Location vacances appartement Stes Maries de la Mer

MENU : Temporada - Artistes / Artisans - Boutique - Services
 
Actualité
 
 
 
Temporada : Arles - 4ème Corrida de la Féria. Pas de trophée coupé, Rafaelillo remporte le prix du meilleur torero. La Présidence refuse une oreille à Mehdi Savalli, oreille méritée et sollicitée par le public.Video en ligne
(04/04/2010)

Quatrième corrida de la féria de Pâques 2010, Corrida de Miura - Arles


Beau-temps en début de corrida puis dégradation, pluis et à nouveau soleil. Arène pleine.
Le cartel réunissait Juan Jose Padilla, Rafaelilio et Mehdi Savalli, face à six toros de Miura bien présentés braves dans l'ensemble, mais pmanquant de noblesse.

Mehdi Savalli aurait mérité une oreille plébicitée par le public, mais refusée par la présidence.

Rafaelilio remporte de prix du meilleur torero de l'après-midi.

Le reportage vidéo de la Corrida de Miura de la Feria Pascale d'Arles 2010 sera en ligne à une heure 1O minutes... veuillez nous excuser pour le retard. :




Le reportage vidéo de la course par lien



Féria d'Arles, après-midi pascale.
Commentaire de Jacques Massip.
Les Miura, les vrais, sont de retour face à de valeureux maestros.

On disait les Miura devenus peu représentatifs de leur réputation. Il est vrai que leurs dernières prestations ne plaidaient pas en leur faveur. Le lot de la corrida pascale d'Arles a remis les pendules à l'heure.
Ils étaient bien là, exacts au rendez-vous, les cornes impatientes. Les Miura du jour possédaient ce plus ou ce différent qui transforme les données, faisant d'un costaud un colosse, d'un calculateur un stratège, d'un noble un prince, le tout avec l'art de transmuter une simple altercation en une guerre.
De fait, tous les hommes en piste matadors, banderilleros, piqueros, doivent être associés dans un hommage collectif.
Plus en détail, Juan José Padilla impose de plus en plus le respect. Sa carrière de « commando » est conséquente et il sait maintenant renoncer à ce toreo du public qui ne l'a pas toujours servi. Il est devenu capable de saisir le moindre instant offrant une opportunité de rechercher la profondeur. Pas plus que ses compagnons, il n'a pu obtenir de trophée et pas plus qu'eux il n'a démérité. Un salut au tiers à l'issue de son premier combat et applaudissements à son second avec un adversaire particulièrement méfiant. Ce résultat reflète mal la débauche d'énergie et de volonté que le cyclone de Jerez a dû déployer.

Mehdi Savalli en troisième position, comme à son habitude a offert son alegria, sa joie de toréer, mais pas que cela. Sur le pur plan tauromachique, il est en progrès. La difficile adaptation aux toros durs – et Dieu sait si c'était le cas ce dimanche – s'effectue sûrement. Son jugement, pour lequel il profite des conseils éclairés de Denis Loré, a gagné en pertinence. Un équilibre entre engagement physique et prise en compte de ce qu'imposent ses adversaires s'instaure. Le maestro arlésien est passé bien prés de l'obtention d'une récompense avec son premier toro. L'oreille fut demandée non pas à l'aide de pañuelos mais avec des vociférations, ce qui n'est pas un critère pour une présidence.

Des vociférations, on en avait déjà entendu pour Rafaelillo à son premier combat. Mais celles-ci étaient lamentables. Le Miura concerné était absolument intoréable. Comment reprocher à un homme jeune de choisir de ne pas mourir? Par ailleurs fallait-il une preuve du courage de ce matador? Si oui, elle fut donnée de façon impérative lors de l'affrontement avec son second Miura. Un arrimon mais pas seulement, une intention réalisée de toréer, avec par exemple des naturelles longuement étirées. Il fut même touché à la naissance du nez par la corne, sans interrompre son implication. L'estocade le priva d'une oreille, mais il reçut le prix du meilleur torero de la tarde.




















 
 
 
 
  Location appartement vue mer La Grande Motte
Plan du site - Qui sommes-nous ? - Mentions légales - Contact