqué le cinquième toro de la corrida, porteur du fer de Román Sorando, alors que Morante de la Puebla était transporté à l’infirmerie.

A l’arrastre du cinquième toro, Morante de la Puebla a été soigné d’une blessure par corne de toro à la base de l’arcade sourcilière gauche, remontant jusqu’à la base du cuir chevelu par la partie centrale du front, avec un autre léger coup de corne sur l’épine iliaque droite.



LA CHRONIQUE DE LA COURSE, PAR JACQUES MASSIP.

La corrida ne se limite pas à ses effets spectaculaires, elle est une dramaturgie qui enflamme la subjectivité pour qui ne la refoule pas pour singer la compétence. Morante de la Puebla, lorsqu’il s’autorise en est un des acteurs au lyrisme le plus éloquent, mais lorsqu’il se donne il devient alors un étonnant tragédien.
Pourtant, le « tout-ou-rien » semble être sa devise, et si ses triomphes peuvent prendre en défaut le vocabulaire laudatif des plus érudits, ce torero peut aussi laisser sans voix les plus ardents et les plus créatifs dans la colère.
Ce mercredi 6 juin 2007, le Sévillan s’exposait particulièrement à cette alternative. Accueillir 6 toros de ganaderias différentes, représente toujours une prouesse et peu, parmi les plus grands toreros, ont été à même de convaincre pleinement.
Ce chantre de l’alanguissement est également un virtuose de la brièveté. Il sait aussi bien changer la serge de sa muleta en un caressant velours, qu’en faire une rêche jute urticante. Nous allons le voir, les deux aspects en furent, ce jour, présentés.

Morante, applaudi à l’issue du paseo, doit saluer sous l’ovation.
Son premier toro, que l’on peut craindre démagogue, va saluer d’emblée le tendido 7. La suite va le montrer encasté. « Camorrista » est idéal pour étalonner la mécanique de précision dont dispose le Sévillan : juste de quoi réveiller son potentiel. Le toro accepte bien les deux piques, s’engouffrant entre les deux dans le capote pour un quite limpide en véroniques, terminé par une demie. Brindis au Roi d’Espagne.
C’est par la main gauche, des planches au centre, que débute la faena. Le désarmé subi en fin de série, témoigne plus de l’importance de l’engagement que d’une perte de pouvoir. L’évènement se présente sous les meilleurs auspices. Séries droitières profondes, saluées par l’ovation et ponctuées par une trinchera « à la Morante ». La mise en suerte pour l’est



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