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Temporada : Féria d'Arles - Mehdi Savalli triomphe, après une faena sérieuse face au dernier Victorino Martin (Reportage Vidéo)
(13/04/2009)
Lundi 13 AVRIL. Quatrième et dernière corrida de la Feria de Pâques. Après-midi.
Temps enfin splendide. ¾ entrée.

6 toros de Victorino MARTÍN (12 recontres à la cavalerie ; tous applaudis à l’arrastre, excepté le 2e, qui a reçu une division d’opinions ; 4e, ovationné), bien présentés et finement armés (plus sérieux de morphologies les trois derniers exemplaires), inégaux en bravoure et en tempéraments (les plus braves et francs dans leurs charges contre les groupes équestres furent les 2e, 3e et 6e), donnant un jeu fort inégal (les meilleurs pour le toreo furent les 4e et 6e exemplaires, qui baissèrent idéalement la tête dans la muleta ; 3e, maniable tout en restant attentif ; 5e, maniable uniquement à droite ; 1er et 2e, plus courts de charges et tobilleros), pour Antonio FERRERA (sang & or) : ovation et une oreille, Manuel Jesús Cid « EL CID » (bleu nuit & or) : silence et silence, Mehdi SAVALLI (bleu roi & or souligné de noir) : applaudissements après un avis et deux oreilles.

Présidence : M. Jacky Boyer, assisté de MM. Mas et Varbédian. Durée de la course : 2h18.

- Mehdi Savalli a dédié le 6e toro à son père, Enzo Savalli.
- Mehdi Savalli est sorti en triomphe par le Grand escalier des arènes d’Arles.
Ch. Chay



Le reportage Vidéo de la Corrida de Victorino Martin

Féria d'Arles 2009 reportage vidéo - www.corrida.tv (54 Mo)



Commentaire de Jacques Massip.
...TOUT LE MONDE ET SON PERE.

« On ne peut pas contenter tout le monde et son père. »
Sans doute connaissez-vous ce proverbe qui nous vient de la sagesse populaire et qui a cheminé, traversant les temps jusqu’à ce jour, ce lundi de clôture de la Féria pascale arlésienne 2009, pour se trouver infirmé par Mehdi SAVALLI.
Le torero arlésien, après avoir offert son second Victorino, le dernier de la course à son père, s’est permis de désoreiller intégralement son adversaire à l’issue de son combat, à la grande satisfaction de l’assemblée qui occupait presque entièrement les Arènes et bien sûr à celle de papa Enzo.
Jusqu’alors, formulée ou non, l’interrogation à propos du torero du cru était la même pour tous. Ses proches annonçaient que le Savalli nouveau était arrivé, qu’en était-il vraiment ?
Dès le paseo, on avait bien remarqué le flambant neuf costume de lumière bleu France et or. L’intention se précisait. Cependant, l’habit ne fait pas le torero, comme le dirait encore cette même sagesse populaire, en fait fort diserte. Il fallait quand même voir plus précisément, et justement les représentants du sorcier de Galapagar pouvaient nous y aider plus objectivement. A propos de sorcier, au sens étymologique de « sourcier » cela s’entend, une autre interrogation sur fond de saine curiosité concernait Denis Loré et son pouvoir de démiurge.
A ces questions, une forme de réponse, du moins celle du jour, est à prendre pour argent comptant et même pour argent content. Mehdi a quitté le ruedo sans l’effleurer des zapatillas, à cheval sur de robustes épaules, entre ciel et terre comme dans un rêve. Le sien. Intime. Celui qui a dû occuper l’écran de ses nuits dernières avec tant de force qu’il est devenu réalité.
Peut-être, après tout, que pour unir dans une même dynamique de contentement tout le monde, le paternel y compris, il suffit de le rêver et puis de ne plus en douter.

Tout cela est fort bien, peuvent penser certains, mais techniquement, mais les toros, mais l’estocade… Autant de faits qui n’échappent pas au regard d’aigle des aficionados patentés et même pas tentés du tout. Et qui n’ont pas forcément tort par ailleurs. Mais la tauromachie est avant tout faite d’une suite de séquences qui montrent avec un effet de loupe l’aventure humaine. Et ce qui a eu lieu ce lundi de Pâques en est un plaisant exemple.

Quelques mots quand même à propos de ce qui s’est passé par ailleurs.
D’abord les toros. Irréguliers de comportement, du très difficile au maniable, ce lot de Vixtorino n’était pas particulièrement représentatif de la célèbre ganadería.
Antonio FERRERA a alterné, comme à son habitude, le bon et le moins bon. Des muletazos longuement étirés, compas ouvert, lors de quelques séries, ont emballé le public. Mais d’autre part, des poses de banderilles la moitié du toro passé, même agrémentées d’un bondissement, ne parvinrent pas à donner le change. Tout comme ses faenas, au cours desquelles la distance entre le corps du toro et le sien aurait pu contenir tout le répertoire d’Yvette Horner. L’oreille coupée sur son second toro, si elle n’est pas scandaleuse, le bouillant Antonio possédant quand même de réelles capacités, ne témoigne pas pour autant de l’actualisation du potentiel de son Victorino.
Bronca pour El CID. Le maestro vedette de la tarde, très malchanceux au sorteo, a néanmoins frustré une partie du public qui ne voit pas toujours les limites de la toréabilité du bétail. Son premier était un féru d’anatomie humaine et aurait volontiers participé à une dissection. Si le Cid fit quelques efforts sur son second, il est certain qu’à Madrid ou à Séville, l’indéniable spécialiste des Victorino serait allé au-delà. La saison commence et en hypothéquer la suite en prenant des risques n’a pas fait l’objet du choix de ce grand torero.
Nul doute que nous le reverrons pour la Féria de Septembre sous son vrai jour. Le rendez-vous est pris.

















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