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Temporada : Arles – Daniel Palencia remporte l’unique oreille d’une difficile novillada sans picadors (RESEÑA MISE A JOUR
(09/09/2007)
Le commentaire de la matinée, par Jacques Massip.

La belle prestation des erales de François André combattus la veille était encore fraîchement présente dans la mémoire des véritables aficionados que sont les fidèles des novilladas non piquées. En ce qui concerne la présentation, si les François André étaient joliment faits, les Christophe Yonnet étaient, eux, carrément impressionnants et ils furent tous applaudis à la sortie des chiqueros. Sur le plan du comportement, la différence entre les deux ganaderias était nettement marquée. De fait, les toros de C. Yonnet furent bien difficiles à gérer.

Miguel Navarro et Daniel Palencia parvinrent l’un et l’autre, avec des moyens différents mais avec le courage en commun, à tirer leur épingle du jeu. Les herales du jour causèrent par contre bien des tourments à Antonio Manuel Bravo, dépassé techniquement et mentalement à la peine.

Navarro dispose de moyens physiques. Son visage traduit une certaine maturité. Il s’imposa de faire face aux intentions délétères de son premier adversaire. Heral violent et réticent en même temps, s’arrêtant dans la passe au niveau de l’abdomen du torero. En présentant la muleta sous le mufle et en allongeant le bras le plus possible, Navarro réussit pour un temps à l’améliorer. Même si la deuxième partie de la faena redevint heurtée, cette démonstration de pouvoir mérite d’être soulignée. La suite ne se situa donc pas dans l’esthétique. La recherche d’efficacité étant la seule réponse possible dans ce genre de situation. Une demi lame mal placée fut suivie d’une entière un peu horizontale. Salut au tiers.
Rien à se reprocher. Grâce à quoi, c’est la conscience tranquille à défaut de l’esprit que le jeune Espagnol attendit de pied ferme son second adversaire. Hélas, celui-ci s’avéra le pire de tous. Il mit en difficulté les banderilleros, forçant Tino Lopez, malgré son métier, à sauter la barrière en catastrophe. Navarro allait devoir encore se battre et là il s’agissait d’une guerre ! Plombant sa muleta, il tenta sans emballer la machine de donner un peu de cohérence à la charge de son bronco. Assumer encore et toujours plus, à ce jeu le risque est grand et Navarro se retrouva suspendu par le creux poplité à la corne gauche de son toro plus belligérant qu’adversaire. Plus de peur que de mal, seuls les ischio-jambiers ont été contusionnés et la taleguilla déchirée. Une entière derrière insuffisante, une autre entière contraire, un avis et le descabello réussi au troisième essai. Nouveau salut au tiers.

Ángel Manuel Bravo n’était pas prêt pour ce genre d’affrontement, il subit son premier héral qui, avec plus de conviction et de maîtrise technique, paraissait toréable. S’employant plus de la voix que de la main il fut par deux fois accroché et mis en danger. Trois tentatives à l’épée et une dizaine de descabellos pour une laborieuse conclusion. Silence.

Après cela il était difficile pour le jeune novillero d’être confiant pour sa seconde actuation, d’autant que son opposant débuta en bondissant dans le leurre pattes en avant, puis retint sa charge de plus en plus avant de chercher refuge dans le secteur des tablas. Une entière contraire de peu d’effet et un bajonazo. Un salut au tiers tout de même à titre d’encouragement.

David Palencia, que l’on a déjà vu cette saison en France à son avantage, répondit à la violence de son premier torito en relevant le défi. Ainsi commencé, il n’était plus question de changer de stratégie, il fallut donc aller jusqu’au bout du duel en ferraillant ferme. Stimulant oralement plus encore l’agressivité de son heral, le torero démontra du recours technique et beaucoup d’ardeur… peut-être un peu trop. La tactique adoptée était-elle la plus adéquate pour tirer vraiment parti des conditions de l’animal ? C’est peut-être cela que lui reprocha le public en lui refusant l’honneur de la vuelta. Salut au tiers donc après une entière au deuxième essai.

Il fallut attendre le dernier toro pour assister sous la



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