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| Temporada : Féria de la Crau : Pas de trophée pour une novillada sans alégria. (Reportage Video des meilleurs moments) |
| (25/04/2009) |
Samedi 25 Avril, St Martin de Crau.
Temps nuageux - 1/2 arène
Commentaire de Jacques Massip.
UNE TARDE DE PEU DE COULEURS.
Un des intérêts essentiels de cette novillada concernait les PABLO ROMERO devenus PARTIDO DE RESINA. Cette ganadería a bien du mal à continuer à honorer sa réputation. Ces novillos étaient donc très attendus en ce premier jour de la Féria de la Crau. Que peut-on en penser ? Les optimistes y ont peut-être décelé les prémices d’un réveil de la caste, notamment pour le 5ème exemplaire, quatre fois présenté au cheval. Les autres retiendront surtout un manque de force qui fait douter les toros, amenuisant l’expression de leur bravoure et de leur noblesse.
D’une façon générale, ils étaient tous d’une belle morphologie, avec une belle variété de robes. On a pu voir des cardeños claro et oscuro, des salpicados et des negros. Plus précisément, dans les dominantes de leurs comportements positifs on a remarqué le port de tête haut, la bouche fermée, l’intérêt porté au leurre et des intentions franches.
Pour les points négatifs, avant tout le manque de pattes, cause de nombreuses chutes et une certaine inégalité. Le 5ème montra effectivement des qualités, mises en exergue par une mise en suerte à grande distance du cheval. Ceci nous valut d’admirer un beau galop, lors d’une troisième et d’une quatrième rencontre avec le groupe équestre. On ne peut cependant pas ignorer que ce novillo n’a pas assumé l’acier, faisant demi-tour dès sa morsure.
Seule les 3ème et 5ème novillos eurent droit aux applaudissements.
Les toreros de leur côté eurent du mal pour convaincre une assistance assez froide et cependant juste et bien disposée. Seul, PABLO LECHUGA prit l’initiative d’effectuer une vuelta à l’issue de sa lidia avec le 5ème novillo, finalement approuvée par le public. C’est lui qui recueillit les signes les plus gratifiants et les plus évidents lors de la sortie des toreros. Ce qui est dans l’ordre des choses, ce jeune Espagnol sut s’ajuster aux conditions des toros avec une certaine esthétique et quelquefois même des gestes profonds.
JOSE CARLOS VENEGAS, salut au tiers et silence, fit son travail, s’appliqua même, mais sans relief particulier.
On attendait PATRICK VILLEBRUN, maintenant appelé PATRICK OLIVER. Le Français du jour eut du mal à trouver l’implication juste. Pour sa défense, il est vrai que l’on pouvait pressentir chez les Partido de Resina un fond de caste qui demandait d’être provoqué, quelque chose à aller chercher, à extirper dans le défi. Défi, d’autre part, qui ne pouvait être relevé par le manque de force des novillos. Patrick parut calme, trop calme, manquant de dynamisme. Ce n’est pourtant pas sur cette course qu’il peut être jugé et nous l’attendons sous un jour plus favorable prochainement.
Le reportage Vidéo de la novillada
 reportage vidéo de la novillada - www.corrida.tv (33 Mo)
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