Temporada : Arles - 2ème Corrida de la Féria, Corrida concours. Seul Luis Bolivar coupe une oreille ! Reportage Video en ligne
(03/04/2010)
Deuxième corrida de la féria de Pâques 2010, corrida concours, - Arles
Temps nuageux et menaçant avec du vent, demies arènes. Le cartel réunissait Uceda Leal, Javier Valverde et Luis Bolivar face à des toros issus de 6 ganaderias différentes.
Uceda Leal affrontait le toro de La Quinta (1er) et le toro de Maria Luisa Dominguez (4ème) Javier Valverde affrontait le Toro de Prieto de la Cal (2ème) et le toro de Dolores Aguirre (5ème) Luis Bolivar affrontait le toro de Samuel Flores (3ème) et le toro de Flor de Jara (6ème)
Seul Luis Bolivar coupe une oreille face au sixième toro (Flor de Jara). Le meilleur toro de l'après midi a été le premier (La Quinta). Corrida concours très décevante, la belle course de septembre 2009 ne s'est pas renouvelée. Le prix n'a pas été attribué. A noter également le courage et les risques pris par un banderillero de Luis Bolivar avec le sixième toro.
Le reportage vidéo de la Corrida Concours de la Feria Pascale d'Arles 2010 :
Feria d'Arles, samedi 3 avril, 17 heures. Commentaire de Jacques Massip. Desierto.
Une corrida concours pour la Féria pascale? Théoriquement, pourquoi pas? Pratiquement, il fallait voir. Ce genre de course a ses initiés et il n'était pas sûr que ses subtilités propres soient comprises majoritairement. Desierto! Le désert du sable sans dunes du ruedo refléta la platitude de l'évènement. Desierto est le terme consacré pour signifier que les prix prévus ne sont pas attribués. A qui la faute? Principalement aux toros, souvent superbes, notamment le Prieto de la Cal, jabonero sucio, une véritable estampe, mais sans grandes capacités. C'est l'épreuve du tercio de vara, évaluant la force et la bravoure, qui est, dans cette discipline particulièrement attendue. En fait, pas un seul de six représentants des ganaderias retenues, ne fut du niveau requis pour s'imposer. De plus, si certains d'entre eux eurent un comportement assez honorable au premier tercio, les tiers suivants ne purent être assurés. Résultat: pas de toro complet. En ce qui concerne les hommes, souvent piégés dans ce genre de corrida, la difficulté fut permanente et seul Luis Bolivar, sur le Flor de Jara, coupa une oreille. Est-ce à dire qu'il n'y eut que de l'ennui? Bien sûr que non! Mais tout de même, une forme de déception par rapport aux attentes.
