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| Temporada : Saint-Gilles – Une seule oreille pour Denis Loré lors de la corrida 100% française (VIDEO) |
| (19/08/2007) |
Le matador de toros français Denis Loré a coupé l’unique oreille de la corrida qui s’est déroulée ce dimanche, en fin d’après-midi, dans les arènes de Saint-Gilles (Gard), face au 5e toro de Tardieu frères, propriété des éleveurs arlésiens Louis et Alain Tardieu. Les arènes Émile-Bilhau ont enregistré trois-quarts d’entrée pour cette corrida de la Feria de la Pêche et de l’Abricot.
Le cartel, entièrement français, réunissait Denis Loré, Julien Miletto et Jérémy Banti, opposés à six toros de Tardieu Frères, bien présentés et donnant un jeu inégal.
Denis Loré a été applaudi face au premier toro de la corrida puis a coupé l’oreille du 4e exemplaire.
Julien Miletto a été applaudi à l’arrastre du deuxième toro de la course puis a salué au tiers à l’issue de sa seconde prestation.
Jérémy Banti a écouté un silence lors de son premier combat puis a salué au tiers face au dernier exemplaire de l’après-midi.
Vidéo PC
 Le reportage de la course - (27,2 Mo)
FERIA DE LA PECHE ET DE L’ABRICOT
DIMANCHE 19 AOUT 2007, ARENES DE SAINT GILLES
Elevage Tardieu frères
Matadors : Denis Loré, Julien Miletto, Jérémy Banti.
Une oreille pour Denis Loré. Toros robustes dans l’ensemble (13 piques) et compliqués.
Déroulement de la course, Jacques Massip.
Plusieurs centres d’intérêt par à priori retenaient l’attention : course 100% française (toros et toreros), adieux de Loré à l’aficion saint-gilloise, Miletto dans son fief affectif de prédilection, Banti étrennant son statut de matador dans le sud-est et la prestation des ressortissants de la ganaderia Tardieu. De quoi mobiliser les aficionados, du moins jusqu’à concurrence de trois quarts d’arènes.
Après les discours d’hommage à la carrière de Denis Loré par monsieur le maire et Christophe Sévilla, le torero nîmois échangea les cadeaux reçus contre son capote pour accueillir un toro à la robe originale, tout blanc avec les côtés de la tête et les chaussettes noirs. Ce toro de 430 kgs, bien piqué par Fritero, s’avéra juste de force. Denis Loré débuta sa faena sur la corne gauche par des naturelles aidées. Dans le doute, peu disposé à se livrer quel que soit le côté ou la distance, le Tardieu dissuada le torero dans ses intentions les meilleures. Pinchazo, média un peu derrière de peu d’effet, descabello réussi au deuxième essai.
Denis Loré dut reporter ses espoirs sur son second adversaire pour offrir au public saint-gillois une dernière image valorisée de son talent. Ce fut donc avec autorité qu’il lui imposa son capote. Le toro s’engagea fort, comme il poussa sous la pique. L’augure était favorable, le torero nîmois l’offrit donc au public. La faena ne fut pourtant pas si aisée, même si ce toro, avec le 3ème de la course fut supérieur à ses congénères. Le diestro dut égrener ses muletazos. Il en profita pour soigner chacun d’eux, se plaçant avec précision en prenant son temps, se situant délibérément dans le registre classique, la muleta bien présentée sur l’œil contraire, il démontra sa technique et fit partager son plaisir au public. Entière un peu tombée. Une oreille méritée lui fut octroyée. Applaudissements au toro.
Julien Miletto se trouvait dans la difficile position qui consiste à faire fructifier le crédit de confiance que Saint Gilles lui accorde. Mais son premier toro n’entra pas dans ces considérations. Disposant de beaucoup d’énergie, il sortit du chiquero le piton de guerre déterré. Le torero dut s’accrocher pour ne pas être débordé. Trois piques furent nécessaires pour modérer l’ardeur du Tardieu. Elles ne le rendirent en fait qu’un peu plus calculateur. Il ne fallut pas moins de trois séries de derechazos avant de pouvoir le conduire de façon un peu plus templée. La faena ne fut guère concrétisable à gauche. Ce toro demeura dangereux jusqu’à la fin
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