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Temporada : Saint-Gilles – La grande porte s’ouvre à Antonio João Ferreira et Camille Juan
(18/08/2007)
Les novilleros Antonio João Ferreira et Camille Juan sont sortis en triomphe des arènes de Saint-Gilles (Gard) après avoir coupé deux oreilles chacun face au bétail salmantin de Sepúlveda, propriété de l’éleveur gardois Olivier Riboulet, à l’issue de la novillada qui s’est déroulée ce samedi, en fin d’après-midi. Les arènes Émile-Bilhau ont enregistré un quart d'entrée pour cette novillada de la Feria de la Pêche et de l’Abricot.

Le cartel, hispano-franco-lusitanien, réunissait Isaac Mesa – qui remplaçait Marco Leal, blessé –, Antonio João Ferreira et Camille Juan, opposés à six novillos de Sepúlveda.

Isaac Mesa, qui se présentait en France, a écouté un silence à l'issue de ses deux combats, le premier étant assorti de la sonnerie d'un avis et le second par deux avis, en regagnant l'infirmerie.

Antonio João Ferreira a salué au tiers à l’issue de sa première prestation puis a coupé deux oreilles à l’issue de sa seconde prestation.

Camille Juan a ravi un pavillon à chacun de ses adversaires, sa première faena étant assortie par la sonnerie d'un avis.



SAINT GILLES, FERIA DE LA PECHE ET DE L’ABRICOT
NOVILLADA DU 18 AOUT 2007
Compte-rendu par Jacques Massip


Ganaderia Riboulet, origine Sepulveda de Yeltes
Pour :

Isaac Mesa, sable et or
Antonio João Ferreira, vert céladon et or
Camille Juan, Costières de Nîmes et or

Plein soleil avec un peu de vent

A la limite de la léthargie, telle était l’ambiance pendant que les novilleros traversaient le ruedo des arènes Emile Bilhau pour aller saluer la présidence. Ce silence glacé lors du paseo pouvait laisser craindre un désintérêt du public à propos de ce qui allait se passer. Et bien, c’est tout à fait l’inverse qui a été manifesté. Hommage donc, avant tout, au public saint-gillois qui a su tout au long de la course partager les difficultés des toreros, compatissant par exemple lors des essais infructueux au maniement du verdugo, sans les habituelles, véhémentes et quelquefois vulgaires protestations, comme il a su s’associer à leur joie, fêtant comme il convient leurs réussites. De fait la largesse quelque peu prodigue dans l’octroi de certains trophées fut signifiée dans un élan général de générosité. Ceci n’est pas sans importance, de l’attitude du public peuvent dépendre les autorisations que se donnent les toreros pour assumer les situations difficiles. Il est vrai que nos trois novilleros avaient bien besoin de soutien. Chacun se devait de triompher. Isaac Mesa, âgé de 26 ans, novillero depuis plusieurs années avec très peu de contrats, Joao Ferreira qui n’avait pas été très à son avantage à Béziers, et Camille Juan, le fougueux Nîmois, Varois de circonstance pour tenter de forcer le destin, se trouvaient dans l’obligation de couper des oreilles.
Les novillos du fer de Sepulveda, propriété d’Olivier Riboulet, allaient-ils favoriser le dessein des toreros ? La réponse n’est pas évidente, ces novillos prirent 12 piques au total, chaque animal faisant preuve à la fois de mansedumbre et d’âpreté.

Le premier du lot, de fort peu de trapio, nécessitait pourtant plus de densité de présence que ce dont disposait Isaac Mesa. Les charges paradoxales, à la fois violentes et retenues, débordèrent le torero. En déroute à gauche, enganché à droite, Mesa parvint tant bien que mal à faire jouer la musique, avant de porter une demi lame, derrière et plate, de peu d’effet. Un avis sur son premier descabello, six autres suivront pour conclure.
Pour son second adversaire, plus costaud, très difficile à fixer, privilégiant la défensive, Isaac Mesa ne pouvait être que plus encore en difficultés. Il s’imposa pourtant de débuter la faena par une passe dans le dos au centre de la piste, bien enchaînée par une série de derechazos. Mais ce fut là l’essentiel, le torito était trop difficile pour son potentiel technique et surtout à cause de son manque d’actuations. Insuffisamment soumis au moment de l’estocade, après une lame honda, le novillo percuta violemment Mes



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