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Tempora : Feria du Riz - Feria d'Arles 2009 : Triomphe de Matias Tejela, énorme José Maria Manzanares plébiscité par le public, excellent lot de Jandilla - REPORTAGE VIDEO
(12/09/2009)

Feria du Riz - Feria d'Arles 2009 - Corrida Goyesque



Beau temps, chaud, 3/4 d'arènes pour cette corrida goyesque qui a débuté par un superbe spectacle équestre et d'attelage mis en scène par Thierry Pellegrin et accompagné par la musique d'ouverture de Carmen de Bizet sous la direction de Rudy Nasi, l’orchestre Chicuelo et les choeurs de l’Ensemble Lyrique VOCE.
Une démonstration d'écarteurs landais et de recortadores a cloturé le spectacle.

Le cartel réunissait Julio Aparicio, Matias Tejela et José Maria Manzanares face à un excellent lot de Jandilla, bien présentés.

Pas de trophée pour Julio Aparicio
Matias Tejela coupe deux oreilles à chacun de ses adversaires.
Jose Maria Manzanares, extraordinaire à son second toro coupe une seule oreille malgré l'énorme pétition du public.
Mauvaise appréciation de la Présidence qui a refusé d'accorder une deuxième oreille.
Après la sortie en triomphe de Matias Tejela et à la forte demande du public, José Maria Manzanares a effectué une deuxième vuelta, Cette reconnaissance est finalement apparue plus importante qu'une deuxième oreille accordée par la Présidence.




Le reportage video de la deuxième corrida, corrida goyesque, de la Féria du Riz à Arles


Féria du Riz - Corrida Goyesque - www.corrida.tv (83,7 Mo)

































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12 septembre 2009, FERIA d'ARLES. Commentaire de Jacques Massip.

TRIOMPHE EGALEMENT PARTAGE, POUR MATIAS TEJELA 4 OREILLES ET... MANZANARES 1 OREILLE, FACE A DE BONS JANDILLA.



La faena donnée dans la lenteur, toute faite de subtilités esthétiques, reposée à souhait, vient de s'achever. En réponse à la multitude de mouchoirs, le président présente le sien, unique, qu'il entend visiblement priver de toute fratrie. Une oreille accordée. Mais l'affaire n'en est pas pour autant terminée. Les pañuelos du public sensible à l'art ne peuvent se résigner à retourner vers d'autres usages aussi utiles soient-ils. Leur insistance en une agitation qui s'intensifie paraît un instant interroger le président. Encouragé par ce signe discret, le public appuie sa demande vocalement. Le cœur du public fait suite au chœur lyrique avec plus de décibels et moins d'harmonie. Devant ce, le président se croise alors ostensiblement les bras. Plus de mains, plus de mouchoir et donc plus de trophée, ce qui donne encore plus de bronca. Cette équation spécifique de la corrida s'éternise sous le regard amusé du fils du « torero des toreros », assez satisfait de la tournure que prennent les évènements. Il sait bien qu'il est des absences de trophée qui laissent plus de traces que leur attribution. Alors dans ce cas tant mieux, merci monsieur le président! A l'issue de la sortie finale des toreros, MANZANARES se ravise et retourne sur ses pas, pour effectuer sous une énorme ovation, une vuelta surérogatoire. Une idylle vient de naître.
Déjà, avec son premier adversaire, le maestro avait annoncé la couleur. Ses actuaciones précédentes en France n'avaient pas permis d'apprécier tout son talent à sa juste valeur. Maintenant c'est chose faite. Sauf, bien sûr, pour certain président en recherche d'originalité...
MATIAS TEJELA a laissé lui aussi une excellente impression. Il fut lui-même bénéficiaire de la prodigalité de la même présidence. C'est peut-être ce que d'aucuns ont interprété comme un excès qui a été la cause de la mésaventure de MANZANARES, comme s'il était cherché le rétablissement d'une juste moyenne!
Toujours est-il que TEJELA de l'accueil de son premier JANDILLA, le capote tenu au niveau des rotules, à son ultime estocade, fut un déferlement de générosité . Il sut accorder son énergie à celle de ses deux bons adversaires. La libéralité permanente de ce torero suscite en retour celle du public. On se souviendra particulièrement de muletazos largos, tant à gauche qu'à droite, le tissu balayant la piste, ainsi que son engagement avec l'épée.
Et le chef de lidia? JULIO APARICIO ne connut pas le même bonheur. Il paraissait pourtant bien motivé, l'air moins anxieux qu'à l'accoutumée, plus déterminé. C'est bien ce qu'on vit à son premier toro, avec lequel il argumenta dans le plaisir, lui offrant la série gauchère la plus belle en dernière instance de sa faena. On peut regretter le peu de cas qu'en fit le public.
Les sifflets qui l'accompagnèrent lors de son combat avec son dernier Jandilla, il est vrai mal piqué, étaient de l'ordre de la décharge émotionnelle sur fond manichéen. Aussi, on ignora que ce toro refusait de répondre même aux capotes des banderilleros.

D'une façon générale, les Jandilla donnèrent du jeu et ils furent, à l'exception du quatrième hué, tous très applaudis à l'arrastre.

Cette corrida goyesque qui n'a pas manqué d'intérêt, fut précédée d'un riche spectacle en piste, mettant d'abord en scène hommes, femmes et chevaux dans une ambiance sévillane avant de laisser la place aux impressionnants recortadores, le tout sous les grands airs de Carmen bien servis par les talents conjugués de chanteurs lyriques et de l'orchestre Chicuelo II.



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