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Temporada : Féria de Pentecôte - 2 ème Corrida de la Féria - El Juli et Sébastien Castella triomphent avec panache. Reportage vidéo
(28/05/2009)
Beau temps , venteux Arènes pleines.
Le cartel réunissait Julio Aparicio, El Juli et Sébastien Castella face à des toros de Zalduendo.

El Juli coupe 2 orelles à son premier et une à son second.
Sébastien Castella coupe deux fois les deux oreilles.
Julio Aparicio aplaudisssements et silence.

Photo : Triomphe des deux toreros



Féria de Pentecôte- Le reportage Vidéo de la Corrida

Féria de Pentecôte reportage vidéo de la Corrida - www.corrida.tv (76,6 Mo)


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NIMES, FERIA DE PENTECÔTE- 2ème FESTEJO-
Commentaire de Jacques Massip.
EL JULI et SEBASTIEN CASTELLA triomphent avec la manière, avec la précieuse collaboration des ZALDUENDO.

Vent très atténué, toujours grand soleil. Présence de l’équipe féminine championne d’Europe de hand-ball dans les Arènes.
Bonne corrida de Zalduendo, faible au cheval mais donnant beaucoup de jeu à la muleta. Ils furent tous très applaudis à l’arrastre, sauf le 4ème destiné à Aparicio, qui fut sifflé.
Aparicio en rouge et noir, ovation et bronca.
El Juli en violet et or, 2 et 1 oreilles.
Sébastien Castella en tabac et or, 2 et 2 oreilles.

Castella, 4 oreilles et El Juli, 3 oreilles, ont donné l’impression de poursuivre leur solo de la dernière Féria des Vendanges. Du moins, l’esprit qui les animait lors de ces évènements paraissait toujours là, les disposant au mieux pour le plus grand plaisir de l’assistance qui garnissait les Arènes aux 9/10èmes. Deux insatiables des toros, deux avides de succès, deux rivaux dans toutes les grandes plazas de la planète taurine, réunis dans le cœur du public nîmois.
L’un et l’autre sont présents réellement, de la sortie du toro à l’ultime coup d’épée et notamment durant les piques, où ils veillent à ce que soit conservée l’intégrité de leur adversaire. Outre le talent, la volonté et l’exigence caractérisent ces maestros aux visages de chérubins.

Toujours très tonique, entrant immédiatement dans le vif du sujet, El Juli s’est offert une promenade de santé avec son premier Zalduendo, très maniable. Il joua d’abord à faire passer et repasser le toro frôlant son abdomen, pour brusquement s’éloigner pour le citer de loin puis revenir le « scotcher » à sa muleta et lui faire décrire des arcs de cercles prolongés. Redondos inversés triplés pour terminer. Entière sur un volapié très engagé. Deux oreilles tombent, les premières de la Féria.
Son second toro était à considérer avec plus d’attention, El Juli devait donc le toréer sur un autre registre. Aucun problème, il n’y a qu’à demander. Beaucoup de variété et de subtilité dans une faena moins grand public, destinée plus aux aficionados. Des gestes étonnants, comme ces naturelles servies avec l’avant-bras reposant sur le palillo, comme accoudé, pour être plus en symbiose avec l’animal ou cette mise en suerte au cheval avec le capote en tablier, d’une douceur remarquable. Une entière un peu derrière, suivie d’un descabello, pour une oreille de plus.

Le toreo de Sébastien Castella a encore gagné en maturité. Parmi les hauts faits de sa prestation, la lenteur, autant dans l’exécution de la passe que dans sa préparation, mais aussi lors de ses déplacements, s’empara du public de façon prégnante. Une lenteur qui habite le silence et le densifie. Une bouffée d’air venu de Séville remplaçait le mistral nîmois.
Un splendide changement de mains, de la droite vers la gauche, le toro collé au ventre, au ralenti, en réponse au Juli, dans le même langage. Plusieurs redondos inversés, une séquence entre les cornes comme le torero l’affectionne, une superbe trinchera…Une entière, suivie d’un descabello en insistant. Deux oreilles.
Castella prit posément la mesure de son second Zalduendo. Pour celui-ci encore le temple allait être maître d’œuvre. Entrée en matière par des statuaires, le toro appelé de très loin. La faena prit corps au centre du ruedo, remarquable de suavité. Jusqu’aux derniers muletazos au contact même de l’animal, elle n’a cessé de tenir en haleine le public. Un pinchazo compensé par une entière foudroyante et deux oreilles de plus. « Torero ! Torero ! » Les gradins sont debout.

Le chef de lidia, Julio Aparicio, très ovationné à l’issue de son premier combat, ne put trouver de solution au problème que son second adversaire, un cornialto âgé de cinq ans et demi, lui posa. C’est sous la bronca qu’il quitta le lieu, comme c’est souvent le cas pour les artistes en mal d’inspiration.

Les Zalduendo au cheval eurent plus à faire à des acupuncteurs qu’à des piqueros, mais firent preuve de beaucoup de noblesse par ailleurs. Le public ovationna longtemps les deux auteurs des sept trophées brillamment récoltés.













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