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| Temporada : Xátiva - Triomphe général d'Enrique Ponce, Manuel Díaz El Cordobés et El Fandi |
| (16/08/2007) |
CORRIDA DE JATIVA (VALENCIA) Jeudi 16 Août 2007 19heures
Retransmission par Télé Andalucia.
Le déroulement de la course par Jacques Massip.
Ganaderia Torre Herberos.
Espadas : Enrique Ponce, Manuel Diaz « El Cordobés », El Fandi.
Presidente : Antonio Perales Perales.
Beau temps chaud avec un léger vent.
Deux et une oreilles pour Enrique Ponce, en bleu azur et or.
Deux oreilles et ovation pour Manuel Diaz, en lilas blanc et or.
Deux et deux oreilles pour El Fandi, en bleu roi et or.
Les trois toreros ont quitté les Arènes portés a hombros.
Toros en moyenne de peu de force (six piques au total) commodes pour les toreros, suivant le leurre plus que l’attaquant, et ne suscitant de ce fait que peu de transmission.
Malgré le score flatteur de 9 oreilles coupées, la course fut sans surprise.
A noter toutefois la leçon de tauromachie comme ce torero sait en donner, de la part d’Enrique Ponce, particulièrement à son second toro : variété des placements, muleta planchada, attitudes soignées, main droite et main gauche caressantes, molinetes de rodillas, cornets à poissons, en bref l’imposant arsenal technique poncien est déployé. Le plaisir de toréer est communicatif : Qué toreria ! s’exclama le maestro Ruiz Miguel.
Deux oreilles à son premier opposant et paradoxalement, une seule au second alors que la faena avait été supérieure : le toro résista longtemps à l’effet d’une demi lame, ce qui tempéra la pétition.
Manuel Diaz, plein d’application en début de faena , tout à son toreo, ne put résister jusqu’au bout à la stimulation de ses muscles gastrocnémiens. Saisi alors par une pulsion irrépressible d’identification à la gent batracienne, il offrit des saltos de la rana à son public ravi et à la perplexité de ses toros. D’autre part, il dut se résigner à toréer de salon sous le regard blasé de son second toro, plus spectateur qu’acteur.
Promenade de santé pour El Fandi, ses moyens physiques étant, toutes proportions gardées, largement supérieurs à ceux de ses deux Torre Herberos. Son tertio de prédilection, les banderilles, fut inégal, plusieurs poses étant exécutées tête passée. L’ensemble conserva toutefois un cachet suffisamment spectaculaire pour faire se dresser le public. Les estocades, surtout la seconde qui fut foudroyante, contribuèrent largement au succès du torero.
Au total, donc, neuf oreilles coupées sur des toros coopératifs jusqu’à la complaisance. Le fait n’enlève rien au talent des maestros du jour.
Nouvelle démonstration d'Enrique Ponce dans sa province natale, lors d'une corrida fort agréable pour les toreros et le public - photo archives Christophe Chay.
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