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Temporada : Palavas-les-Flots – Triomphe d’El Juli et Juan Bautista, qui se partagent sept oreilles - Reportage VIDEO |
(01/05/2008) |
Les matadors de toros El Juli et Juan Bautista sont sortis en triomphe des arènes de Palavas-les-Flots (Hérault), après s’être partagés un total de sept oreilles face au bétail de l’éleveur andalou Juan Pedro Domecq, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce jeudi, en fin d’après-midi, dans la cité balnéaire. Quatre pavillons ont récompensé la prestation du torero arlésien alors que trois trophées sont revenus dans l’escarcelle du maestro de Velilla de San Antonio. Les arènes Manuel-Benítez El Cordobés ont enregistré un quasi-plein pour cette seconde corrida de la Feria de la Mer qui s’est déroulée par un temps splendide.
Le cartel, hispano-français, réunissait en mano a mano Julián López El Juli et Jean-Baptiste Jalabert Juan Bautista - Joselito Adame devant déclarer forfait pour des raisons de santé. Le duo de toreros a été opposé à six toros de Juan Pedro Domecq, corrects de morphologies et très commodes d’armures (3e, 4e et 5e exemplaire présentant des cornes abîmées), limités de forces et à peine piqués, maniables en général (les deux meilleurs exemplaires furent les 3e et 4e, avec une meilleure note pour ce dernier, animé d’une charge empreinte de tempérament ; 1er, fortement diminué après une vuelta de campana et sans option ; 2e, 5e et 6e plus inégaux dans leurs assauts mais toujours dotés d’au moins une corne exploitable).
El Juli a écouté un silence face au premier toro de la corrida puis a coupé les deux oreilles du troisième exemplaire avant de ravir un nouveau pavillon à l’issue de sa dernière faena.
Juan Bautista s’est vu octroyer un trophée lors de sa première prestation puis a coupé les deux oreilles du quatrième exemplaire avant de ravir un nouveau pavillon face au dernier toro de l’après-midi.
Lionel Rouff Morenito de Nîmes a officié au poste de sobresaliente, étant invité par El Juli, sur pression du public, à effectuer un quite par chicuelinas devant le 5e exemplaire de Juan Pedro Domecq.
Retrouvailles pour El Juli et Juan Bautista qui ne s’étaient plus défiés dans le cadre d’un mano a mano depuis la fameuse corrida du 21 avril 2000, dans les arènes d’Arles, face au bétail de Victoriano del Río. Une course qui avait été marquée par la sortie en triomphe des deux jeunes matadors de toros ; El Juli triomphant nettement avec quatre oreilles et une queue contre seulement à deux à Juan Bautista.
Cette fois, l’avantage numérique a tourné à l’avantage de l’Arlésien, qui a pu « couper » à chacun de ses toros, notamment du fait d’estocades particulièrement bien placées et efficaces. Une réussite qu’a également connue El Juli dans ce compartiment, plaçant un estoconazo d’école devant le 3e exemplaire de l’après-midi.
Les toros de Juan Pedro Domecq, au physique agréable pour les toreros et justes de forces, ont permis aux deux matadors de toros de s’exprimer même si le toreo le plus fluide et le plus « coulé » de l’après-midi a été celui proposé par El Juli devant le 3e toro de la course. Une faena empreinte de douceur et de cadence, basée sur des séries de muletazos d’une précision absolue et administrés avec ceinture. Par naturelles parfaitement ajustées, une à une, El Juli a su prendre la mesure de son adversaire avant de revenir à droite lors d’un final d’intensité croissante, sans céder un pouce de terrain et en hypnotisant littéralement le toro dans un numéro encimista, conclu genoux en terre.
Deux oreilles ont justement récompensé cette prestation ; El Juli faisant valoir sa technique et sa connaissance des terrains devant le 5e exemplaire dont il a également ravi un appendice.
Les faenas de Juan Bautista devant les 2e et 6e toros de Juan Pedro Domecq ont péché par manque de rythme, avec des muletazos de qualité dilués dans des séries au tracé parfois bousculé ou trop électrique (notamment devant le 2e). Le torero arlésien s’est mieux centré et ressenti devant le meilleur exempla
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