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Temporada : Feria du Riz Feria d'Arles 2009 : Roman Perez triomphe pour sa corrida d'alternative coupant trois oreilles - REPORTAGE VIDEO
(13/09/2009)

Feria du Riz Feria d'Arles 2009 Corrida - Alternative Roman Perez



Beau temps chaud, 3/4 d'arènes pour cette corrida d'alternative.

Le cartel réunissait Juan Bautista (Parrain), Sébastien Castella (Témoin) et Roman Perez qui prenait l'alternative face à des toros de Valdefresno bien présentés mais faibles.

Pas de trophée pour Juan Bautista
Sébastien coupe une oreille à son premier adversaire.
Roman Perez coupe une oreille à son toro d'alternative et deux oreilles à son second.

Romab Perez n'a pas raté le rendez-vous de son alternative. Il a su parfaitement tirer profit du meilleur lot de toros dont il a hérité pour sortir en triomphe.



Le reportage video de la dernière corrida de la Féria du Riz 2009


Féria du Riz - Corrida d'Alternative - www.corrida.tv (70,4 Mo)

































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13 septembre 2009, FERIA d'ARLES. Commentaire de Jacques Massip.

PRISE D'ALTERNATIVE TRIOMPHALE DE ROMAN PEREZ,



Il aurait fallu être bigrement costaud pour arracher l'oreille de « Marques » serrée très fort dans la main droite de ROMAN PEREZ, lors de sa vuelta à l'issue du combat avec son toro d'alternative.
Oreille qui allait être suivie de deux autres, parachevant la félicité du jeune maestro. Sa grande taille convient mieux esthétiquement dans la confrontation avec les toros adultes. Son allonge peut être utilisée complètement, permettant à ses adversaires, pour peu que la noblesse les habite, de se livrer pleinement. Un succès auquel le public s'associa bien volontiers. ROMAN PEREZ a eu de la chance au sorteo, chance qu'il a su utiliser, autant avec le capote et la muleta qu'avec l'épée, malgré quelques erreurs de colocacion, bien excusables en la circonstance. Romain a réussi son entrée dans la cour des grands avec la manière, suerte pour la suite.

JUAN BAUTISTA a pu constater encore une fois le peu de crédit qui lui est alloué en su tierra. La moindre occasion de reproche est utilisée pour le désavouer. Comment, dans de telles conditions, s'autoriser, donner le meilleur de soi? Son premier VALDEFRESNO déplaça largement le groupe équestre, puis reçut une seconde pique minuscule seulement pour satisfaire au règlement. Malgré ce, il fléchit à plusieurs reprises à la sortie des séries d'une faena technique. JUAN BAUTISTA eut le tort d'insister, ce qui lui fut reproché comme l'aurait été d'ailleurs l'inverse par les mêmes, une poignée de spectateurs bruyants qui ne disposent guère de compétences d'interprétation. Un quart de lame suivi d'un descabello. Salut au tiers. Les hostilités avec son second toro furent ouvertes genoux en terre. Après un brindis au public, le maestro choisit le terrain intime, puis la longue distance, et enfin servit de jolis derechazos à mi-distance. Hélas, le toro chuta très vite. Plus rien n'était possible. Sifflets à l'arrastre, salut au tiers pour le torero, le visage fermé.

Il fallait être suffisamment prés de lui pour entendre le soupir qu'il accompagnait d'un léger mouvement de tête latéral: SEBASTIEN CASTELLA est éprouvé par une longue saison. Son visage en porte le masque. Plus encore que la fatigue musculaire, l'usure nerveuse est redoutable, imposant quelques fractions de seconde de réaction en trop, désorganisant la belle mécanique et exposant au danger. Mais CASTELLA est un vrai torero. Son professionnalisme est exemplaire, il ne cherche pas d'excuse, sachant puiser dans ses ressources. Ce petit signe de lassitude était juste avant l'estocade de son second adversaire, atraversada. Sollicité par le public pour saluer, CASTELLA s'exécuta à contre-coeur, du callejon. Un vrai maestro, par la classe et dans l'esprit.
Auparavant, son premier toro avait été accueilli par une série de véroniques suivies de trois chicuelinas. Le ton était donné et la faena le confirma. D'abord des doblones un genou fléchi, pleins d'autorité, puis des appels de loin, acceptés par le Valdefresno, négociés en baissant la main et bien rematés du poignet. La suite donna l'occasion de voir les plus beaux derechazos de la tarde. Une séquence entre les cornes et enfin une entière longuement préparée, un peu derrière mais suffisante. Le public demanda deux oreilles. Le président qui avait refusé la musique lors de la faena, s'y opposa injustement. Comme la veille, le palco fut soumis à la vindicte populaire.

Cette course achevait le cycle des festejos de l'édition arlésienne de septembre 2009, qui s'est avérée éclectique avec des moments forts.



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