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Temporada : Féria de Nîmes 8ème Corrida de la Féria : Triomphe d'Andy Cartagena. Reportage vidéo
(01/06/2009)
Féria de Nîmes 8ème Corrida de la Féria, Corrida Equestre
Beau temps, Arènes pleines

Le cartel réunissait pour cette corrida équestre Andy Cartagena, Diego Ventura et Léonardo Hernandez face à des toros de Fermin Bohorquez.

Andy Cartagena coupe les deux oreilles de son second toro
Diego Ventura coupe une oreille à son premier toro
Leonardo Hernandez coupe une oreille à son second toro




Féria de Pentecôte - Le reportage Vidéo de la Corrida Equestre

Féria de Pentecôte reportage vidéo de la Corrida Equestre - www.corrida.tv (50,2 Mo)


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Féria de Pentecôte, Nîmes.
Commentaire de Jacques Massip.

Lundi 11h :
FACE AUX FERMÍN BOHORQUEZ, ANDY CARTAGENA COUPE DEUX OREILLES, DIEGO VENTURA ET LEONARDO HERNANDEZ OBTIENNENT UN TROPHEE CHACUN.

Mis en appétit par les quatre oreilles et la queue de P.H. de Mendoza, nombreux étaient ceux qui remplissaient les tendidos sous un chaud soleil, prêts à vibrer aux exploits de toreros cavaliers. Diego VENTURA, le rival incontestable de Mendoza, était là pour relever le défi lancé à deux jours d’intervalle. Lorsqu’on connaît la motivation permanente qui l’habite, on pouvait s’attendre à ce que celle-ci soit encore stimulée par le succès de son aîné.
On attendait donc Ventura et c’est CARTAGENA qui survint. Il fut l’auteur de deux très belles prestations, la première hélas gâchée par le rejon de mort. Sans cesse dans l’exigence, il sut faire changer le pouvoir de mains en transformant les charges du fauve en poursuite contrôlée jusqu’au temple. Mais le plus convaincant revint aux séquences au cours desquelles, citant par la tête du cheval, il aspira sur une longue distance, le toro « pris dans la canasta ». Toujours bien coloqué, il offrit, le reste du temps, un toreo classique et précis.
Diego VENTURA, emporté par l’effervescence de son tempérament, chercha à emballer la course, avec des quiebros et des pirouettes serrées, trop serrées, jusqu’au contact. Cependant, comment ne pas apprécier ce torero et ne pas s’associer à son afición, sa passion des chevaux, sa générosité, sa créativité ? Il mit pied à terre pour une ébauche de faena sur son second toro. Mais celui-ci manquait par trop de ressources pour nous permettre de profiter de cette curiosité. Oreille à son premier toro.
Leonardo HERNANDEZ, mince et tonique, opéra avec douceur, accueillant plus que ne provoquant les charges. Belles poses al violín des banderilles courtes et quiebros très orthodoxes. Oreille à son second. Mais lui aussi laissa toucher son cheval par le toro à plusieurs reprises.
Les rejoneadores actuels ont tendance à s’appuyer sur l’épointement des armures pour prendre des risques jusqu’à laisser atteindre leur cheval. Il ne faut pas perdre de vue qu’avec un toro intègre il y aurait blessure aussi bien grave, voire mortelle. Compter sur un artifice pour construire une faena n’est pas dans l’esprit de la fiesta brava. Toréer c’est faire avant tout avec ce qui caractérise un toro et non pas ce qui lui manque. Ceci dit, assurer la sécurité du cheval est souhaitable et à ce titre les pitones rognés sont admissibles, mais à condition de continuer à considérer le toro dans son intégrité et à le toréer comme tel.










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