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Temporada : Feria de Nîmes - Feria des Vendanges 2009 - Troisième Corrida de la Féria :Somptueuse matinée pour les adieux d'Espla avec un Enrique Ponce plus qu'artiste... virtuose!!! (SUPER REPORTAGE VIDEO).
(19/09/2009)

Reportage video et compte rendu de la somptueuse matinée pour les adieux d'Espla avec, pour cette troisième Corrida de la Feria des Vendanges 2009 à Nimes, un Enrique Ponce plus qu'artiste... virtuose!



Temps mitigé, chaud , 2/3 d'arènes pour cette troisième corrida de la Féria.
Le cartel réunissait Luis Francisco Espla (qui effectuait sa despedida à Nîmes), Enrique Ponce et Julio Aparicio face à des toros de Juan Pedro Domecq, très bien présentés mais faibles.

Matinée empreinte d'émotion à l'issue du dernier paseo de Luis Francisco Espla, torero particulièrement apprécié par tous les aficionados. Le public lui offrant une très chaleureuse ovation.
Luis Francisco Espla a salué à son premier toro car il s'est vite éteint après la pique et ne lui a pas permis de s'exprimer à sa juste valeur. Il a coupé une oreille à son second.
Enrique Ponce a enchanté le public au cours de ses deux faenas. Il aurait du triomphe si à chaque fois, il n'avait pas échoué avec l'épée. Enrique Ponce a été d'autant plus brillant que les toros ne le permettait pas au départ. Il coupe une oreille à son premier adversaire et le Public a réclamé une vuelta avec force après son dernier toro.
Julio Aparicio n'a pas été convainquant.

Photo : Adieux émouvants de Luis Francisco Espla. Merci Maestro...


Le reportage video de la troisième corrida de la Féria de Nimes - Vendanges.

Féria de Nimes - 3ème Corrida de la Féria des Vendanges -www.corrida.tv ( Mo)































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19 septembre, FERIA DE NIMES. - Commentaire de Jacques Massip.

L'AFICION NIMOISE REND HOMMAGE A ESPLA ET SUCCOMBE A L'INCROYABLE CHARISME DE PONCE.

Deux évènements forts ont marqué cette matinée: la despedida du jeune homme que demeure LUIS FRANCISCO ESPLA et la formidable ovation du public debout, adressée à ENRIQUE PONCE, malgré une très longue série d'essais infructueux avec l'épée.
C'est sous un ciel tantôt rieur tantôt taciturne, qu'ESPLA, PONCE et APARICIO ont traversé l'ovale pour la deuxième matinale de la Féria pour y rencontrer les JUAN PEDRO DOMECQ.

ESPLA nous est venu souriant et est reparti souriant. Il faut dire que le sourire d'ESPLA, c'est quelque chose et c'est sûr, il va nous manquer. Enfin, LES sourires devrions-nous dire plutôt, car le maestro dispose d'une panoplie fournie dans laquelle il a toujours su trouver, au cours de sa longue carrière, un exemplaire adapté à la situation. Satisfait, dubitatif voire perplexe, espiègle, ironique ou encore énigmatique façon Joconde, l'Alicantin les a déclinés dans toutes les arènes du monde taurin pour surligner les bâtonnets flamboyants, souligner sa savante muleta ou signer ses estocades. « Je préfère fâcher le public plutôt que moi-même, parce que le public, je le laisse et il oublie, alors que je suis 24 heures sur 24 avec moi-même. » aime à dire ce personnage hors du commun, sincère et malin, et plein de talent.
Avec sa coleta coupée, disparaîtra toute une conception de la tauromachie puisée dans des modèles d'antan et pourtant jamais surannés.
ESPLA est maintenant, par la médiation de la muleta, devant son dernier toro dans ces Arènes. Il le sait. Qu'il est difficile d'accepter d'achever une oeuvre! Comme le point final pour l'écrivain, le dernier muletazo a une saveur amère, celle de l'arbitraire. Le toro, de façon étonnante, quelque part lui ressemble, peut-être par la rugosité de l'engagement. Faena complète, émouvante. Il offre une dernière fois sa muleta au toro pour la lui retirer définitivement sur un recorte. Un plongeon par-dessus le frontal, entre les cornes, pour une demi-lame bien placée, suivie rapidement d'un descabello. L'oreille tombe. Quelques mouchoirs prolongent encore l'instant de la demande. « Torero! Torero! » clamé et scandé. Oui, cela fait toujours quelque chose... LUIS FRANCISCO ESPLA transforme son salut en adieu, en agitant sa montera... un sourire aux lèvres.

ENRIQUE PONCE, avec un Domecq exactement de la couleur du sable de la piste qui subit une punition au tercio de varas, rappelle d'entrée qu'il est un enchanteur. Les muletazos se succèdent, tous différents par un détail et tous les mêmes par la perfection. Le toro caméléon épouse la muleta avec tendresse, rendu amoureux par les douces flèches du maestro Cupidon. Mais Ponce est aussi maître- confiseur, la suavité dont il est capable caramélise ses toros . Une oreille malgré un pinchazo et trois-quarts de lame. Cependant, on n'a encore rien vu.
Car c'est avec son second, à la fois faible du jarret et bondissant, que le « catedratico » va donner sa leçon en une stratégie complexe: de l'autorité adressée au mental du fauve et de la longanimité à l'intention de ses pattes. Ainsi son Domecq, d'abord ranimé puis requinqué, s'autorise, autorisant du même coup le torero. Tout devient plaisir dans les tendidos comme dans le ruedo. Le maestro est étonnant d'aisance: l'impression permanente de facilité qu'il donne, masque ce qui serait une prise de risque dangereuse pour bien d'autres, on finit par ne plus le voir. On assiste entre autres à des redondos sur des fentes latérales, le poids du corps transposé d'une jambe sur l'autre, avec des changements de main. Le public sensible à la générosité du don qui lui est fait se dresse comme un seul homme. Mais l'impensable survient à la mort. Retrouvant sa tendance initiale que l'on pensait domptée, le Domecq anticipe le basculement du maestro en se cabrant. Impossible de conclure dans ces conditions. Les tentatives se succèdent, infructueuses, pour enfin, tant bien que mal, trouver un semblant de solution. Ce qui en tout autre circonstances aurait suscité une bronca des plus sonores devient un triomphe majeur. Le premier surpris en est l'intéressé lui-même, visiblement touché. Il effectue une vuelta plus par reconnaissance que pour rechercher un accessit.

APARICIO était le troisième torero du cartel, comme un petit jeune. La situation est rare, elle avait de quoi vitaminer son esprit. En général, JULIO APARICIO a du mal à assurer la maintenance. Alors, il faut être attentif et saisir les moments où l'harmonie se révèle. Ainsi en était-il des capotazos d'accueil de son premier toro. Il dut ensuite entrer non sans mérite dans un rôle de composition pour négocier l'agressivité de son adversaire. Le maestro fit face mais il n'était plus question d'art. Avec son second il alla même jusqu'à se déchausser pour affiner les sensations de ses appuis. L'accord ne fut pas pour autant trouvé, quoique APARICIO ait donné à plusieurs reprises des muletazos parfaitement détachés et harmonieux.
Mais il faut reconnaître qu'il lui était difficile de s'inscrire positivement dans le climat émotionnel exacerbé suscité par ses compagnons de cartel.













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