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Temporada : Féria de Nîmes - 1ere Corrida de la Féria - JJ Padilla; Rafaelillo et Juan Bautista n'ont pas pu ravir le moindre trophée. (Le reportage Vidéo)
(27/05/2009)
Féria de Nîmes - 1ere Corrida de la Féria
Beau temps, très venteux, 1/2 arène

Le cartel réunissait JJ Padilla; Rafaelillo et Juan Bautista face à des toros Miura
Corrida sans attrait, aucun des matador n'a pu ravir le moindre trophée (le vent, et les toros ne servant pas cette course).

Photo : le 6ème exemplaire de la course



Féria de Pentecôte- Le reportage Vidéo de la Corrida

Féria de Pentecôte reportage vidéo de la Corrida - www.corrida.tv (49,6 Mo)



FERIA DE PENTECOTE A NIMES : LES MIURA GARDENT LEURS OREILLES, A DEFAUT DE LEUR PRESTIGE.
Commentaire de Jacques Massip.

Première satisfaisante pour JUAN BAUTISTA, belle démonstration de courage et de professionnalisme de RAFAELILLO, PADILLA en forme moyenne.

Avant que ne s’ouvre la porte des cuadrillas pour libérer le paseo, plusieurs questions circulent dans les tendidos, à propos des toros, de Jean Baptiste, de Padilla, du vent…
Questions légitimes concernant les Miura, autant auréolés qu’enfermés dans leur encombrante réputation. Mais aussi la pertinence du risque pris par l’Arlésien, l’état d’efficience de Padilla malmené par un Palha à Alès trois jours auparavant et souffrant d’une subluxation de l’épaule droite, le mistral toujours loquace à Nîmes mais devenant loggorhéique les jours de corrida.

Les toros d’abord. Le premier, 552kg, de peu de force, sur la défensive, silence. Le deuxième, 535kg, du même acabit mais en plus faible encore, sifflets. Le troisième, 558kg, fuyard mais avec plus de moteur, noble à la muleta, quelques applaudissements. Le quatrième, 561kg, de plus de présence bien que de force réduite, donnant plus de jeu, applaudissements. Le cinquième, 602kg, le plus difficile de tous, très dangereux, applaudissements. Le dernier, 584kg, a donné un certain jeu, ayant tendance à raccourcir sa charge, quelques applaudissements.

Padilla, retenu à l’infirmerie, avait dû laisser à Cesar Gijón son second Palha à Alès. Ce jour, apparemment, l’épaule tient le coup et c’est le vent qui s’impose avant tout en tant que problème. Son Miura, lui, de belle apparence, s’agenouille dès le contact avec le cheval, acceptant bien le fer par ailleurs, mais sans dynamisme. Le second tercio avec le maestro pour acteur est exécuté dans un souci de précision et même avec une certaine élégance. La faena, réduite à sa plus simple expression, laisse surtout la place à la verve du mistral qui joue avec les leurres, tantôt les plaçant à l’horizontale, tantôt les enroulant autour du corps du torero, comme le ferait un maestro chinois pour confectionner un nem. Entière et descabello. Silence aux deux protagonistes.
Applaudissements à l’entrée du second adversaire du « ciclón de Jerez ». Ce toro n’humilie pas vraiment mais répond bien aux toques. Peser sur lui, le soumettre, Padilla s’y emploie, d’abord de sa superbe voix barytonée, puis en tentant d’allonger la charge, muleta sous le mufle au départ de chaque charge. En d’autres circonstances, le maestro aurait mieux tiré parti de son Miura. Les manoletinas venues tout droit du Manège enchanté en guise de conclusion. Entière tombée sur un recibir d’opportunité. Pétition minoritaire, salut au tiers.

Deux largas de rodillas en guise d’accueil : Rafaelillo décide d’ignorer les difficultés. A l’issue du tercio de varas, le toro n’est plus qu’un figurant auquel l’énergie du torero ne suffit pas. A l’impossible, nul n’est tenu. Une magnifique entière, remarquable de générosité, témoigne du professionnalisme du natif de Murcia. Sifflets à l’arrastre.
Rafaelillo est malchanceux au sorteo. Ce Miura de 602 kg est le plus difficile de la tarde. Ses manières sont pour le moins assassines. A plusieurs reprises la corne frôle le visage. Notre homme est un combattant, il ne renonce pas, prenant en compte en même temps les contingences taurines et météorologiques, il baisse la main au maximum pour tenter encore. Le public lui en est reconnaissant et c’est justice, car c’est sa vie que Rafaelillo se joue à chaque passe. Pinchazo en gardant l’épée, puis entière en se jetant entre les cornes. Le toro est applaudi tandis que le diestro salue sous l’ovation.

Palmitas d’encouragement pour Juan Bautista. Le Miura préfère le chiquero au capote. Comme ce lieu est un peu moins venté, c’est donc là que se situera toute la rencontre. Profitant d’une certaine mobilité de son adversaire, l’Arlésien, sans complexe, entre rapidement dans un bon rythme. Toreo à mi-distance. La faena est tonique, plaisante, le diestro paraît toréer dans le plaisir. Il alterne le travail des deux mains. Son toro participe bien et sa charge n’est pas vicieuse. Tout va bien jusqu’à l’estocade qui ne passe pas, pas plus que le descabello. Salut au tiers.
Cette désillusion avec l’épée n’influence pas la détermination de Jean Baptiste. Au contraire. Il se jette à genoux pour une larga cambiada suivie de capotazos ajustés. La faena est à l’image de la précédente avec un bel engagement du maestro. Sa motivation est telle qu’il s’en trouve par moments entraîné par un excès de précipitation. Il paraît en mesure de couper une oreille d’autant que l’épée prend le bon chemin, mais c’est alors au descabello qu’il se fourvoie (trois essais). Ovation au torero.

Nous n’avons pas assisté à une grande Miurada, mais nous pouvons retenir l’engagement de Juan Bautista et la noble détermination de Rafaelillo. La Féria ne fait que commencer.













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