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| Temporada : Alicante – Corrida sans oreilles et dramatique blessure d’un employé des arènes dans le patio de cuadrillas |
| (21/06/2007) |
La corrida qui s’est déroulée ce jeudi, en fin d’après-midi, dans les arènes d’Alicante a été marquée par un incident qui a débouché par la grave blessure de l’un des employés de la plaza, Antonio Aznar Oliver, qui a reçu un coup de corne au niveau de la poitrine après que le sixième toro de la course eut réussi à pénétrer dans le patio de cuadrillas lors de la sortie de piste des picadors. La plaza de toros alicantina a enregistré un plein de no hay billetes pour cette sixième corrida de la feria de las Hogueras de San Juan.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Enrique Ponce, José Tomás et Francisco José Palazón, opposés à trois toros de Domingo Hernández (1er, 3e et 5e), justes de présentation et donnant un jeu inégal (le plus encasté fut le 1er exemplaire ; 3e, maniable ; 5e, dénué de race et compliqué) et trois exemplaires de Garcigrande (2e, 4e et 6e), correctement présentés, mansos et manquant de race (le 2e exemplaire s’arrêta progressivement ; 4e, avec des possibilités ; le meilleur étant le dernier toro de la course, présentant plus de tempérament au troisième tiers).
Enrique Ponce a salué au tiers à l’issue de ses deux prestations, la première étant assortie par la sonnerie d’un avis et la seconde par la sonnerie de deux avis.
José Tomás a salué au tiers après sonnerie d’un avis à l’issue de ses deux faenas.
Francisco José Palazón a écouté un silence après sonnerie de deux avis face au troisième toro de la corrida puis a salué au tiers face au dernier exemplaire de la journée.
Le portier Antonio Aznar Oliver a été transféré à l’hôpital d’Alicante où il a été opéré par le docteur José María Reyes Gomiz d’une blessure au niveau du thorax, où il a reçu trois coups de corne à la poitrine, l’une des trajectoires parvenant à fracturer une partie de la clavicule droite (pronostic très grave).
Les faits de la course
Comme cela avait été le cas dimanche dernier à Barcelone, le public d’Alicante, qui avait entièrement empli les arènes, a réservé une chaleureuse ovation à José Tomás, qui retrouvait cette piste après sept années d’absence. Le maestro de Galapagar a hérité d’un premier adversaire résolument sur la défensive face auquel tout projet de faena paraissait caduque. Avec temple et valeur, le Madrilène a réussi à tirer son épingle du jeu, lors d’une faena au tracé inégal, fréquemment émaillée d’enganchones, mais comportant quelques phases remarquables. Malgré un manque de réussite avec l’épée, José Tomás a été invité à saluer à l’issue de sa prestation.
Devant le cinquième toro de l’après-midi, plus compliqué à consentir, Tomás a dû se faire violence en liant une faena assez longue en durée, espacée entre les séries, mais empreinte d’une indéniable volonté. Une fois encore, l’épée a ôté au torero madrilène tout espoir de trophée.
Chef de lidia de cette corrida, Enrique Ponce a hérité d’un premier exemplaire doté d’un physique agréable pour le torero et plutôt généreux dans ses assauts. Le maestro de Chiva a su le consentir avec technique et métier lors d’une faena rigoureuse et bien conclue avec l’épée. Ponce a toréé avec la même facilité son second adversaire même s’il lui a été particulièrement difficile de transmettre de l’émotion au public. Ainsi, le Valencian a dû insérer quelques figures en direction des gradins, notamment en toréant à genoux ou en se signalant encore par quelques desplantes. Le maniement défectueux de l’épée lui a ôté un succès plus important.
Francisco José Palazón, qui toréait à domicile, a hérité du meilleur sorteo de la journée, liant une première faena de qualité décroissante après une belle entame sur le côté droit face au troisième exemplaire de la course. Maladroit avec l’épée, le torero alicantin a signé une seconde faena volontaire mais au tracé fort irrégulier et une fois encore mal conclue avec les aciers.
Enrique Ponce a retrouvé José Tomás sur la piste des arè
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