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Temporada : Féria de Nîmes - 3ème corrida de la Féria : Triomphe pour tous ...Sublime Jose Tomas, Merveilleux Javier Conde, Excellent Matias Tejela, Extraordinaire lot de Garcigrande avec un toro gracié. Reportage vidéo
(29/05/2009)
Temporada : Féria de Nîmes - 3ème corrida de la Féria
Beau temps avec du vent, Arènes pleines
Le cartel réunissait Jose Tomas, sublime, qui triomphe et coupe trois oreilles, Javier Conde qui triomphe lui aussi, coupe une queue et gracie son 2ème toro et Matias Tejela excellent également qui coupe 2 oreilles. Extraordinaire lot de Garcigrande.
José Tomas a été magnifique de temple et de douceur.
Merci à tous c'était merveilleux.

Photo : Vuelta triomphale

Compte-rendu en ligne prochainement



Féria de Pentecôte- Le reportage Vidéo de la Corrida

Féria de Pentecôte reportage vidéo de la Corrida - www.corrida.tv (60,2 Mo)


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NIMES, FERIA DE PENTECÔTE, Vendredi 18h.
Commentaire de Jacques Massip.

NOUVELLE TARDE TRIOMPHALE, 7 OREILLES + 1 QUEUE + 1 INDULTO, pour CONDE, TOMAS, TEJELA et les GARCIGRANDE.

Il n’existe pas d’indulto intégralement approuvé et il en est de même pour les récompenses maximales (le rabo). Quelques aficionados se démarquent au nom d’une compétence de jugement auto-autorisée qui les place au-dessus de la plèbe. Peut-être n’ont-ils pas tout à fait tort, c’est un fait que l’abondance nuit et provoque une sorte de culpabilité plus ou moins consciente. C’est la succession de réussites qui, quelque part, pose problème. Le même évènement pris séparément serait unanimement admis. La tarde de ce vendredi entre dans ce cas de figure ou de… figuras.
Avant de relater brièvement les exploits humains, un hommage au bétail s’impose. Globalement, les GARCIGRANDE ont offert un spectacle plein d’intérêt. Très loin d’être tous faciles, chacun disposait de caractéristiques propres à mettre les toreros dans des conditions d’obligation, sans pour autant fermer le jeu. Certains très nobles, d’autres compliqués, mais tous solides sur leurs pattes. C’est LANERO, le 4ème, qui eut droit à une seconde vie après celle de l’arène, un negro de 448 kg, plein de générosité et de belles attitudes convenant parfaitement au toreo « condesque ».
Un Javier CONDE égal à lui-même, qui fâcha grandement le public, avec un premier adversaire qui bascula le groupe équestre en guise de préambule. Conde donne ses premiers derechazos aux barricades, les convulsions qui agitent son bras libre sont un bon signe : la fébrilité est présente. Mais que reproche le Malagueño à ce toro ? Lui seul le sait. .. Il va chercher l’épée pour en user déplorablement. Les gradins sont furieux.
José TOMAS = évènement d’exception. C’est pour lui, et il en est de même dans toutes les plazas où il se produit, que le « no hay billetes »est affiché vraiment. Le personnage est d’autant plus secret qu’on le médiatise. Son toreo est très simple et pourtant indéfinissable. Il coupe les deux oreilles de son premier toro au comportement incohérent et contesté par le public. Difficile, ce toro ? Quelle idée ! La ceinture et le poignet du maestro paraissent en concurrence dans une course à la perfection. Pureté des tracés. On dirait que ce qui se passe en piste n’est que l’épiphénomène de ce qui s’est déjà joué en lui. Le présent est de l’ordre du souvenir. Deux oreilles.
Matias TEJELA fait partie de ces jeunes toreros aux dents longues, en embuscade derrière les Juli, Castella et Perera, prêt à surgir. Son toro est une véritable fusée, tant mieux, le torero va pouvoir montrer son pouvoir. Ses derechazos sont très longs, bien cadencés. Le travail à gauche est du même cru. Le pouvoir est manifeste, c’est alors au cours d’une passe dans le dos qu’il est mis en difficulté et désarmé. C’est donc sur cette même figure qu’il terminera sa faena, mais cette fois dans la réussite. Deux oreilles, comme quoi tempérament et volonté permettent aussi le succès.
Quatrième toro, le second pour CONDE. Celui-ci a vu. La leçon donnée par TOMAS et la fougue de TEJELA le font se souvenir que lui aussi est torero. Le Garcigrande, qui a bien supporté deux belles piques bien dosées, est excellent, ce qui lui vaudra la vie. La fébrilité annoncée à son premier a maintenant investi tout le maestro. Tout peut commencer et finir dans l’apothéose. Entre temps, ce sont une belle entame gauchère, les variations de distance, les circulaires enchaînées, les déplacements sur la pointe des zapatillas, en bref tout ce qu’on connaît mais que tous, et l’artiste lui-même, redécouvrent. Le Malagueño paraît stupéfait et le public étonné de sa stupéfaction. Lanero est indulté et CONDE soulagé offre un supplément fleuri, avant de simuler l’estocade avec une main transmettant un baiser. Deux oreilles et la queue symboliques.
L’évènement est d’importance et il est difficile d’y donner une suite. Mais pas pour José TOMAS. Pourtant, ce toro est compliqué, difficile à fixer. Les muletazos limpides se succèdent mais le maestro doit s’y employer. Il prend possession du centre, y attend la charge qu’il dévie à l’extrême limite. Un autre registre de sa science est démontré. Le phénomène TOMAS n’est pas sans fondement. Une oreille supplémentaire qu’il paraît particulièrement apprécier.
Le dernier Garcigrande est tout aussi difficile. Il va falloir encore se battre. TEJELA en est tout à fait capable. Il reprend les fondamentaux, se croise, torée vers le bas le plus possible, calme le jeu, avec un toreo à mi-distance. L’animal a gardé toute sa violence, jusqu’à l’estocade, pinchazo suivi d’une entière. Pas d’oreille, mais énorme ovation.

Il y avait ce jour trois grands toreros, face à de vrais toros de combat. La course n’a cessé d’être passionnante. Les triomphes se suivent, sans se ressembler.












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