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Temporada : Arles Novillada - Seul Tomasito coupe une oreille (Le Reportage vidéo)
(19/04/2009)
Arles, Féria de Pâques, suite et fin.
Noticia de Jacques Massip.

SERIEUSE NOVILLADA DOS HERMANAS, TOMASITO COUPE UNE OREILLE, LES PIEDS DANS L’EAU.

Le carnet de rendez-vous des ostéopathes risque la pléthore dès lundi. A force de pointer le nez vers le ciel pour chercher à en deviner les desseins, les cervicalgies ont dû proliférer.
Pour cette dernière prolongation, les nuages toujours aussi obstinés interdisaient toute percée bleutée. Est-ce pour défier le terrible Taranis, le dieu du tonnerre, que nos trois novilleros du jour, MARCO LEAL, LUIS MIGUEL CASARES et TOMASITO, ont choisi le bleu pour se vêtir ? Toujours est-il qu’en premier lieu, ce sont les DOS HERMANAS qu’il faut affronter.
Comme pour la veille, Marco Léal ouvre les débats et comme la veille, il s’installe genoux en sable à la sortie du chiquero pour, tel le Sphinx, imposer au novillo l’énigme de sa cape. L’animal est superbe, il possède des cornes redoutables, de plus il est fort et désarçonne le picador qui se venge lors de la seconde rencontre. Marco doit forcer la réussite. Il s’y emploie mais l’accord est difficile à réaliser. Le toro ne se livre pas réellement et il finit même par se défendre sur place. L’assistance soutient son torero qui arrache les passes une par une. Belle entière d’effet rapide. Pétition minoritaire ignorée par le président. Salut au tiers.
Novillo de belle apparence également pour Luis Miguel Casarès. Ce torero a de la densité musculaire et il bénéficie ce jour de l’intérêt de la découverte. Frustration. Sans toro pas de torero. La pluie, elle, fait son entrée. On pourrait même lui prêter de l’afición.
Le ruedo est maintenant détrempé. Tomasito, gagné par la contagion, interpelle le novillo à sa sortie, à genoux comme il se doit. La pluie, lorsqu’elle est drue, clairsème les tendidos. C’est donc avec ceux qui restent que le novillero partage l’émotion. Le novillo est bon mais il ne faut pas trop l’obliger. Tomasito le torée justement, en l’aérant, lui permettant des instants de récupération, tout en profitant de la moindre occasion pour rechercher l’esthétique. « Paquito Chocolatero » soutient le public qui soutient le torero. Ce dernier s’autorise de plus en plus. Un franc succès est au bout de son épée. Celle-ci, sans respect pour l’ambiance, joue mal son rôle. Longue série de pinchazos et de descabellos, qui ne parvient pas à altérer la reconnaissance des spectateurs ruisselants. Vuelta très fêtée, précédée par une ovation au Dos Hermanas.
Dernière opportunité pour Marco Léal. Larga cambiada pour donner le ton. Le novillo s’emploie bien et le tercio de piques est intense. Brindis au public. La muleta en main, le torero choisit d’ouvrir le débat à genoux. Il essaie de toute son énergie, tentant de chasser ses doutes. Mais la lassitude se fait sentir malgré tout. « Chicuelo II » résiste aux intempéries. Une très jolie série de naturelles templées, main basse, illumine la faena et donne du regret...
L’ensemble va a menos, le cœur n’y est plus, la main non plus. Plusieurs pinchazos.
Luis Miguel Casarès, face au cinquième novillo, costaud et applaudi, se fait désarmer d’entrée. Il ne parvient pas à trouver de solution aux multiples problèmes que lui pose son adversaire, du moins les recours dont il dispose ne sont pas suffisants. Ce toro est loin d’être commode, mais pas intoréable.
Devinez ce qui se passe ! Tomasito va en porta gayola ! Le torero n’est pas un ingrat, il veut remercier tous ceux qui ont choisi de lui rester fidèles lors de ses déboires avec l’épée. Après un bon tercio de piques, le brindis au public conforte l’alliance. Avec un novillo intéressant, l’Arlésien prend tranquillement ses marques. Les derechazos gagnent progressivement en centimètres, les appuis stabilisés par l’ouverture du compas. Le torero convainc son adversaire de sortir de sa réserve initiale à gauche par des sollicitations empreintes de douceur. Redondos inversés, molinetes puis manoletinas et enfin une entière qui libère l’ovation. Trois descabellos sont tout de même nécessaires. Peu importe, les pañuelos dégoulinants sont majoritaires. L’oreille du bon Dos Hermanas est accordée et Tomasito est heureux. Il invite la jeune ganadera à participer à son succès dans l’ultime vuelta de la Féria de Pâques 2009.
La page pascale arlésienne est tournée, la temporada ne fait que commencer…

Photo : Tomasito a invité la ganadera lors de sa vuelta.



Le reportage Vidéo de la novillada

reportage vidéo de la novillada - www.corrida.tv (56,4 Mo)





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