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Temporada : Feria de Nîmes - Feria des Vendanges 2009 - Sixième et dernière Corrida de la Féria :Quand Daniel Luque invente une passe... ( REPORTAGE VIDEO).
(20/09/2009)

Reportage video et compte rendu de la sixième et dernière Corrida de la Feria des Vendanges 2009 à Nimes



Temps mitigé, chaud , 2/3 d'arènes pour cette dernière corrida de la Féria.
Le cartel réunissait Juan Bautista, Miguel Angel Perera et Daniel Luque face à des toros de Vzldefresno et de Fraile Mazas, très bien présentés et donnant du jeu.

Juan Bautista a été applaudissements et salut à son premier toro et coupe une oreille à son second.
Miguel Angel Perera coupe deux oreilles à son premier adversaire et salut à son second.
Daniel Luque sort en vainqueur par la porte des Consuls après avoir coupé une oreille à son premier adversaire et deux oreilles et la queue à son second.

Quand Daniel Luque invente une passe...
Au sixième toro Daniel Luque a effectué une série de passes circulaires avec changement de main qui a levé le public des Arènes et, suite à une bonne estocade, lui a valu de couper les deux oreilles et la quueue.

Photo : Daniel Luque triomphateur de cette Feria des Vendanges




Le reportage video de la sixième et dernière corrida de la Féria de Nimes - Vendanges.

Féria de Nimes - 6ème et dernière Corrida de la Féria des Vendanges -www.corrida.tv ( 56,1 Mo)































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Dimanche 20 septembre, 17 heures, FERIA des VENDANGES, Nîmes.Commentaire de Jacques Massip.

TRIOMPHE MAJUSCULE POUR DANIEL LUQUE, EXCELLENT PERERA. SIX OREILLES ET UNE QUEUE COUPEES A DE BONS VALDEFRESNO.

On ne pouvait souhaiter un meilleur épilogue, la récompense suprême pour DANIEL LUQUE, lors de l'ultime festejo nîmois. Le leader de la génération montante avait déjà laissé voir un potentiel très intéressant confirmé en Espagne. Il se devait de triompher aussi dans sa ville d'alternative. C'est fait et avec la manière de surcroît. Du poder, de la fraîcheur, de la prise de risque et un côté innovant du meilleur effet... Pas mal pour un matador de toros de dix neuf ans! Et même, en fait si bien, que le généreux Buscador son second adversaire, en guise de témoignage de la richesse de leur rencontre, lui a accordé son appendice caudal en plus de ses deux oreilles. L'impression qu'avait laissée le jeune maestro jusqu'alors à Nîmes était tout à fait digne d'intérêt, mais ce que l'on pouvait interpréter comme une certaine affectation laissait craindre un risque d'enfermement dans des images survalorisées. Cette crainte s'est évanouie totalement avec sa prestation d'esprit novillero, toute faite d'engagement enjoué, d'acceptation du danger et aussi de maturité technique. Avec Ponce, Juli et Castella, Daniel Luque pourrait bien venir grossir les rangs des chouchous nîmois.
On en a beaucoup parlé. Ce maestro s'est fait soleil pour satelliser Buscador. Ce dernier, happé par le pouvoir du leurre, a circonscrit plusieurs révolutions autour du corps immobile du torero, conduit grâce à de prestes et précis changements de mains. L'épée était fichée en sable, comme pour estoquer le ruedo, avant le toro pour une conclusion magistrale.
Beaucoup moins spectaculaire avec son toro initial, LUQUE fut pourtant aussi parlant dans l'expression de son talent. Après un début de faena dans la facilité, le bicho se bloqua brusquement. Le maestro sut alors puiser autant dans ses propres ressources que dans celles de son adversaire pour aller lui couper une oreille. Le torero de Genera, en sortant par la Porte des Consuls est entré dans le coeur des Nîmois.

Et PERERA? Il va très bien, merci pour lui. Son entame en va-et-vient, le corps du fauve lustrant sa taleguilla, l'a prouvé. Par l'utilisation esthétique de sa grande taille, le buste légèrement enroulé sur l'avant, il créa un couloir d'intimité dans lequel se complut à passer et repasser son premier adversaire, au centre de la piste. Torero de pouvoir et de technique, il soumit son Valdefresno apparemment content de l'être. Toute la faena s'est déroulée sur la surface d'un timbre poste, la missive en a été d'autant bien reçue par le public: deux oreilles.
Son second toro, sans transmission, ne lui permit pas d'augmenter l'acquis. Pourtant, passes dans le dos pour débuter la faena, puis cites de loin, charges accueillies, recueillies, absorbées, assimilées, ceci plusieurs fois. Mais pour le Valdefresno, c'en était trop et c'est à petits pas qu'il dut répondre désormais à l'appel de la puissante muleta. La comparaison en fut trop déséquilibrée. Salut au tiers.

Le succès du matin même à l'actif de Castella résonnait encore dans le vieil amphithéâtre. JUAN BAUTISTA dans le rôle du chef de lidia devait donner le meilleur de lui-même dans l'ordre du possible. Sur ce plan, on pouvait compter sur lui et c'est bien ce qu'il fit, tendant d'emballer le rythme de la course dès son début par une larga cambiada. Et pourtant le résultat ne fut pas à la hauteur de ses ambitions. Peut-être justement à cause d'un excès de volonté qui durcit un peu sa gestuelle. Il y eut aussi la pluie qui, si elle peut favoriser les triomphes peut aussi être inopportune et ce fut le cas. Elle dispersa l'assemblée en la prenant en traitre. L'Arlésien fit preuve comme toujours d'une belle technique, mais l'étincelle n'y était pas vraiment. Seulement une oreille en tout.

La dernière grande Féria française s'achève quand même de belle façon, laissant place aux festivals de fin de saison en attendant la prochaine temporada.
A l'an que ven...














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