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La Corrida interdite en 2012 à Barcelone, un vote politique avant tout, la corrida servant de prétexte. Communiqué de l'Observatoire des Cultures Taurines - Communiqué de Daniel J. Valade, Adjoint au Maire de Nîmes, Délégué CultureTauromachie
(28/07/2010)

La Corrida interdite en 2012 à Barcelone, un vote politique avant tout

A partir de 2012 les corridas seront interdites en Catalogne. C'est ce qu'a décidé le Parlement Catalan ce 28 Juillet 2010 (avec 68 voix pour l'interdiction, 55 contre et 9 abstentions).
Cette interdiction est fondamentalement un choix politique. C'est une manière pour le Parlement Catalan de se distinguer de Madrid, la corrida aux yeux des Catalans étant liée à Madrid. Pour preuve les autres traditions taurines dont le fameux "toro de fuego" ne sont et seront pas interdites.
Que les aficionados se rassurent ce vote est donc un vote très particulier et ne fera pas tâche d'huile que ce soit en Espagne comme en France.
Dommage que la Corrida soit devenue le prétexte de ce combat indépendantiste. Ce vote n'est pas glorieux pour les Catalans Espagnols.
Ne vous méprenez pas ce n'est pas une victoire des Anti-Corridas. Ce vote s'inscrit dans un contexte identitaire "anti-espagnol" et de revendications nationalistes en Catalogne.
Enfin cette loi peut être remise en cause : le gouvernement espagnol va légiférer sur la légitimité de cette décision qui, si elle est appliquée, ne le sera pas avant 2012.
Jérôme Zuccarelli

COMMUNIQUÉ DE L’OBSERVATOIRE NATIONAL DES CULTURES TAURINES

Au mépris de la Constitution espagnole qui dans son article 149-28 stipule que « l’État détient la compétence exclusive en matière de défense du patrimoine culturel, artistique et monumental espagnol », et au mépris de la Loi Organique de 1992 (art 8- 2) qui réglemente le transfert des compétences de l’État aux communautés autonomes et précise qu’ «est du domaine réservé de l’État la faculté de réguler les spectacles taurins », le Parlement de la Generalitat de Cataluña a voté ce matin l’abolition des corridas dans la communauté de Catalogne.

UN VOTE POLITIQUE CONTRAIRE À LA LIBERTÉ CULTURELLE
Il s'agit d'un vote politique qui s'inscrit dans un contexte électoral tendu, renforcé par la non validation début juillet, par le Tribunal Constitutionnel espagnol, du statut d'autonomie de la Catalogne dans lequel celle-ci s’octroyait abusivement le statut de Nation.
Cet arrêt qui va à l’encontre de la volonté séparatiste de la classe politique catalane a soulevé un sentiment anti espagnol virulent à Barcelone et une surenchère de la part des divers partis politiques qui entendent affirmer leur « catalanitude » en vue des prochaines élections régionales qui auront lieu en octobre prochain.
Dans ce contexte, le vote de la loi interdisant les corridas en Catalogne apparaît comme un geste symbolique par lequel la Catalogne signifie à l’Espagne qu’elle n’en fait pas partie, et elle le lui démontre en rejetant sa « Fiesta Nacional ». Elle n'en constitue pas moins une atteinte à la liberté culturelle de l'ensemble des citoyens vivant en Catalogne, et en particulier des aficionados, quand bien même ceux-ci se trouveraient en minorité. Rappelons qu'une convention de l'UNESCO consacre le principe du respect de la diversité et de la liberté dans tous les domaines touchant au patrimoine et à la culture, en posant comme seule contrainte leur conformité à la Déclaration universelle des droits de l'homme.

UNE LOI SANS INCIDENCE PARTOUT AILLEURS
Cette loi, contre lequel un recours constitutionnel suspensif va être déposé en vue d’annulation,n’entraînerait au demeurant que la fermeture dans un an de la seule arène de Barcelone, alors que dans les 16 autres Comunidades espagnoles la Fiesta sort renforcée du débat auquel sa discussion a donné lieu, grâce au statut de Bien d’Intérêt Culturel qui lui est concédé, et qui la rend définitivement inattaquable.

PAS DE REMISE EN QUESTION DU MODÈLE FRANÇAIS
Dans le cas où la loi d’abolition ne serait pas invalidée - ce qui semble improbable au regard de l’atteinte à la liberté culturelle et de travail qu’elle induit, indépendamment du fait qu’elle porte atteinte à la Constitution - la situation nouvellement créée en Espagne serait comparable à celle qui existe depuis toujours sur le territoire français où la corrida est autorisée dans les régions de tradition (4 sur 22) et interdite en dehors de celles-ci, en vertu d’une exception culturelle reconnue par la loi, confirmée par la jurisprudence et entérinée en 2009 dans le cadre des rencontres « Animal et Société » organisées par le gouvernement.


Communiqué de Daniel J. Valade, Adjoint au Maire de Nîmes, Délégué à la Culture et à la Tauromachie

L'interdiction de la corrida en Catalogne est un déni d'intelligence et une insupportable forme de censure, puisqu'elle vise un domaine culturel.
Les Catalans nous avaient habitués, tout au long de leur Histoire, à bien mieux que cela, eux qui ont toujours eu l'orgueil vigilant, notamment en matière d'idées et de créativité.
La corrida est un Art.
Il ne se décrète pas.
Il est.
A chacun librement d'aimer ou pas, d'en débattre, mais toujours dans le respect de l'opinion de l'autre.
Aujourd'hui, par ce vote croupion, une poignée d'élus régionaux s'érige en décideurs du beau et du bien.
En fait, ils prennent la tauromachie, forme de culture multi millénaire enracinée dans les cultures les plus authentiques de la Méditerranée dont la Catalogne est partie intégrante, en otage de leurs querelles politiciennes avec le Gouvernement central de Madrid. Cet épisode (auquel la Cour Suprême espagnole saura sans doute mettre fin) est misérable et n'aboutira qu'à éroder les sentiments que nous pouvons avoir pour les Catalans.
Une telle dérive est inimaginable en France car le respect pour les expressions culturelles y est une règle constante.
Les groupes de Députés ou de Sénateurs, aficionados ou tout simplement attentifs à ce que cette forme si diversifiée de culture qu'est la Tauromachie puisse continuer à inspirer tous les Arts, sont les meilleurs garants de la liberté d'expression intellectuelle dans notre pays.
Par ailleurs, le principe de subsidiarité reconnaît les spécificités notamment en matière culturelle.
Notre Histoire sudiste l'a déjà démontré : on ne parviendra jamais, ni d'en haut, ni d'ailleurs, à museler nos racines.






 
 
 
 
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