Temporada : Feria de Nîmes Pentecôte 2010 - 5ème corrida de la Féria - Important triomphe de Ruben Pinar qui coupe 3 oreilles et sort "a hombros" en compagnie du Mayoral de Fuente Ymbro. Grande corrida de Fuente Ymbro. (Reportage vidéo en ligne)
(22/05/2010)
Temporada : Feria de Nîmes - 5ème corrida de la Féria de Pentecôte - 22 Mai 2010
Beau temps, - 3/5 Arènes
Le cartel réunissait Antonio Barrera, César Jimenez et Ruben Pinar face à des Toros de Fuente Ymbro, très bien présentés et de comportement inégal (les deux premiers).
Antonio Barrera : silence et vuelta César Jimenez : silence et oreille Ruben Pinar : une oreille et deux oreilles
Le mayoral de Fuente Ymbro a effectué une vuelta "a hombros" aux cotés de Ruben Pinar. Le 5ème Toro de l'après midi a été crédité d'une vuelta à titre posthume.
Le reportage video de la cinquième corrida de la Féria de Pentecôte - Nîmes
LE COMMENTAIRE DE JACQUES MASSIP Samedi 22 mai, 18h. SORTIE DE RUBEN PINAR A HOMBROS EN COMPAGNIE DU MAYORAL, MALGRE UN LOT DE FUENTESMBRO INEGAL. ANTONIO BARRERA ET CESAR JIMENEZ COUPENT CHACUN UNE OREILLE.
Toujours aussi chaud dans les tendidos bien garnis. Les deux premiers toros difficiles, le 3ème noble et désordonné, le 4ème noble avec du piquant, le 5ème honoré d'une vuelta, le 6ème docile.
Dans la catégorie de la génération montante, Ruben Pinar s'inscrit comme le rival direct de Luque. Comme lui il possède un appétit d'ogre et, jeunesse aidant, ne doute pas de lui-même. En profitant du meilleur sorteo, il a enflammé le public par son aguante et son alegria. Usant au mieux de son allonge, il servit des muletazos spectaculaires et s'accorda bien avec chacun de ses adversaires. C'est quand même avec le dernier de la course que sa prestation eut le plus d'impact, ce toro répondant à toutes les sollicitations sous tous les angles. Barrera a bataillé dur pour garder le sitio avec son premier, tentant d'en juguler la violence. Le Fuentes Ymbro suivant lui infligea une cogida sérieuse et c'est en chaleco qu'il poursuivit de façon fébrile mais avec beaucoup de courage jusqu'à l'obtention d'une vuelta al ruedo. On vit Jimenez d'abord à la peine, son adversaire ne cessant de s'arrêter dans la passe. Les sifflets, de fait, n'étaient guère justifiés. Mais le maestro a du répondant et devant son second, il ouvrit les hostilités à genoux au centre. Puis il misa sur la très grande distance, permettant d'apprécier de belles charges. La faena se déroula, marquée du sceau de son élégance un peu affectée mais aussi dans la douceur et l'exigence du sitio. Jacques Massip.