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| Temporada : Saint-Laurent d’Aigouze – Marc-Antoine Romero II se détache et coupe une oreille au même titre que Vincent Cardo et Cayetano Ortiz |
| (18/08/2007) |
Les becerristas français Marc-Antoine Romero II, Vincent Cardo et Cayetano Ortiz ont coupé une oreille chacun lors de la novillada sans picadors qui s’est déroulée samedi soir dans les arènes de Saint-Laurent d’Aigouze (Gard), face au bétail de Sol, propriété de l’éleveur saint-gillois Olivier Riboulet. Les arènes gardoises ont enregistré deux-tiers d’entrée pour cette novillada traditionnelle de la fête votive locale.
Le cartel, entièrement français, réunissait Marc-Antoine Romero II (du Centre de tauromachie de Nîmes), Vincent Cardo (de Nîmes), Thomas Bournel (du Centre de tauromachie de Nîmes) et Cayetano Ortiz (de l’école taurine de Béziers), opposés à cinq erales de Sol, bien présentés et maniables (exception faite du 5e exemplaire, réservé au triomphateur, qui s’est avéré plus compliqué).
Marc-Antoine Romero II a coupé l’oreille du premier eral de la novillada puis a été ovationné à l’issue de sa seconde prestation.
Vincent Cardo a ravi un pavillon à l’issue de sa faena.
Thomas Bournel a effectué une vuelta à l’arrastre du troisième exemplaire.
Cayetano Ortiz s’est vu octroyer un trophée à l’issue de son combat.
Comme chaque année, le rendez-vous taurin de Saint-Laurent d’Aigouze a été suivi par un public fidèle et nombreux. Les Sol d’Olivier Riboulet ont étonné par leur comportement et offert du jeu aux apprentis-novilleros français.
Techniquement solide, Marc-Antoine Romero II a convaincu le jury lors de sa première prestation, gagnant ainsi son billet pour combattre le 5e exemplaire, réservé au meilleur des deux élèves du Centre de tauromachie de Nîmes. Le fils du banderillero arlésien s’est en revanche montré plus en retrait devant le dernier eral de la soirée.
Auteur d’une faena irrégulière, Vincent Cardo a connu quelques bons passages muleta en main.
Thomas Bournel, qui avait dédié son novillo au ganadero, plâtré depuis deux jours à la jambe gauche après son accident de piste à Béziers, a signé les meilleurs muletazos de la soirée, mais s’est montré fatal avec le descabello après avoir porté une demi-lame. Précédemment, l’élève du CTN s’était montré à son avantage sur la pose des deuxième et troisième paires de banderilles avant de lier des passes longues et idéalement rythmées.
Cayetano Ortiz a offert un combat plaisant, toréant avec goût, personnalité et envie de bien faire.
A noter dans les cuadrillas, une excellente prestation du banderillero Lauri Monzón bâtonnets en mains.
Marc-Antoine Romero II poursuit son bonhomme de chemin en novillada sans picadors - photo archives Christophe Chay.
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