Location vacances appartement Stes Maries de la Mer

MENU : Temporada - Artistes / Artisans - Boutique - Services
 
Actualité
 
 
 
Temporada : Disparition de Gabriel Aguirre : réaction de Hubert Yonnet, ancien directeur des arènes d’Arles
(11/11/2003)
Joint en fin d’après-midi, l’éleveur de toros Hubert Yonnet venait d’apprendre la disparition de Gabriel Aguirre. L’actuel programmateur des spectacles tauromachiques aux arènes de Lunel s’est souvenu pour Corrida.tv de la relation professionnelle et amicale qu’il avait noué avec le célèbre représentant de la maison « Atanasio Fernández », un élevage très souvent programmé durant le double septennat d’Hubert Yonnet à la tête des arènes d’Arles.

Hubert, quelle est votre réaction à l’annonce de cette disparition ?

Gabriel Aguirre et sa femme ont toujours été des gens très accueillants. Nous allions souvent les voir avec Françoise à Salamanque, même pour un simple bonjour ! Il était alors bien difficile de repartir sans accepter une invitation pour un repas. C’était vraiment un homme très gentil et dont je ne garde que des bons souvenirs.

Comment était le ganadero ?

Il avait une grande passion pour ses toros comme tout éleveur qui se respecte : il y avait ses toros, puis les autres. D’ailleurs, il faut souligner que le fer d’Atanasio a fourni pendant des années bon nombre d’élevages dans la région de Salamanque, un peu comme le fait actuellement Domecq. Cette province a vraiment été marquée par l’encaste d’Atanasio Fernández.

Quel souvenir conservez-vous de son élevage ?

J’aime bien le type de toro d’Atanasio. C’est un animal charpenté, avec de la tête, et qui développe une certaine force. Il y a quelques années, les vaches de leur élevage ont eu des problèmes de santé et ils ont passé une période assez compliquée qui a duré pas mal de temps.

Pourquoi avez-vous tant de fois programmé les toros de Gabriel Aguirre à Arles ?

Cet élevage d’Atanasio Fernández me plaisait beaucoup car il fournissait des toros comme je les vois, braves et nobles sans être bêtes. Gabriel connaissait bien son métier et il était toujours présent pour aller voir les toros avec moi. Lorsque j’étais directeur des arènes d’Arles il me disait toujours « Hubert, je sais ce qu’il te faut… Une corrida pour Arles ». Petit à petit, année après année, nous avions réellement façonné un toro type pour les ferias d’Arles. Il me montrait la camada et me glissait : « Celui-là sera bien pour Arles », même si je lui demandais toujours en premier lieu s’il allait à Madrid… Car tout éleveur qui réserve un lot pour Madrid met chaque fois de côté une dizaine de bêtes. En fait, je dois avouer que nous avions véritablement une relation d’éleveur à éleveur, plus que d’organisateur à éleveur. Atanasio Fernández est un élevage qui a marqué son époque. J’ai toujours aimé deux élevages en Espagne : Atanasio à Salamanque, et Guardiola en Andalousie

Quand avez-vous rencontré Gabriel Aguirre pour la première fois ?

J’ai fait la connaissance de Gabriel il y a bien longtemps, même si nos relations se sont renforcées via la programmation taurine d’Arles. J’avais pour habitude de le rencontrer à Salamanque, dans un grand hôtel où tous les taurins se retrouvent. Tous les toros d’Atanasio qu’on a programmés à Arles ne nous ont jamais déçus, ce qui n’était pas le cas de tous les élevages de Salamanque !

Hubert Yonnet connaissait bien Gabriel Aguirre avec qui il avait noué une grande amitié ainsi que des rapports professionnels privilégiés - photo archives Christophe Chay



photo
 
 
 
 
  Cliquer ici pour en savoir plus !
Plan du site - Qui sommes-nous ? - Mentions légales - Contact