Location vacances appartement Stes Maries de la Mer

MENU : Temporada - Artistes / Artisans - Boutique - Services
 
Actualité
 
 
 
Temporada : Féria de Béziers 4ème et dernière corrida de la Féria : Juan José Padilla et Javier Valverde coupent une oreille face à des toros de Miura imposants et difficiles. Reportage vidéo de la Corrida & Reseña complète
(17/08/2008)
BEZIERS, FERIA 2008. Commentaire de Jacques Massip.
Dimanche 17 Aout, 18 heures.


Des MIURA dans la tradition. Une oreille pour PADILLA, ainsi que pour VALVERDE. Une grande faena de la part du FUNDI.

Pour clôturer la feria, les Miura ont renoué avec le rituel qui veut que la dernière tarde bitéroise soit cathartique. Bronca ou triomphe, peu importe, la parole doit être à l’émotion, quitte à se démarquer de la réalité. Des Miura, donc, colossaux, dont le poids plume du jour n’accusait, excusez du peu, « que » 630 kgs sur la balance. Leur comportement fut dans la tradition de leur encaste, toujours dangereux, tous sens en éveil, sur la défensive, dans le désir de contrôler les situations plus que de s’y impliquer.
Avec le premier, il n’y eut guère d’occasion de prouver, une fois encore, ce qui a fait d’El Fundi le spécialiste indiscutable des ganaderias pour gladiateurs. Avisé et insidieux, ce toro ne présenta de l’intérêt que pour la partie du public qui confond la corrida avec les jeux vidéo. Le maestro abrégea donc.
Lorsque le second Miura destiné au Fundi sortit du toril, Padilla et Valverde venaient de couper une oreille chacun, tandis que les sifflets ponctuant la brièveté de sa première actuacion résonnaient encore dans les siennes.
El Fundi est un guerrier, un vrai qui en a vu des vertes et des pas « miura », mais aussi des Miura de toutes les couleurs. Le genre dégonflé n’est pas celui de la maison et les trophées accordés à ses rivaux du jour ne pouvaient pas l’indifférer. Un tantinet rancunier, il refusa de banderiller. Le contentieux entre lui et le public se corsa, faisant le lit d’un débordement émotionnel jalousement cuvé. Le toro était difficile et le public goguenard. Un doigt sur la bouche pour faire taire les invectives qui lui étaient adressées, le madrilène, tout pundonor dehors, entra progressivement dans le mystère du Miura, pour en exprimer les possibilités les plus intimes. Ce jour encore, ce qu’a fait ce torero n’est pas à la portée du premier venu ni même du dernier. La longueur de la charge imposée par naturelles au fauve méfiant est de l’ordre de l’exploit. Tant pis pour l’ire impatiente, le public a dû se faire une raison et gérer sa frustration. Dommage pour le pulsionnel sous pression, El Fundi est un grand torero. Même si sa prestation s’est trouvée, hélas, dévaluée à la suerte de matar.

Padilla bénéficie d’un crédit qu’il sait remarquablement faire fructifier. Une larga de rodillas pour ouvrir les débats et voilà le maestro de Jerez chef d’orchestre des états internes du public. Le palo tantôt tragédien, tantôt badin, il dispose de l’art de communiquer à merveille. Est-ce à dire que là se situe son seul mérite ? Pas du tout ! Si l’on oublie les parodies de manoletinas et les derechazos sur toro figé dignes du manège enchanté, Padilla mérite de plus en plus le respect. Ce torero joue bien souvent le jeu dans un registre difficile. Il domina même, ce dimanche, le Fundi banderilles en mains. Il exploita particulièrement la corne gauche plus généreusement utilisée par son premier toro, avant de le contraindre par la droite. Une lame basse n’empêcha pas l’octroi de l’oreille.
Son toro suivant disposait de charges très courtes et de volte-face impressionnantes de rapidité. Padilla assuma une bonne partie de l’opposition risquée avant de toréer le public avec succès. La maladresse au descabello ne lui permit qu’un salut au tiers.

Javier Valverde manifesta une grande envie et ne refusa pas l’affrontement. C’est avec une voix de stentor barytonée qu’il exhorte ses toros à charger tout en se fustigeant lui-même. Placement autoritaire, pieds bien ancrés dans le sable, cherchant à se croiser, à certains moments un peu emporté par sa fougue, Valverde batailla ferme pour obtenir du public qu’il extirpe une oreille d’un palco parcimonieux. L’estocade fut celle de l’après-midi.
Lors de son deuxième combat avec un adversaire devant peser plus de dix fois son propre poids, le Salmantin égrena laborieusement une à une des naturelles dans un premier temps sans pouvoir les lier. Le public y vit un côté répétitif et le lui reprocha. Valverde, un peu vexé, alla chercher l’épée avec laquelle il ne connut pas le même bonheur qu’à son premier combat.

C’est sous les applaudissements que sortirent les trois toreros.




Beau temps chaud, arène pleine.
Le cartel reunissait El Fundi, Juan José Padilla, et Javier Valverde face à des toros de la ganaderia Miura.
El Fundi après un premier toro compliqué et malgré une bonne faena à son second toro a perdu, lors de la mise à mort, tout espoir de trophées.
Juan José Padilla coupe une oreille à son second toro.
Javier Valverde ravit également un pavillon a son premier toro.
6 Toros de Miura, bien présentés mais donnant peu de jeu.
A noter le brindis d'El Fundi à Jean Pierre Raffarin, ancien premier ministre, venu soutenir l'afficion biteroise.

Photo : Juan José Padilla a fait vibrer le public des arènes du Béziers



Vidéo de la corrida en ligne

Féria de Béziers Le reportage Vidéo - www.corrida.tv (99 Mo)














photo
 
 
 
 
  Cliquer ici pour en savoir plus !
Plan du site - Qui sommes-nous ? - Mentions légales - Contact