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Temporada : Feria de Nîmes - Feria des Vendanges 2009 - Première corrida de la Féria sans relief et sans trophée. (Reportage Video).
(17/09/2009)

Feria de Nîmes - Feria des Vendanges 2009



Beau temps chaud , 1/2 arènes pour cette première corrida de la Féria.
Le cartel réunissait Juan Jose Padilla (qui remplaçait Salvador Vega blessé), Antonio Barrera et Mehdi Savalli face à des toros d'Hubert Yonnet.

Malgré tous leurs efforts Juan Jose Padilla; Antonio Barrera et Mehdi Savalli n'ont pu récolter le moindre trophée, le toros s'éteignant et ne donnant pas de jeu après la pique.
A la fin de sa dernière faena Mehdi Savalli a été blessé par son toro alors qu'il essayait de le sortir de sa querencia ce qui ne l'a pas empéché de porter l'estocade. Mehdi a pris un coup de corne de 10cm dans le 1/3 supérieur du muscle de la jambe droite. Après des soins à l'infirmerie, il a été transporté à l'hopital pour des examens complémentaires.
Le meilleur toro de la course a été le sixième permettant à Mehdi de livrer quelques passes.
On a également pu assister à une belle reception à la cape de Juan José Padilla à son deuxième toro par des véroniques en parron. Antonio Barrera a hérité du plus mauvais lot.

Photo : Agasson, premier toro toréé par Mehdi Savalli, issu de l'élevage Yonnet. La ganaderia fête cette année ses 150 ans d'existence.




Le reportage video de la première corrida de la Féria des Vendanges à Nîmes

Féria de Nîmes - 1ère Corrida des Vendanges - www.corrida.tv (52,4 Mo)






























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17 septembre, FERIA de NIMES Commentaire de Jacques Massip.

TRISTE CORRIDA D'OUVERTURE: LES YONNET DECEVANTS.

Ils étaient pourtant attendus, les toros de YONNET. « Ravis de vous revoir!» Cette formule de politesse, habituellement soutenue par un sourire, adressée à l'entrée en piste de chaque toro, était ce jour suivie de: « Excusez-moi, je vous avais pris pour un autre.»
« Ruedo, morne plaine... » ruminaient les témoins de cette bataille sans vainqueur, en écho à la désillusion des trois grognards de service.
Déception donc, d'abord pour le ganadero, eu égards à ses états de service. Mais Hubert Yonnet, en homme sage, dit souvent que les frères d'un même père et d'une même mère, peuvent avoir des comportements très différents. Des paramètres incontrôlables rappellent l'humilité nécessaire à toute entreprise humaine, dont fait partie la corrida. Humilité, mais aussi, et il n'y a en rien incompatibilité, pundonor. Le pundonor fut aussi présent ce jeudi d'ouverture de la dernière grande Féria française.
Salvador Vega blessé, avait dû laisser la place à JUAN JOSE PADILLA, vêtu de son singulier et affectionné costume vert plutôt « en pire » qu'Empire. Le cyclone de Jerez donc, ANTONIO BARRERA un des héros de la bataille de Pentecôte contre les malveillants Margé et MEHDI SAVALLI armé de son dynamisme habituel, étaient les généraux de la petite armée d'avant-garde de la campagne nîmoise.
Chacun des trois s'efforça de faire au mieux devant des adversaires sans classe, sans transmission, mais non sans danger. Les Yonnet étaient plus disposés aux tâches de basses œuvres qu'aux brillantes stratégies. Il y a toujours plus à perdre qu'à gagner dans ce genre de corrida. Si le danger réel permanent fut assumé par les trois maestros, il était hors de question de triompher, quels que soient les mérites exprimés.
Padilla est un puissant baryton au répertoire lyrique limité. Pour le reste, il s'employa dans tous les tiers de la rencontre avec son premier toro, offrant notamment des naturelles dans un bon tempo. Il se situa dans son registre habituel, c'est-à-dire non sans mérite, face à un adversaire sans relief. Son second était un costaud de 626kg qui renversa la cavalerie avec une grande facilité. Satisfait de son exploit, il alla très vite a menos devant une muleta auteur de quelques tracés soignés. L'estocade fut laborieuse.
Le public se souvenait et attendait Antonio Barrera. Ce torero ne pouvait en être que bien disposé et c'est avec autorité qu'il ouvrit le débat avec le capote. C'est encore avec talent qu'il disposa son Yonnet pour la pique. Figé, comme frappé de stupeur, le toro écarquilla longtemps les yeux devant le cheval: « Vous ici? Quelle surprise! » semblait-il se dire. En fait, plus cérébral que physique, il prolongea ses interrogations devant la muleta et l'engagement du torero ne donna que peu de fruit.
Mehdi Savalli ne fut pas mieux pourvu. Son adversaire, très faible, avait une charge d'un mètre maximum, qu'il ponctuait d'un violent coup de tête latéral. Le maestro dut se résoudre à aller chercher rapidement l'épée avec laquelle il éprouva quelques difficultés. Tandis que des nuages sombres faisaient mine de fermer la porte du ciel, l'Arlésien conscient qu'il n'y avait plus grand chose à perdre, tenta d'ouvrir celle du toril et du triomphe en même temps en allant s'agenouiller face au chiquero, bien soutenu par le public. Hélas, sa larga ne fut pas accordée à la charge du toro. Qu'importe! Il fallait continuer dans le même esprit et l'espoir à nouveau colora les tendidos, d'autant autorisé par le spectaculaire brindis au public en fente d'escrimeur. Cité de loin, le toro vint. Pour bien se convaincre qu'il n'était pas en proie à une illusion, le public se manifesta bruyamment. Deux jolies naturelles dévorées plus que dégustées par l'assemblée et ce fut tout. Le Yonnet choisit de prendre querencia, le postérieur contre les tablas, se montrant ainsi particulièrement dangereux: le torero fut bousculé. De plus le maniement de l'épée ne fut pas très heureux.
Ruedo, ruedo, morne plaine... Le public, justement conscient de la difficulté, pinça quand même symboliquement le lobe de l'oreille des trois combattants.



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