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Temporada : Arles – Les élus et les professionnels taurins réaffirment leur volonté de défendre les traditions taurines |
(07/09/2007) |
A l’initiative de l’Association des éleveurs français de taureaux de race brave présidée par Francine Yonnet s’est tenue ce vendredi après-midi en mairie d’Arles une conférence de presse au cours de laquelle des élus issus de tous bords politiques ont réaffirmé leur soutien indéfectible aux professionnels taurins pour défendre les traditions taurins à la suite de la campagne anti-taurine menée au cours du dernier mois à l’échelon national.
Francine Yonnet, en sa qualité de présidente de l’association réunissant la quasi-totalité des ganaderos français, a justifié cette communication par son souhait « de défendre notre métier, notre travail, notre passion, notre culture », rappelant que l’association qu’elle préside représente au total quelques 6000 têtes de bétail réparties sur 10.000 hectares. Ces dernières entrent dans le cadre d’élevages extensifs qui, selon Francine Yonnet, « jouent un rôle primordial pour l’environnement ».
La parole a ensuite été prise par le photographe Lucien Clergue, futur membre de l’Académie des Beaux-Arts, qui a rappelé à l’assistance l’aspect culturel de la tauromachie et les « 50.000 ans d’âge du culte du taureau, symbole de vie et de fertilité. La Ville d’Arles ne serait rien sans les fondements du Taureau ».
Également invité à la tribune officielle, Henri Itier, président de la Fédération française de course camarguaise, a apporté son soutien à l’initiative des professionnels taurins sur le sujet de la corrida, affirmant : « Je clame depuis des années que le combat de la corrida est également celui de la course camarguaise ». Selon le président de la FFCC, si la corrida venait à disparaître, les associations anti-taurines s’en prendraient ensuite au monde de la bouvine et à ses différentes manifestations.
Michel Vauzelle est également intervenu en tant que député de la seizième circonscription des Bouches-du-Rhône, mais aussi comme président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’ancien garde des Sceaux a avoué avoir « été touché cet été par cette campagne », affirmant toutefois qu’il n’avait pas à s’expliquer « sur la corrida elle-même. On doit aborder le combat sous l’angle de la défense de la liberté, selon la culture et notre mode de vie. Outre la corrida, on attaquera tout ce qui touche à nos traditions : la course camarguaise, les carretos ramados, les abrivados. Ces personnes ne peuvent comprendre la tauromachie ; qu’ils nous laissent nos cultures et qu’ils les respectent », rappelant également que « la République protège les libertés régionales ». A ce titre, Michel Vauzelle entend réactiver le groupe parlementaire de défense des traditions, à l’Assemblée nationale, afin « d’aborder le problème sous l’angle culturel et de la défense des libertés ».
Venu représenter le maire UMP de Nîmes Jean-Paul Fournier, Daniel-Jean Valade, adjoint à la Culture et à la Tauromachie de la capitale gardoise, a vu son intervention être saluée par un tonnerre d’applaudissements. Le représentant du premier magistrat nîmois a déclaré : « Nous avons une fraternité de conviction et d’action. Jamais nous ne négocierons nos idées ».
Hervé Schiavetti, maire communiste d’Arles, a pour sa part souhaité que « le Grenelle de l’Environnement ne traite pas de cette question de façon simpliste. C’est un élément de notre vie quotidienne, pas uniquement économique. Un alinéa existe pour mettre en exergue notre spécificité ».
La parole a ensuite été donnée à deux directeurs d’arènes françaises. Robert Margé, responsable de la programmation taurine biterroise, a rappelé des paroles du Marquis de Baroncelli : « le danger vient toujours du Nord » avant de réclamer « que le peuple du Sud lui aussi se mette en marche et se rebelle. Il faut arrêter avec les donneurs de leçons ». Pour sa part, Luc Jalabert a fait remarquer que « jamais on a autant ressenti la montée des intolérances », posant une qu
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