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| Temporada : Istres – Triomphe populaire de Juan José Padilla (RESEÑA & VIDÉO) |
| (24/06/2007) |
Le matador de toros espagnol Juan José Padilla est sorti en triomphe des arènes d’Istres (Bouches-du-Rhône) après avoir coupé deux oreilles face au quatrième exemplaire de Cándido García, propriété de l’éleveur salmantin Juan Víctor García Torres, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce dimanche, en fin d’après-midi, dans la cité provençale. Les arènes du Palio ont enregistré un quasi-plein à l’occasion de cette seconde corrida de feria qui s’est déroulée par un temps splendide.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Juan José Padilla, Rafael Rubio Rafaelillo et Domingo López Chaves, opposés à trois toros de Clairac et trois toros de Cándido Garcia, sérieusement présentés et donnant un jeu inégal.
Juan José Padilla a salué au tiers face au premier toro de la corrida puis a coupé deux oreilles à l’issue de son second combat.
Rafaelillo a salué au tiers à l’issue de ses deux prestations, la seconde étant assortie par la sonnerie d’un avis.
López Chaves a ravi un pavillon devant le troisième exemplaire de la course puis a salué au tiers face au dernier toro de l’après-midi.
La chronique de Jacques Massip.
Arènes du Palio presque pleines. Ciel constellé de petits nuages n’empêchant pas l’ensoleillement.
Espadas :
Juan José Padilla en banane et or. Silence et deux oreilles.
Rafaelillo en framboise et or. Silence et applaudissements.
Lopez Chavez en lilas et or. Une oreille et silence.
Toros : Ganaderia Lamamie de Clairac ( Salamanque)
1) Cigaro, 580kgs, ovation.
2) Autor, 450kgs, sifflets.
3) Chirrino, 540kgs, applaudissements.
Ganaderia Don Candido Garcia Sanchez ( Salamanque)
4) Biologo, 520kgs, applaudissements.
5) Camiseta, 550kgs, applaudissements.
6) Vicioso, 545kgs, applaudissements.
Padilla n’accorde pas sa confiance à son premier toro. Il confie le soin de le banderiller à sa cuadrilla, ce qui donne l’occasion de revoir Morenito d’Arles avec plaisir dans cet exercice. Il est vrai qu’il y a des raisons à cela, son trapio qui suscite des applaudissements, sa sortie très réfléchie, sa force au cheval, et puis ce moment de réflexion qu’il se donne avant de charger avec puissance, tout cela fait de Cigaro un toro sérieux. Par contre, sa charge rectiligne, sans surprise aurait pu bénéficier d’un autre traitement. C’est donc justement que Padilla, après une estocade d’une demi-lame a à subir des sifflets de reproche avant l’arrastre et un silence après, contrastant avec l’ovation donnée au toro.
Avec ses cinq ans et demis, Autor est un « ancien » à l’expérience redoutable. Lui aussi, et en fait comme va le démontrer la suite, de façon encore plus probante que son prédécesseur, invite à une salutaire prudence. Il est pourtant accueilli par deux largas de rodillas, véroniques, demie et revolera, en enchainement. Rafaelillo annonce ses intentions, il va jouer le jeu et pour bien le montrer, il brinde Autor au public.
Agenouillé prés de la barrière, le torero n’a l’occasion d’exécuter qu’un seul muletazo, à la tentative suivante, le toro le cherche ostensiblement. Il en est de même debout, pourtant, de la main gauche, bien croisé et en ouvrant le compas, le maestro insiste. Mais le toro devient vite intoréable. La difficulté n’est pas bien comprise par les spectateurs et le respect est à sens unique.
Le moment que passe Rafaelillo avec ce toro curieusement avisé est pourtant grandement chargé de courage et de volonté.
Pinchazo, pinchazo hondo et trois quarts de lame delantera avec un engagement réel à chaque tentative. Le toro refuse de baisser la tête, compromettant ainsi l’usage du verdugo, ce qui met à l’épreuve la patience des spectateurs.
Le troisième toro représentant encore la lignée Lamamie de Clairac est bien fait, assez long. Face à lui, López Chavez, torero de trente ans, costaud physiquement et mentalement, et capable devant bien des genres de toros. Util
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