Location vacances appartement Stes Maries de la Mer

MENU : Temporada - Artistes / Artisans - Boutique - Services
 
Actualité
 
 
 
Temporada : Arles – Généreuse sortie en triomphe d’Antonio Ferrera, auteur d’une prestation électrique et grand public lors d’une corrida glaciale et accidentée (Reseña mise à jour & Reportage Vidéo)
(23/03/2008)
Le matador de toros espagnol Antonio Ferrera est sorti en triomphe des arènes d’Arles (Bouches-du-Rhône) après avoir coupé un total de deux oreilles face au bétail d’Adelaida Rodríguez, propriété de l’éleveur espagnol Fernando García Rodríguez, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce dimanche, en fin d’après-midi, dans la cité rhodanienne. Un autre pavillon a par ailleurs été attribué au torero arlésien Mehdi Savalli, qui participait à sa première corrida de la saison sur le sol français. L’amphithéâtre romain a enregistré deux-tiers d’entrée pour cette troisième corrida de la Feria de Pâques qui s’est déroulée par un temps de giboulées, mêlant pluie au paseo, soleil, nuages et froid.

Le cartel, hispano-français, réunissait José Ignacio Uceda Leal, Antonio Ferrera et Mehdi Savalli, opposés à six toros d’Adelaida Rodríguez (6e, sobrero), bien présentés mais inégalement armés (le 2e supérieur en morphologie ; 3e et 5e présentant de belles armures, à la différence de celles des 4e et 6e exemplaires, nettement abîmées), puissants au fer et développant un fond de bravoure (exception faite des 4e et 6e exemplaires, violents sous le fer et inégalement piqués), donnant un jeu fort inégal (le meilleur toro de l’après-midi fut le 3e exemplaire, clairement noble ; 2e et 5e, mobiles et encastés, nécessitant du pouvoir ; 6e, maniable en début de faena ; 1er et 4e inégaux en forces et en race, prenant la muleta de manière plus désordonnée).

Uceda Leal a écouté un silence à l’issue de ses deux prestations.

Antonio Ferrera a coupé une oreille à l’issue de ses deux combats, le second étant assorti par la sonnerie d’un avis.

Mehdi Savalli a ravi un pavillon face au troisième exemplaire de l’après-midi puis a écouté un silence après sonnerie d’un avis lors de son dernier combat.

Le banderillero Roger Ferreira a été blessé par le 6e toro qui, à la sortie d’une rencontre avec le picador, lui a infligé une plaie cutanée et muqueuse à la lèvre inférieure, côté gauche, avec un décollement muqueux jusqu’au maxillaire inférieur gauche. Il a été soigné à l’infirmerie par le docteur Scheiner sous anesthésie locale, avec pose de 8 points de suture sur la partie muqueuse et 3 autres points sur la partie cutanée. Roger Ferreira devait se soumettre à une antibiothérapie immédiate et à un examen radiologique à l’hôpital d’Arles dans l’éventualité d’une fracture du maxillaire (avec possibilité de risque infectieux important).



LA SYNTHÈSE DE LA COURSE PAR JACQUES MASSIP : Pâques aux tisons.

Les tendidos étaient occupés aux deux-tiers par un public frigorifié, pestant contre l’impudence des phénomènes atmosphériques. Il était légitime, de la part de ce vaillant public d’attendre de ce qui allait se passer de quoi rétablir la circulation du sang dans les doigts et les orteils recroquevillés.

Lourde responsabilité pour les toros d’Adelaida Rodríguez et pour Uceda Leal, Antonio Ferrera et Mehdi Savalli qui, s’ils dérogeaient à cette attente générale, pouvaient jeter un froid dans l’assistance. Il fallait donc des toros au sang chaud et des toreros n’ayant pas froid aux yeux. Un triomphe est toujours bien sûr espéré, mais ce jour, une bronca eût suscité plus de satisfaction qu’un silence glacé.

Cependant, n’appelle-t-on pas Ferrera « le bouillant Antonio » et n’a-t-on pas vu souvent Medhi mettre le feu aux gradins ? De fait, la situation se compliquait avec le risque d’attraper un chaud et froid, de quoi frissonner de fièvre par avance !

Les toros d’Adelaida Rodríguez, un des centres de curiosité de cette feria, se sont avérés tièdes.

Uceda Leal, classique et intelligent avec deux adversaires qui se consumèrent rapidement, ne parvint pas à briser la chaîne du froid.

Medhi Savalli ne misa pas autant sur la communication de son énergie thermique, montrant par ailleurs une autre facette de son toreo tout à fait digne d’intérêt.

Antonio Ferrera tenta, comme à son habitude, d’enflammer l’as



photo
 
 
 
 
  Cliquer ici pour en savoir plus !
Plan du site - Qui sommes-nous ? - Mentions légales - Contact