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| Temporada : Brèves de Feria de Christophe Chay, les actus des Férias |
| (29/07/2008) |
A BENIDORM, dans la province d’Alicante, Alejandro Talavante a été le grand triomphateur de la corrida organisée samedi dernier en coupant les deux oreilles de son premier exemplaire de Julio de la Puerta. Le torero extremeño a ouvert la Grande porte au côté du rejoneador Pablo Hermoso de Mendoza, crédité de deux pavillons à l’issue de sa seconde faena face à un exemplaire de Jódar y Ruchena. Manuel Díaz “El Cordobés”, qui complétait l’affiche, s’est vu également décerner un trophée devant le 5e toro.
A GARLIN, dans les Pyrénées-Atlantiques, les novillos de la famille Gallon se sont avérés maniables en dépit d’un manque flagrant de forces qui a ôté pas mal de transmission à l’ensemble de la course. L’unique oreille de l’après-midi a été attribuée à Juan Carlos Cabello ; El Payo étant applaudi et Rubén Pinar effectuant une vuelta, respectivement face aux 4e et 5e exemplaires de la course.
A LISBONNE, la corrida équestre organisée jeudi dernier a été d’un bon niveau général. Une vuelta a récompensé les prestations de Sonia Matías, Ana Batista, Manuel Telles Bastos, Marcos Tenorio, Tiago Carreiras et Isabel Ramos face au bétail de Branco Nuncio.
A MADRID, deux novilladas ont occupé le programme de la semaine dans les arènes de Las Ventas. Tout d’abord vendredi soir, avec les pupilles de Torres Gallego, qui n’ont donné que peu de jeu. Seul Juan Antonio Siro a donné une vuelta à l’arrastre du 3e exemplaire ; divers silences raccompagnant les prestations de Luis Gómez Molina et Julián Gil. Dimanche, devant les caméras de Digital Plus, les novillos de Torrenueva ont permis à Pablo Lechuga et José Miguel Navarro de se mettre en évidence ; chacun d’entre eux effectuant une vuelta. Miguel Ángel Delgado a en revanche déçu, écoutant le silence par deux fois.
A MONT-DE-MARSAN, dans les Landes, la Feria de la Madeleine a retrouvé des couleurs, avec un cycle plus équilibré. Mardi dernier, Antonio João Ferreira a été sacré matador de toros des mains d’El Fundi, en présence de Julien Lescarret, face à un excellent toro de la Quinta, crédité d’un tour de piste posthume. Le torero portugais a ravi l’oreille du toro de la cérémonie, perdant de peu la sortie en triomphe devant le dernier exemplaire de la journée. La Grande porte du Plumaçon s’est en revanche ouverte au Fundi, crédité de l’oreille de ses deux adversaires ; un pavillon revenant au témoin Julien Lescarret.
Le lendemain, nouvelle grande journée en France pour El Juli, qui a ravi avec la manière les deux oreilles de son second exemplaire d’El Ventorrillo ; un pavillon revenant dans l’escarcelle de José María Manzanares II. Pas de réussite en revanche pour Miguel Ángel Perera qui a écouté le silence par deux fois.
Jeudi, Pepín Liria a connu des adieux heureux en France lors de sa dernière corrida toréée dans notre pays. Une oreille a récompensé chacune de ses faenas face aux toros de Victorino Martín, ce qui lui a permis de sortir en triomphe. Un pavillon a également été attribué à Antonio Ferrera et Luis Bolívar.
A ORTHEZ, dans les Pyrénées-Atlantiques, la corrida de Luc et Marc Jalabert n’a pas eu le même brio que celle de l’an passé même si la course a été ponctuée par des moments importants. Iván Vicente a ainsi coupé les deux oreilles du 4e exemplaire de l’après-midi alors que Serranito a écouté le silence par deux fois. Joselito Adame a en revanche essuyé une blessure devant le 3e toro de la course : blessé à la main droite, le torero mexicain a dû regagner l’infirmerie après avoir obtenu l’oreille de son adversaire.
AU PUERTO DE SANTA MARÍA, dans la province de Cadix, le week-end a débuté samedi par une course de rejoneo fournie par le fer de Benítez Cubero, qui a permis à Diego Ventura de se rassurer : trois oreilles ont ainsi récompensé la prestation du cavalier hispano-lusitanien, qui est sorti en triomphe avec Leonardo Hernández II, crédité de l’oreille de ses deux adversaires. En ouverture de course, Antonio Domecq a été ovationné.
Le lendemain, les toros de Juan Pedro Domecq n’ont pas satisfait le public en termes de présentation générale. Le jeu n’a pas été au rendez-vous, si ce n’est pour le lot de José María Manzanares II, qui a bordé le toreo devant le dernier exemplaire de la journée. Deux oreilles ont récompensé le faenón de l’Alicantin alors qu’El Juli a dû se contenter d’applaudissements. Pour sa part, Enrique Ponce a écouté un silence à l’issue de ses deux prestations.
A SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE, la corrida dominicale fournie par l’élevage de José Escolar Gil n’a pas donné le jeu escompté. Une seule oreille a été ravie par El Fundi, grand spécialiste de cet exercice, face au 4e toro de l’après-midi. A ses côtés, Rafaelillo et Julien Lescarret ont écouté différents silences.
A SANTANDER, la feria s’est poursuivie mardi dernier par une corrida très entretenue du Puerto de San Lorenzo au cours de laquelle Enrique Ponce a étalé tout sa science du toreo : trois oreilles ont récompensé la magnifique partition du maestro de Chiva, Sébastien Castella devant se contenter que de quelques applaudissements. Un pavillon a en revanche été coupé par Pérez Mota, sacré matador de toros il y a tout juste un an dans ces mêmes arènes...
Le lendemain, grande attente pour le retour de José Tomás, un mois après sa triple blessure de Madrid. Le plein sur les gradins et une seule oreille ravie par le maestro de Galapagar face à un lot peu évident de Victoriano del Río. Francisco Marcos, qui partageait également l’affiche au côté de Manolo Sánchez, a lui aussi ravi un pavillon.
Jeudi, Miguel Ángel Perera a une fois de plus frappé un grand coup sur la table en coupant un total de quatre oreilles face aux toros de Joaquín Núñez del Cuvillo. Deux faenas immenses de technique, de brio et de pouvoir, totalement acclamées par le public. El Fundi et El Juli, qui complétaient le cartel, ont dû se contenter d’applaudissements...
Le lendemain, corrida accidentée de Fuente Ymbro avec un coup de corne pour López Chaves, touché sur 17 cm d’extension à la cuisse gauche. Seul Luis Bolívar a écouté quelques maigres applaudissements alors que plusieurs silences ont raccompagné Pepín Liria à la barrière.
Samedi, une seule vuelta lors de la corrida de Victorino Martín avec un Juan José Padilla qui a bien tenu son rôle de chef de lidia aux côtés d’Antonio Ferrera et Diego Urdiales qui ont dû se contenter d’applaudissements. Le lendemain, la corrida équestre fournie par le fer de Luis Terrón n’a vu aucune oreille être attribuée : des applaudissements étant réservés à Andy Cartagena, Sergio Galán et Diego Ventura.
Hier lundi, la corrida d’Ortigão Costa a donné un jeu intéressant dont a pleinement profité Antonio Barrera. Le torero sévillan a ainsi obtenu un total de trois trophées alors qu’une seule oreille est revenue entre les mains d’Eduardo Gallo. Pas d’inspiration en revanche du côté de Julio Aparicio, qui a été sifflé à l’issue de ses deux prestations.
A VALENCE, la Feria de la San Jaime s’est achevée vendredi dernier sur une corrida équestre de Fermín Bohórquez assez accidentée. Cette course marquait le retour de Diego Ventura après sa blessure du printemps. Ce dernier a coupé l’unique oreille de la journée, mais aussi vu la blessure de son cheval “Califa”. Blessure également pour “Fransuá” d’Andy Cartagena, fort heureusement sans conséquence fâcheuse.
Mardi dernier, c’est une fois encore Miguel Ángel Perera qui a sauvé la course qui proposait un panachage entre les fers de Santiago Domecq, Ana María Bohórquez, García Jiménez et Lagunajanda. Un melting-pot ganadero fort indigeste qui a fortement contrarié le public et qui n’a pas permis au Juli et à Manzanares de se mettre en évidence.
Le lendemain, une oreille a été acquise par Sébastien Castella devant le 5e toro de la corrida de Zalduendo alors que Cayetano a réalisé la faena du jour devant le 6e exemplaire, dépossédé de ses deux appendices. Jeudi, pour son second paseo de cette semaine valenciane, Enrique Ponce n’a pas plus coupé d’oreilles devant les toros de Manolo González. La Grande porte s’est ouverte à El Fandi, crédité d’un pavillon à l’issue de chaque prestation, alors que le Cid a lui aussi ravi un trophée.
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