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Temporada : Barcelone – Retour triomphal de José Tomás, qui coupe trois oreilles et sort en triomphe avec un important Cayetano face à un lot mobile de Joaquín Núñez del Cuvillo et un plein historique à la Monumental
(17/06/2007)
Les matadors de toros espagnols José Tomás et Cayetano sont sortis en triomphe par la Grande porte des arènes de Barcelone après avoir respectivement coupé trois et quatre oreilles face au bétail de Joaquín Núñez del Cuvillo, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce dimanche, en début de soirée, dans la capitale catalane. La plaza Monumental a enregistré un plein de no hay billetes pour cette sixième corrida de la saison taurine à Barcelone.

Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Juan Serrano Finito de Córdoba, José Tomás Román José Tomás et Cayetano Rivera Ordóñez, opposés à six toros de Joaquín Núñez del Cuvillo, bien présentés, braves et encastés, donnant un bon jeu général (le meilleur pour le toreo fut le 3e exemplaire, mobile et encasté ; 1er, également excellent ; 5e, manso et sans classe ; tour de piste posthume au 6e exemplaire, Postinero, n°14, negro mulato, 533 kg).

Finito de Córdoba a salué au tiers après sonnerie de deux avis face au premier toro de la corrida puis a écouté un silence à l’issue de sa seconde prestation.

José Tomás, qui reprenait l’épée après quatre années et neuf mois d’absence, a coupé une oreille après sonnerie d’un avis devant le deuxième exemplaire de la course puis a ravi deux pavillons à l’issue de sa seconde faena.

Cayetano s’est vu octroyer deux trophées à l’issue de ses deux combats.

A l’issue du paseo, l’arène entière s’est levée pour ovationner José Tomás, qui a été invité à saluer en piste. Le maestro de Galapagar a partagé cette ovation avec ses compagnons de cartel. Le panneau no hay billetes n’avait plus été placardé aux guichets de la Monumental de Barcelone depuit vingt-deux ans.



C’était en piste…

C’est en bleu roi et or que José Tomás a décidé de se vêtir à l’occasion de son – inespéré – retour en habit de lumières dans l’une des arènes où il a écrit une partie de sa légende, entre 1995 et 2002. Dans un Monumental de Barcelone en habits de fête, José Tomás est revenu aux toros, répondant à une attente importante de l’afición, qui a retrouvé le maestro de Galapagar comme à ses plus beaux jours. Un José Tomás qui a donné le ton à l’après-midi face au premier toro de la course en venant signer un quite époustouflant par gaoneras.

Par la suite, le nouveau protégé de Salvador Boix a hérité d’un premier adversaire relativement compliqué, reçu avec temple par véroniques puis embarqué de façon souveraine dans un remarquable quite par chicuelinas. Rapidement pris en début de faena, José Tomás s’est imposé avec un pouvoir remarquable par naturelles, liées dans un terrain réduit. Le port d’une estocade excessivement basse lui ôté la seconde oreille, pourtant acquise avec la muleta : un seul pavillon a été accordé par la présidence avant que José Tomás n’entame une vuelta particulièrement fêtée.

Le cinquième toro de la corrida de Núñez del Cuvillo s’est avéré encore plus compliqué, se mettant rapidement sur la défensive. Avec calme et aguante, le torero madrilène a progressivement résolu les difficultés de son adversaire, finissant par le toréer pieds joints après une entame sur la longue distance. Alternant six statuaires impressionnantes à des séries de naturelles colossales, José Tomás a transformé la Monumental de Barcelone en un véritable volcan. Placée sous le signe du temple, la faena s’est conclue par d’impressionnantes manoletinas, la marque de la maison Tomás, avant le port d’une nouvelle estocade un peu basse, mais qui n’a pas empêché cette fois l’octroi des deux oreilles. L’afición pouvait fêter le retour du roi…

L’autre grand triomphateur de cet après-midi a été Cayetano, qui a réussi l’exploit de couper un total de quatre oreilles lors de la course de réapparition de José Tomás. Face à un toro développant beaucoup de race, le torero andalou s’est imposé lors d’une faena très dense et d’intensité croissant



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