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| Temporada : Nîmes – Mémorable retour des toros de Miura lors d’une corrida triomphale pour El Fundi et sublimée par la vista de Juan José Padilla et l’héroïsme de Rafaelillo Reportage VIDEO |
| (14/09/2007) |
Le matador de toros espagnol El Fundi est sorti en triomphe par la porte des cuadrillas des arènes de Nîmes (Gard) après avoir coupé un total de deux oreilles aux toros de Miura, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce vendredi, en fin d’après-midi, dans la préfecture gardoise. Cette course marquait le retour des toros de Miura en France après trois ans et demi d’absence dus à l’embargo promulgué par le ministère français de l’Agriculture sur certains troupeaux situés dans des zones où avaient été détectés des foyers d’épizootie de fièvre catarrhale. L’amphithéâtre romain a enregistré un quasi-plein pour cette première corrida de la Feria des Vendanges qui s’est déroulée par un temps splendide.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait José Pedro Prados El Fundi, Juan José Padilla et Rafael Rubio Rafaelillo, face à six toros de Miura (2e, sobrero), bien présentés mais inégaux d’armures (notamment les 3e et 4e exemplaires, particulièrement cornicortos), présents sous le fer sans manifester de réelle bravoure et limités de forces (exception faite du 1er exemplaire ; le plus manso dans son comportement en piste étant le 5e), difficiles et dénués de classe (le moins pire fut le 2e, relativement maniable, mais faible et fade, ne dégageant aucune transmission ; 5e, mobile mais sans baisser la tête, finissant pegajoso ; 1er et 4e se défendant sur place ; 3e, sur la réserve, et 6e, inapprochable à droite).
El Fundi a coupé l’oreille de ses deux adversaires, son second combat étant assorti par la sonnerie d’un avis.
Juan José Padilla a été applaudi face au deuxième toro de la corrida puis a ravi un pavillon à l’issue de sa seconde prestation.
Rafaelillo a effectué une vuelta après sonnerie d’un avis à l’arrastre du troisième exemplaire puis s’est vu octroyer un trophée après sonnerie d’un avis face au dernier toro de l’après-midi.
Dans les cuadrillas, le banderillero José Mora (carmin & noir) a salué (6e).
Vidéo PC
 Le reportage de la corrida de Miura - (60,2 Mo)
L’esprit de la course
Près de 2h45 de course et pas la moindre seconde d’ennui au cours de cette corrida qui marquait le retour des toros de Miura sur le territoire français. Un lot de toros varié en caractères et qui n’a pas manqué de poser de nombreux problèmes, principalement au Fundi ainsi qu’à Rafaelillo, tous deux étant fortement secoués lors de leurs seconds combats, respectivement face aux 4e et 6e exemplaires de l’après-midi. C’est en tous cas grâce à leur engagement sans faille, leur sens aiguisé du pundonor ainsi qu’une technique remarquable que les trois toreros du jour ont su maintenir un intérêt permanent à cette course.
El Fundi, qui a coupé l’oreille de ses deux adversaires avec la manière, a principalement brillé avec la muleta, traçant une première faena fort méritoire face à un premier toro jouant excessivement de la tête. Imprimant des muletazos solides à des molinetes à l’ancienne, le torero de Fuenlabrada a parfaitement rempli sa mission avant d’enfoncer une épée quasi-entière au second essai. Sa seconde faena s’est avérée encore plus intense face à un Miura particulièrement retors, précédemment bien embarqué sur un quite alterné de Padilla par afaroladas et navarras. Avec calme et technique, le Fundi a su déjouer les pièges des coups de tête de son adversaire, insistant sur le fil du rasoir, prenant un léger coup de corne à la pommette gauche avant de poursuivre, puis de se retrouver suspendu par la corne, logée sous l’aisselle droite. Une lutte de haut vol que le protégé de Raúl Galindo n’a jamais abandonnée. Une fin de faena éprouvante, mêlée à de nouveaux <
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