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Temporada : Feria de Nîmes Pentecôte 2010 - 3ème corrida de la Féria - Quel ennui !!! (Reportage vidéo )
(21/05/2010)

Temporada : Feria de Nîmes - 3ème corrida de la Féria de Pentecôte - 21 Mai 2010

Beau temps, peu de vent - 3/5 Arènes

Le cartel réunissait Juan BAUTISTA, Matias TEJELA, et le Mexicain Arturo MACIAS face à des Toros de Jose VAZQUEZ bien présentés mais sans race, sans caste, sans noblesse et souvent faibles.

Juan BAUTISTA : silence et silence
Matias TEJELA : salut et sifflets
Arturo MACIAS : applaudissements et silence

Les taureaux n'ont absolument pas permis aux toreros de s'exprimer.
Seul Matias TEJELA aurait pu couper une oreille à son premier taureau s'il n'avait pas échoué avec l'épée.
Arturo MACIAS qui confirmait son alternative a montré quelques beaux gestes et l'envie de bien faire.

Le reportage video de la troisième corrida de la Féria de Pentecôte - Nîmes





Le reportage vidéo de la course par lien


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LES COMMENTAIRES DE JACQUES MASSIP

Vendredi 21 mai, 18h
TERNE FESTEJO!
SEULEMENT UN SALUT AU TIERS POUR MATIAS TEJELA.
DECEVANTS JOSE VAZQUEZ.

Soleil, chaleur et présence d'un vent qui s'obstine.
Trois-cinquièmes d'arène.
Toros de Jose Vazquez: sifflets, sifflets, applaudissements, sifflets, sifflets, sifflets.
Espadas: Juan Bautista: silence avec deux avis et silence avec un avis.
Matias Tejela: salut au tiers avec un avis et silence avec un avis.
Arturo Macias: applaudissements et silence.

En tauromachie plus encore que partout ailleurs, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
La présence de Julio Aparicio habitait encore l'amphithéâtre romain, ce qui amplifia l'émotion lorsque circula la nouvelle venue de Madrid de l'horrible blessure de ce maestro. « Cornada pénétrant la région sub-linguale, traversant la langue et le palais pour fracturer le maxillaire supérieur. Pronostic très grave » tel était le diagnostic du chirurgien. Ceci nous rappelle, si besoin était, que la corrida est un événement bien inscrit dans la réalité et que celle-ci peut être tragique.

Quant à la course du jour, on pourrait retenir l'effort de Matias Tejela avec son premier toro, auquel il est parvenu à donner un peu plus de consistance, ce qui a autorisé une deuxième partie de faena à son avantage. Il a dû pour cela peser sur son adversaire sans pour autant l'obliger, afin qu'il retrouve quelques souvenirs de sa nature de toro brave. Entière dans l'épaule, suivie d'une autre en bonne place. Le suivant « chargea » au petit trot, tituba, le maestro secoua la tête de dépit et le public s'abima dans un dilemme cornélien entre geindre et vociférer. Le Madrilène essaya pourtant mais sans éveiller la réceptivité. Longue suite de pinchazos...

Juan Bautista, le chef de lidia, parvint dans un premier temps à gérer les charges désordonnées, mais il se devait de posséder de l'allant pour deux. Entière au deuxième essai, suivies de plusieurs descabellos. En débutant à genoux pour recevoir son second Vazquez et tenter de conjurer la grisaille ainsi que les rafales de vent, Jean-Baptiste donna quelques espoirs, d'autant que l'animal répondait aux toques. Et pourtant, sa faiblesse était telle que l'ensemble manqua et de liaison et de transmission. Demi-épée à la troisième tentative puis descabello.

Le Mexicain Arturo Macias, qui suscitait la curiosité et confirmait à Nîmes, laissa une impression mitigée. Vertical, quelquefois téméraire, il ne s'accorda pourtant jamais réellement avec ses adversaires. Il fut très maladroit avec les aciers à son toro de confirmation, mais réussit une bonne estocade sur le dernier.

Les Jose Vazquez, joliment faits, homogènes de trapio, entre 503 et 540 kg, correctement armés, manquèrent de qualités physiques et morales.

Jacques Massip.












 
 
 
 
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