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| Temporada : Disparition de Gabriel Aguirre : réaction des éleveurs espagnols Felipe Lafita, Jiménez Pasquau, Pérez-Tabernero et Palomares |
| (11/11/2003) |
Suite à l’annonce du décès de Gabriel Aguirre, plusieurs éleveurs de renom ont réagi à la triste nouvelle qui a endeuillé ce mardi le milieu ganadero espagnol ainsi que l’afición tout entière. En voici quelques-uns :
Felipe Lafita, ancien éleveur et président de la Unión de criadores de toros de lidia de 1994 à 1998
C’était un grand ami et je suis très peiné par sa disparition. Je ne peux dire de lui que du bien. En tant qu’éleveur, je peux dire qu’il a eu le mérite de reprendre le témoin que lui avait laissé son beau-père, Atanasio Fernández, et de le maintenir comme une extraordinaire ganadería de premier plan.
Taurinement parlant, Gabriel était un « ponciste » déclaré, mais El Juli l’enchantait également. C’était une personne intime.
Juan Pablo Jiménez Pasquau, éleveur et président de la Unión de criadores de toros de lidia de 1998 à 2002
Son principal mérite a été de maintenir vers le haut l’élevage pendant quarante ans, faisant combattre ses toros dans les principales ferias espagnoles et françaises avec succès. C’est grâce à lui que l’encaste Atanasio a pu s’imposer avec ses caractéristiques propres et qui a été convoité par tous.
En tant que personne, Gabriel fut un homme affable, ouvert et aimable ; un grand causeur, infatigable lorsqu’il se réunissait avec ses amis.
Alipio Pérez-Tabernero, éleveur et président de la Unión dans la zone de Salamanque
C’est une grave perte. Personnellement, cette disparition m’affecte beaucoup parce qu’il était ma famille et parce qu’en plus il était très lié à Salamanque. Je détacherais sa grande afición pour le toro dans le campo et en piste. Il se régalait toujours de voir comment un toro chargeait. Il a vécu la Fiesta avec grande intensité. C’est une grande personne qui s’en va.
Juan Ruiz Palomares, éleveur et co-apoderado d’Enrique Ponce
Au nom d’Enrique, qui est actuellement en voyage et qui ne connaît pas encore la mauvaise nouvelle, et en mon nom propre, je voudrais dire que Gabriel était une personne exceptionnelle, un grand éleveur, et, pourquoi ne pas le dire, un grand admirateur d’Enrique, qui a tant de fois triomphé avec ses toros.
Le fer d'Aguirre Fernández Cobaleda et la devise verte et rouge porteront le deuil de leur regretté ganadero.
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