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| Temporada : Féria de Nîmes - 7ème Corrida de la Féria (la 6ème annulée) Antonio Barrera coupe 2 oreilles, Miguel Abellan coupe une oreille. Reportage vidéo |
| (31/05/2009) |
Féria de Nîmes - 7ème Corrida de la Féria, la corrida de 11h étant annulée, de fortes pluies s'étant abattues rendant la piste impraticakle.
Beau temps, arènes presque pleines.
Le Cartel réunissait Miguel Abellan, Antonio Barrera et Marc Serrano face à de décevants toros de Robert Margé.
Miguel Abellan coupe une oreille à son premier toro
Antonio Barrera coupe une oreille à chacun de ses adversaires.
Marc Serrano n'a pas démérité, mais n'a pas pu défendre ses chances, héritant du plus mauvais lot.
La corrida a été intéressante, les 3 matadors ont fait preuve de beaucoup de courage et de détermination.
Féria de Pentecôte - Le reportage Vidéo de la Corrida
 Féria de Pentecôte reportage vidéo de la Corrida - www.corrida.tv (65,7 Mo)
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Féria de Pentecôte, Nîmes.
Commentaire de Jacques Massip.
Dimanche 18h.
ANTONIO BARRERA EN GUERRIER COUPE UNE OREILLE A CHACUN DE SES TOROS. UN TROPHEE POUR UN MIGUEL ABELLAN PLEIN D’AUTORITE. IMPOSSIBLE LOT POUR MARC SERRANO. LES TOROS DE ROBERT MARGÉ N’ONT PAS EU UN COMPORTEMENT A LA HAUTEUR DE LEUR APPARENCE.
Le soleil était de retour, tout penaud de sa démission matinale, décidé à se faire pardonner en redoublant d’intensité, du moins pour un temps seulement.
Rien à redire sur leur présentation. Bien proportionnés, des armures impressionnantes, les MARGÉ étaient superbes. Quant à leur comportement, c’était une autre musique, plutôt cacophonique celle-là.
ABELLAN, peu impressionné, très calme, bien en appui sur les reins, montra de l’autorité dès la réception de son premier toro. Celui-ci raccourcit rapidement sa charge avant de rechercher les tablas. Rien ne put empêcher la faena d’aller a menos. Entière en bonne place et salut au tiers. Avec son second, cornialto, le Madrilène confirma ses dispositions, son assise autorisant le déploiement de sa gestuelle. Il usa particulièrement de la main gauche sur le meilleur Margé de la tarde, composant une faena intéressante grâce à son métier. La mauvaise estocade n’empêcha pas l’oreille.
ANTONIO BARRERA est un dur, on le savait. Il ouvrit le débat par une larga cambiada. Avec un toro peu glorieux au tercio de varas et refusant de considérer les appels sur sa corne gauche, le Sévillan montra une densité de présence en Cerbère du sitio. Plusieurs passes dans le dos opportunes, sans rupture de rythme, en cours de faena. Demi-lame, une oreille. Avec le suivant, il fallait fuir ou accepter la bagarre. La deuxième proposition allait de soi. La corne frôla souvent son visage. Peu importe, Barrera ne cessa de se croiser sous l’ovation. Une autre oreille, malgré des difficultés à l’épée.
MARC SERRANO ne put concrétiser les espoirs qu’il plaçait dans cette corrida. Sa déception était visible. Il salua néanmoins par deux fois. Son premier aux cornes très ouvertes transmettait peu. Le Nîmois tenta de provoquer son intérêt par des cites de loin, puis à mi-distance, sans parvenir à lier les passes. Quelques naturelles quand même, de bonne facture, avant des signes de faiblesse irrémédiables du toro. Entière d’effet rapide au troisième essai. Le dernier Margé était aussi le dernier de la classe. Il prit querencia, indifférent à toute sollicitation. Serrano tenta de le convaincre, avec professionnalisme, de sa condition de toro de lidia, mais en vain. Bien difficile de concevoir des solutions devant les problèmes posés par ces deux toros.
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