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Temporada : Féria de la Mer - Enrique Ponce Triomphe, Javier Conde et Juan Bautista coupent une oreille (Reportage Vidéo)
(01/05/2009)
Beau temps avec un peu de vent, arènes pleines.
Le cartel réunissait :
Enrique Ponce qui coupe deux oreilles à son deuxième adversaire et sort en triomphe,
Javier Conde qui coupe une oreille à son deuxième adversaire,
Juan Bautista qui coupe également une oreille à son deuxiè
me adversaire.
Les toros provenant de la ganaderia Juan Pedro Domecq.
A Noter : Première présentation d'Enrique Ponce à Palavas.




Féria de la Mer - Le reportage Vidéo de la Corrida

Féria de la Mer reportage vidéo de la Corrida - www.corrida.tv (60,7 Mo)




Palavas, 1er Mai 2009.

QUATRE OREILLES POUR UN CARTEL DE LUXE.
Commentaire de Jacques Massip.

Pour honorer le travail, il convient, ce jour, de le chômer. L’adhésion citoyenne allait-elle conduire à la suspension des faenas ? Citoyens, les trois premiers toros de JUAN PEDRO DOMECQ l’étaient alors particulièrement, les trois suivants laissant quatre de leurs oreilles à promener lors des vueltas.
Quatre oreilles donc pour les maestros, les hommes ont quand même pas mal travaillé.

A tout seigneur, tout honneur. Bientôt vingt ans d’alternative, une quarantaine de toros graciés, Monsieur ENRIQUE PONCE est encore sorti a hombros, après une entrée tête nue. Moment insolite, Ponce traverse la piste lors du paseo, montera à la main, comme il se doit, comme un jeunot. Cette convention est quelquefois volontairement oubliée par certaines figuras se produisant pour la première fois dans une arène de catégorie modeste. Mais Enrique Ponce est maestro au sens plein du terme, il dispose donc de ce critère de la noblesse qu’est l’humilité, dont on voit encore le signe lors de ses demandes de changement de tercio à l’adresse du palco, se découvrant là aussi pour solliciter et remercier. A méditer par ceux qui prétendent au statut de figura, il ne suffit pas de couper les oreilles.
Le torero valencián dut se contenter d’un salut au tiers sous l’ovation, à l’issue de sa première prestation. Devant un adversaire à ménager, il sut en faire oublier la faiblesse en maintenant jusqu’à son terme l’intérêt d’une faena qui s’épanouit dans des redondos à la rondeur parfaite.
Son second toro, aux allures de novillo, fut l’objet d’une surveillance digne d’un garde du corps. Surtout lui éviter trop de déperdition d’énergie ! L’œil du maître a jugé avec pertinence le potentiel de deux oreilles. La concrétisation n’était que formalité. Ponce toréa sans forcer son talent, c’est-à-dire très bien. Il lui a suffi de donner confiance à son Domecq dans un premier temps et d’en récolter les fruits dans un second. Un muletazo, palo contre la cuisse et descendu très bas, réduit à un arrondi du poignet, a dû s’imprimer sur la rétine des aficionados : un petit bijou qui à lui seul pouvait justifier deux pavillons. Comme il le fait quelquefois, le maestro a poursuivi son œuvre après s’être saisi de l’épée de mort. Quelques circulaires supplémentaires précédèrent une demi-lame, due à la retenue du toro. Deux oreilles et une unanime acclamation.

JAVIER CONDE n’aima guère ce Domecq aux allures de manso, en retenues et en jaillissements. Pourtant, tout avait bien commencé. Ce toro, qui s’interposait entre lui et la Présidence au moment de la demande d’autorisation, il l’avait cueilli au vol par des naturelles opportunes. Une passe de la firma à la façon du chef avait confirmé l’espoir. Hélas, de courte durée ! Le reste ne fut que reculs et changements de main en recherche de solutions. Avec un toro non soumis, l’estocade ne pouvait être que laborieuse et elle le fut jusqu’à la bronca.
Javier l’artiste devait donner une suite aux évènements susceptible de le réconcilier avec l’assistance. Et ceci est tout à son honneur, il y parvint en se faisant violence. Il attendit vainement l’approbation de son adversaire afin qu’il devienne collaborateur. Mais ce dernier était plutôt neutre, ni pour ni contre. Pas suffisamment contre pour dissuader le torero, pas suffisamment pour pour l’inspirer. Il fallait donc forcer la suerte. Conde s’éloigna pour mieux se rapprocher à petits pas sur la pointe des zapatillas. Le public réagit favorablement, le sombre et brillant Malagueño est un affectif, il récidiva donc. L’acclamation qu’il reçut l’obligeait à ne plus décevoir. L’estocade devait passer, elle passa et libéra l’oreille. C’est la montera sur le corazón qu’il effectua sa vuelta… en affectif.

Les pieds profondément enracinés, JUAN BAUTISTA donna ses premiers capotazos. Le tissu enrobait l’animal, le captait. Bon début. Le vent, bien que léger, nécessita de mouiller la muleta. Un « Ne bouge pas, je reviens ! » fit rire le public. Le toro paraissait d’accord, le rendez-vous était pris. L’Arlésien manifesta du pouvoir sans exercer trop de pression. Pourtant, il commit l’erreur de trop prolonger la faena, le toro ne vint pas sur l’appel de la main gauche au moment de l’estocade, ce fut l’échec à la mort. La corrida serait-elle une science exacte ? Une série de trop et tout se désorganise.
Le dernier Domecq fut accueilli à genoux. Les véroniques templées et bien ajustées lancèrent la confrontation. D’un comportement inégal, le toro posa des problèmes pour construire l’accord. Le leurre fut souvent « enganché ». Juan Bautista rétablit la situation en se croisant largement. Metisaca puis une entière. L’oreille fut tout de même accordée. La Présidence résista à la pétition minoritaire d’un second trophée.

Deux corridas en une seule, avec une seconde partie plus féconde, tant du côté toro que torero. Le public est sorti des Arènes El Cordobes satisfait. Un autre cartel de luxe est à suivre dans une semaine, le 8 Mai, pour une édition tout aussi prometteuse, avec à l’affiche les SANTIAGO DOMECQ, pour JULIO APARICIO, EL JULI et CESAR JIMENEZ.














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