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Temporada : Alicante – Faenón de Pepín Liria, qui ne coupe qu’une seule oreille de poids, à l’instar de Javier Conde
(03/08/2007)
Les matadors de toros espagnols Pepín Liria et Javier Conde ont coupé une oreille chacun face au bétail de Juan Pedro Domecq, lors de la corrida qui s’est déroulée ce vendredi, en début de soirée, dans les arènes d’Alicante. Le Coso de la Plaza de España a enregistré deux-tiers d’entrée pour cette première corrida de la Feria de la Vierge du Remedio.

Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Manuel Díaz El Cordobés, Pepín Liria et Javier Conde, opposés à six toros de Juan Pedro Domecq, correctement présentés mais discrètement armés, nobles en général (exception faite du 3e exemplaire, plus éteint).

Manuel Díaz El Cordobés a salué au tiers à l’issue de ses deux prestations.

Pepín Liria a écouté un silence face au deuxième toro de la corrida puis a coupé une oreille en faisant deux tours de piste à l’issue de sa seconde faena.

Javier Conde a écouté un silence à l’arrastre du troisième exemplaire puis a ravi un pavillon face au dernier toro de la soirée.



Polémique pour le coup d’envoi de la seconde feria de la saison taurine d’Alicante

Un peu plus d’un mois après ses deux grandes prestations alicantines – l’une d’entre elles s’achevant d’ailleurs sur un coup de corne impressionnant au niveau de la lèvre –, Pepín Liria a une fois de plus signé une prestation d’importance lors de cette corrida de la Presse. Facà un exemplaire de Juan Pedro Domecq doté d’une bonne transmission, le torero de Cehegín a lié une faena vibrante et engagée, décrivant d’excellentes séries de muletazos circulaires. Toréant avec temple et main basse, Liria a une fois de plus étonné le public par sa capacité à tirer un grand parti d’un toro qu’il a rarement l’habitude de croiser sur son chemin.

A la suite d’un grand coup d’épée, le trio présidentiel n’a octroyé qu’un seul trophée au torero murciano, ignorant la pétition de seconde oreille et conduisant Liria à effectuer deux tours de piste consécutifs.

Une autre oreille a été concédée à Javier Conde, auteur d’une bonne faena devant le dernier toro de la course, particulièrement noble, et embarqué dans des séries très « condesques ».

Chef de lidia de cette corrida, Manuel Díaz a tracé un premier combat de bonne composition, écoutant lui aussi une pétition d’oreille, insuffisante pour que celle-ci soit prise en compte par la présidence à l’issue de ses deux combats. De plus, le torero de Arganda del Rey s’est montré assez inconstant avec l’épée.



Une oreille de poids pour Pepín Liria, l'un des hommes forts de la temporada alicantine - photo archives Taurodelta / Las Ventas.com



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