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Temporada : Féria de Nîmes : Sébastien Castella affronte 7 toros et sort en triomphe par la Porte des Consuls. Reportage Vidéo
(20/09/2008)
Quatrième corrida de la Féria des Vendanges. Compte-rendu de Christophe Chay. Vidéo à la fin de l'article.

Temps splendide (éclairage allumé au 6e toro). Plein.

2 toros de Garcigrande (1er et 4e ; 5 rencontres à la cavalerie, 1 chute du groupe équestre au 4e ; tous deux applaudis à l’arrastre), bien présentés bien que pauvrement armés, inégaux en bravoure et en tempérament (4e, plus vif et violent à la pique), maniables en général, 2 toros de Juan Pedro Domecq (2e et 5e ; 4 rencontres à la cavalerie, respectivement sifflé et silence à l’arrastre), insuffisants en morphologie et très commodes d’armures, combatifs sous le fer bien que manquant de classe à la pique, et de peu de durée à la muleta, 2 toros de Victoriano del Río (3e et 6e ; 4 rencontres à la cavalerie ; 3e, ovationné à l’arrastre, bronca au 6e), correctement présentés et armés (6e, plus inégal en morphologie par rapport au 3e exemplaire, qui fut le toro le plus sérieux de la course), inégaux en forces et en bravoure et donnant un jeu varié (le meilleur fut le 3e exemplaire, idéal pour le toreo ; 6e, rapidement éteint) et 1 sobrero, offert, de Cortés (7e ; 2 rencontres à la cavalerie ; ovationné à l’arrastre), moyennement présenté et correctement armé, bravito et excellent à la muleta, pour Sébastien CASTELLA (parme & or souligné de noir) : 1 oreille – silence – 1 avis et 2 oreilles – 1 avis et salut au tiers – silence – silence – 2 oreilles et la queue.

Sobresalientes : Lionel Rouff « Morenito de Nîmes » (blanc cassé & or souligné de noir) et Manuel Libardo (vert olive & or).

Présidence : M. Michel Bazin, assisté de MM. Pastor et Di Domenico. Durée de la course : 3 h 05.

- Sébastien Castella a été ovationné à l’issue du paseo, devant saluer au tiers.
- Le picador Curro Sanlúcar (bleu de France & noir) a été ovationné (1er) et le picador Carlos Écija (céleste & or) a été applaudi (4e).
- Sébastien Castella dédié le 2e à l’architecte français Jean Nouvel, concepteur de l’affiche de cette corrida en 1 contre 6.
- Sur la pression du public, Sébastien Castella a posé les banderilles face aux 6e et 7e exemplaires de la course.
- Sébastien Castella a offert en supplément un toro de réserve, initialement prévu comme 3e sobrero.
- Sébastien Castella a dédié le 7e à tous les membres de sa cuadrilla « titulaire » (picadors, banderilleros, apoderados, valet d’épée, ayuda, chauffeur).
- Sébastien Castella est sorti en triomphe par la Porte des Consuls.

Sébastien Castella, qui avait suivi avec grande attention le solo d’El Juli, la veille, depuis les tribunes, a obtenu la sortie en triomphe en toute fin de course, coupant les trophées maximums d’un excellent toro de Cortés – le second fer de Victoriano del Río –, dans une ambiance enjouée et favorable au torero biterrois, qui a su répondre aux attentes du public, notamment en posant les banderilles devant les 6e et 7e exemplaires. C’est la sixième fois que Sébastien Castella ouvre la Porte des Consuls depuis sa prise d’alternative. Avant que ne sorte ce 7e exemplaire, le Biterrois n’avait en poche « qu’un » total de trois oreilles, le privant, dans l’esprit, d’une ouverture de la grande porte…

Après avoir ravi une oreille de bienvenue à l’issue d’une faena joliment composée devant le premier exemplaire de Garcigrande, Sébastien Castella n’a pas été en mesure de trouver un accord favorable face à ses deux adversaires de Juan Pedro Domecq. Cape en main, le torero biterrois s’est principalement distingué dans l’exécution de véroniques douces, offrant une réception spectaculaire devant le 5e Juan Pedro par deux largas agenouillées, enchaînées à de vibrantes véroniques, genoux en terre, en gagnant le centre de la piste. Côté quites, Castella est intervenu après les piques devant les trois premiers toros de l’après-midi : par tafalleras et chicuelinas alternées devant le 1er, par tafalleras au 2e et par chicuelinas devant le 3e. Castella a par ailleurs invité les sobresalientes à intervenir à la cape : Morenito de Nîmes a lié un quite par afaroladas devant le 5e toro alors que Manuel Libardo a réalisé un quite par tafalleras face au 6e exemplaire.

Avec la muleta, Sébastien Castella a trouvé le meilleur accord avec les toros en provenance de Guadalix de la Sierra, commune où paissent les pupilles de Victoriano del Río. C’est devant le 3e exemplaire de l’après-midi que le torero biterrois a tracé la faena la plus vibrante, débutée sur la longue distance, en donnant beaucoup d’importance à son adversaire. Par la liaison de séries droitières admirablement composées, main basse, Castella a progressivement pris la mesure du toro de Victoriano en se l’enroulant autour de la ceinture. Des muletazos qui ont gagné en lenteur, principalement à droite, le toro se montrant plus insoumis et rapide dans ses retours de charge sur l’unique série intégrale de naturelles. Une faena conclue admirablement par plusieurs séries de passes circulaires sur lesquelles Castella s’est montré impassible et immobile, ne rectifiant jamais la position de ses pieds et haussant en permanence son niveau de toreo. De la grande et belle ouvrage conclue d’une entière – la meilleure estocade sur les sept toros – et récompensée de deux oreilles « logiques ».

Après avoir été mis en difficulté par ses deux adversaires de Juan Pedro Domecq, Sébastien Castella n’a pu tirer profit des 4e et 6e exemplaires, respectivement porteurs des fers de Garcigrande et Victoriano del Rio. C’est face à ce dernier toro que Sébastien Castella a été poussé par le public à prendre les banderilles, réalisant un tiers assez médiocre – avec deux paires sur le devant du morillo – mais curieusement ovationné par le public. Conscient de l’impact de son geste et désireux de conclure cette course sur une bonne note, Sébastien Castella a décidé d’offrir le toro de réserve, qui allait lui permettre de pleinement triompher.

Vibrant avec la cape, par véroniques et chicuelinas idéalement enchaînées, Castella s’est laissé porter par les jaleos d’un public totalement acquis à sa cause. Galvanisé par cette ambiance, le torero biterrois s’est emparé des banderilles, livrant un meilleur tiers de bâtonnets, notamment sur une étonnante pose al quiebro, donnée au centre de la piste. Muleta en main, Sébastien n’a pas laissé passer un toro de révolution, même si la faena s’est avérée inégale en intensité. A l’issue d’une entame exultante, par cambios redoublés, Castella a immédiatement imprimé souplesse et lenteur à ses muletazos, faisant rugir l’amphithéâtre d’une seule et même voix. Un ensemble remarquable, soutenu par les assauts inlassables d’Esperón, doté d’une classe extraordinaire à la muleta, bien que baissant nettement de ton sur le côté gauche. De retrour sur le côté droit, le torero biterrois s’est joué des derniers assauts de son adversaire, sur la courte distance, avec plus ou moins de clarté dans le tracé de ses muletazos, la fatigue se faisant logiquement sentir après la lidia de sept toros… Après le port de trois-quarts de lame, le public ne lui a pas tenu rigueur des quelques scories de la faena, exigeant avec force – surtout dans les gradins hauts – l’octroi d’une queue contestable, et sifflée par une partie du public.

Sébastien Castella a savouré son dernier tour de piste avec les trophées maximums avant d’être porté en triomphe à l’issue de cette corrida qu’il considérait comme l’une des plus importantes de sa carrière. Un solitaire bien différent de celui de la veille, par l’esprit et le contenu, mais qui a permis au torero biterrois de prouver au public, ainsi qu’à lui-même, sa capacité à figurer dans ce type de corridas.

A noter dans les cuadrillas, la présence de plusieurs professionnels français – aucun n’avait finalement toréé avec El Juli la veille. Le picador Gabin Rehabi s’est illustré lors du tiers de piques du 6e toro, sur le cheval « Peleón », de Philippe Heyral.


RESEÑA DES TOROS.

1. « Confetero », n°80, negro, 518 kg, né en septembre 2004.
2. « Desenfado », n°147, colorado, 495 kg, né en janvier 2004.
3. « Duende », n°51, negro poco bragado, 523 kg, né en juillet 2004.
4. « Costalero », n°90, negro, 476 kg, né en avril 2004.
5. « Osado », n°29, castaño, 480 kg, né en janvier 2004.
6. « Enarbolado », n°71, negro mulato, 492 kg, né en juillet 2004.
7. « Esperón », n°149, negro burraco, 464 kg, né en juillet 2004.




Vidéo des meilleurs moments de la corrida
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Nous nous excusons pour la mauvaise qualité de la bande son par la faute d'une photographe qui ne savait prendre des photos qu'avec un moteur... pas vraiment pro ...


Féria de Nîmes Le reportage Vidéo - www.corrida.tv (61,5 Mo)



5 oreilles et une queue pour Sébastien Castella
5 oreilles et une queue pour Sébastien Castella


Sortie en triomphe pour Sébastien Castella
Sortie en triomphe pour Sébastien Castella














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