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Temporada : Féria de Nîmes 9ème Corrida de la Féria Sébastien Castella coupe 4 Oreilles. Miguel Angel Perera coupe deux oreilles. Reportage Vidéo
(01/06/2009)
Féria de Nîmes 9ème Corrida de la Féria
Beau temps, Arènes pleines.

Le cartel réunissait Sébastien Castella et Miguel Angel Perera dans un mano a mano face à 4 Toros de Domingo Hernandez et 2 Toros de Garcigrande.

Sébastien Castella coupe 2 oreille à son deuxième et à son troisième toro.
Miguel Angel Perera coupe une oreille à son premier et une oreille à son deuxième.




Féria de Pentecôte - Le reportage Vidéo de la Corrida

Féria de Pentecôte reportage vidéo de la Corrida - www.corrida.tv (62 Mo)


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Féria de Pentecôte, Nîmes- Lundi 1er juin, 17h30.
Commentaire de Jacques Massip.

6 OREILLES COUPEES POUR LA CORRIDA DE CLÔTURE SUR DES DOMINGO HERNANDEZ ET DES GARCIGRANDE SANS FLAMME,
4 pour CASTELLA et 2 pour PERERA, un peu en dessous de son talent habituel.

Quatre à deux, le score sous cette forme footballistique, s’il reflète le résultat de la compétition entre les toreros, ne rend pas compte du résultat des toros. Or, ceux-ci sont responsables du relatif manque de panache de cette ultime tarde. Sans personnalité, ils n’ont pas offert la substance nécessaire que requiert tout ouvrage. Sébastien CASTELLA (en lait fraise et or) avec quatre oreilles, contre seulement deux pour PERERA (en sirop de grenadine et or), sort vainqueur d’un mano a mano présenté comme un œil pour œil, dent pour dent. Le Biterrois possédait ce jour de plus grandes réserves d’influx nerveux. Peut-être l’habitude en est-elle la cause. En effet ce torero fait l’objet d’une véritable pulsion généralisée de comparaison. Juan Bautista, El Juli, Miguel Angel Perera… qui sera le suivant ? Ces manœuvres médiatiques, chargées de faire monter l’intérêt afin d’en bénéficier, ne portent pas en elles-mêmes beaucoup de signification. Seul le tête à tête torero toro, le moment venu, a du sens, le reste étant tributaire de trop de paramètres pour signifier autre chose que de la subjectivité. Cette remarque n’élude pas pour autant une considération des dispositions de chacun dans le contexte du mano a mano.
La pluie pascale nous avait privés de PERERA à Arles et sa présence en était d’autant appréciée. Ce maestro qui s’est épanoui assez soudainement, dispose d’un aguante et d’un pouvoir de persuasion sur les toros remarquable. Il est, de plus, régulier dans le maniement de l’épée. Ce jour, pourtant, bien que très motivé, il ne parvint pas à disposer de cet indéfinissable qui fait décoller une faena. Mais il faut bien le dire, les deux toreros ne furent pas servis par des adversaires qui, sans être mauvais, étaient dépourvus de vibrations.
PERERA pourtant commença bien. Pieds enracinés, conservant une parfaite immobilité, il prolongea les va-et-vient avec autorité. Puis il utilisa au mieux sa grande taille pour offrir notamment d’amples naturelles, plusieurs circulaires dans les deux sens, passes dans le dos sans rupture de rythme. Sur ses trois toros, le maestro fit état de la majesté de ses attitudes mais sans parvenir à s’accorder totalement. Deux incidents en témoignent, il se laissa déborder par son second toro sur un quite par gaoneras et subit de la part de son 3ème une cogida sévère. Rien pour autant qui puisse faire douter de l’évidence de son talent. Un trophée à chacun de ses deux premiers toros.
CASTELLA qui, à l’issue de cette féria, repart avec 8 oreilles dans son escarcelle, prit le temps d’un toro avant d’entrer dans son sujet et regagner toute sa quiétude. Bien soutenu par le public, alors il ne douta plus. Jouant à nouveau avec le temps, par deux fois poursuivant son travail à la muleta au-delà du premier avis, paraissant dans une confiance parfaite par avance du résultat de l’estocade. Il cita souvent sur la longue distance, alterna harmonieusement le travail sur les deux cornes et signa des redondos parfaitement rythmés en conservant la main basse. Le maestro français a gagné en fluidité, ce qui ne manquera pas d’être remarqué de façon plus probante encore avec du bétail de plus de transmission. Il eut l’honneur d’ouvrir la Porte des Consuls juste avant que ne se referment toutes celles de l’auguste amphithéâtre romain, du moins jusqu’au prochain rendez-vous, pour la Féria des Vendanges.







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