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Temporada : Feria du Riz 2009 à Arles - Clavel-Blanco, toro de Maria Luisa Perez de Vargas prend cinq piques, remporte la corrida concours et permet à Lopez Chaves de couper une oreille. REPORTAGE VIDEO
(11/09/2009)

Feria d'Arles - 1ère Corrida de la Féria du Riz 2009



Beau temps, venteux en fin de course, 1/2 Arène
Bonne Corrida concours

Le cartel réunissait Lopez Chaves et Fernando Cruz face à des toros de Partido de Resina, Pieto de la Cal, Conde de la Corte, Maria Luisa Perez de Vargas, Celestino Cuadri et Hibert Yonnet. Sanchez Vara étant obligé de renoncer à cause d'une blessure (tendinite).
Clavel-Blanco, toro de Maria Luisa Perez de Vargas prend cinq piques, remporte la corrida concours très bien présentée et très agréable à suivre. Une vuelta posthume lui a été accordée.
Lopez Chaves coupe une oreille et remporte le trophée Nimeño II pour la meilleure faena.
Le Picador Juan Luis Rivas remporte le prix de la meilleure pique.
A l'issue de la couse un hommage a été rendu en piste à l'éleveur Arlésien Hubert Yonnet pour les 100 ans de sa ganaderia.
A souligner la qualité des toros présentés.



Le reportage video de la corrida concours de la Féria du Riz à Arles


Féria du Riz - Corrida Concours - www.corrida.tv (75,9 Mo)

































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11 septembre 2009, FERIA d'ARLES. Commentaire de Jacques Massip.

IMPRESSIONNANT MARIA LUISA PEREZ DE VARGAS EN OUVERTURE DE LA FERIA.



Ils étaient bien trois, émergeant du patio et ne se retrouvèrent plus que deux après le salut au palco.
SANCHEZ VARA s'était volatilisé, transformant la course en mano a mano. Le ruedo arlésien serait-il un nouveau Triangle des Bermudes? Plaisanterie mise à part, connaissant le courage du torero de Guadalajara, on ne peut pas douter de la validité de ses raisons.
Ovation, oreille et silence pour LOPEZ CHAVEZ qui a pu compter sur ses qualités athlétiques et son métier, bien que desservi par le nombre réduit de ses actuaciones de cette temporada.
Moins physique, mais tout autant volontaire, FERNANDO CRUZ dut se contenter d'un salut, puis de deux silences.
Chaque toro a posé des problèmes spécifiques, ce dont le public peu nombreux du jour ne se rendit pas toujours compte. Les cavaliers eux aussi, eux surtout, ne furent pas à la noce, devant négocier des impacts d'une grande violence après de longues courses d'élan. JOSE LUIS RIVAS, avec le PEREZ VARGAS et RAFAEL LOPEZ devant le PRIETO DE LA CAL, tous deux jetés au sol par deux fois, ont risqué leur vie. Il fallait la compétence des chevaux de la cavalerie BONIJOL, pour faire face à six adversaires impressionnants de trapio.
Côté toros, les six étaient tous superbes de présentation. Le PARTIDO DE RESINA, 580kg, s'éteignit après trois piques. Le CONDE DE LA CORTA, 590kg, trois piques, préféra la muleta au peto. Le HUBERT YONNET, 540kg, trois piques, ne se livra que peu. Le PRIETO DE LA CAL, 605kg, quatre piques, bronco, mit à mal le groupe équestre par ses qualités de sprinter faisant de lui un véritable boulet de canon, mais il ne participa guère à la faena. Le CELESTINO CUADRI, 620kg, trois piques, en retenue, fut compliqué à la muleta.
Mais à tout seigneur, tout honneur. CLAVEL BLANCO de la ganaderia de MARIA LUISA PEREZ DE VARGAS, bouche fermée, respiration puissante, tête haute, regard dominateur, tout le corps frémissant, fort, brave, noble, infatigable, a dominé de toute sa classe ses congénères et par ces qualités, les hommes qui ont croisé son chemin. Il a, à la fois, embrasé et écrasé la corrida. Rien de péjoratif dans ces propos, Domingo Lopez Chavez qui eut l'honneur de le combattre, a fait ce qu'il a pu et n'a pas démérité. Mais le héros du jour était Clavel Blanco.
Ceux qui aiment les toros et étaient présents lors de cette tarde d'ouverture ont été saisis, troublés même, par l'émotion invasive de l'instant. Ce sont ces moments qui justifient pleinement la corrida. Dans sa finca, Clavel Blanco aurait été un toro parmi les autres, programmé pour assurer ses fonctions physiologiques et laisser filer les jours, tous identiques. Dans le ruedo d'Arles, il s'est autorisé à vivre et donc à exprimer totalement son potentiel de toro brave.Il n'aurait, à voir son alegria, donné sa place pour rien au monde. Nous prendrons comme signe sa mort, qu'il a choisie, après avoir longtemps résisté, au centre de la piste, comme un brindis.



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