Location vacances appartement Stes Maries de la Mer

MENU : Temporada - Artistes / Artisans - Boutique - Services
 
Actualité
 
 
 
Temporada : COURSE LANDAISE : Vincent MUIRAS et Louis ANSOLABERE, champions de France des Ecarteurs et Sauteurs - AIRE SUR L’ADOUR (30 septembre 2012)
(07/10/2012)
COURSE LANDAISE : Vincent MUIRAS et Louis ANSOLABERE, champions de France des Ecarteurs et Sauteurs - AIRE SUR L’ADOUR (30 septembre 2012) - REPORTAGE VIDEO

Devant une arène d’AIRE SUR L’ADOUR très bien remplie et par un temps splendide, le 57ème Championnat de France des Ecarteurs et Sauteurs à vu la victoire de Vincent MUIRAS et celle de Louis ANSOLABERE à l’issue d’un concours de haute tenue. Le suspense étant maintenu jusqu’à la dernière coursière tant chez les écarteurs que chez les sauteurs.

Louis ANSOLABERE avec 1,50 points de retard sur Fabien NAPIAS a été le seul à passer le saut pieds joints face à NARANKA au terme d’une dernière sortie riche en émotions.

Le classement : Louis ANSOLABERE ? Franck NAPIAS, Guillaume VERGONZEANNE et Dominique LARRIE.

Pour sa 6ème participation, à 27 ans, Vincent MUIRAS, avec 7 points de retard sur Mathieu NOGUES, est allé chercher son titre face à IBANEZA, la Reine des Coursières. Un écart intérieur à la sortie des loges et en suivant un autre intérieur, tous deux avec la note maximum. La barre était mise très haut , mais Mathieu en « torero », releva le défi. Malheureusement il se fit prendre sur une tentative d’intérieur qui lui aurait permis de recoller au score. Sachant la partie perdue, il nous gratifia d’un superbe écart « tourniquet ».
Loïc LAPOUDGE n’ayant plus de chance de remporter le titre, fit lui aussi un dernier écart « tourniquet » sur le mouchoir du plus bel effet.
Gaétan LABASTE, pour sa première participation à 23 ans fut en tête jusqu’à la 8ème cousière, mais la pression mise par Mathieu NOGUES à la neuvième sortie, le mit à la faute sur le écart et il se fit durement châtier sur une tentative d’intérieur à son second. Gaétan termina son concours avec beaucoup de courage.
Ludovic LAHITTE et Alexandre DUTHEN, 1ére participation eux aussi à 22 et 23 ans ont été dignes dans ce concours où ils ont beaucoup appris. A noter un excellent intérieur noté maximum de Ludovic LAHITTE devant PASSIEGUE.

Excellente prestation musicale de l’Harmonie de Samadet qui pendant près de 4 heures ne ménagea pas ses efforts pour animer ce championnat. Sans oublier les excellents commentaires d’Eric LESPARRE.

A l’issue du paseo, la médaille d’Or de la Jeunesse et des Sports fut remise à Philippe DESCAZAUX.

Rendez-vous est pris l’an prochain à DAX, pour le 58ème Championnat de France des Ecarteurs et Sauteurs 2013


LE REPORTAGE VIDEO DE ALAIN GARRES





le reportage vidéo par lien


TOUTES NOS VIDEOS



Partager



Les champions 2012
Les Champions 2012, Vincent MUIRAS à gauche et Louis ANSOLABERE à droite.


NDLR : Nos amis d'EUROFILM vont éditer le DVD de ce championnat.
Retrouvez toutes les émissions d'Eurofilm sur la course landaise CLIQUEZ ICI





GAMARDE LES BAINS (Landes)
La Cuadrilla de Christophe DUSSAU de la ganadreria de la DAL remporte la Coupe des Cuadrillas 2012 face à la Cuadrilla de Bertrand LAFAYE de la ganaderia DARGELOS.

Le principe de cette coupe est d'opposer les cuadrillas arrivées en tête des deux challenges :
Challenge Landes-Bearn : Cuadrilla christophe DUSSAU
Challenge de l'Armagnac : Cuadrilla Bertrand LAFAYE.
Agréable après-midi dans des charmantes arênes couvertes devant une bonne chambrée.

LE REPORTAGE VIDEO DE ALAIN GARRES





le reportage vidéo par lien


TOUTES NOS VIDEOS



Partager


CLIN D'OEIL HISTOIRE

Les Jeux de Vaches landaises par Robert Lafitte-Houssat Mainteneur du Félibrige, Prix national du reportage touristique 1970

S’agitent les oriflammes sous le soleil d’été dominant les gradins garnis : vives couleurs des toilettes féminines, chemises blanches et bérets noirs des hommes, la foule est prête à vibrer devant les sauts hardis, les passes téméraires des écarteurs landais aux boléros chamarrés de lumière…

Bientôt ce sera l’affrontement de la vache et de ses adversaires, chacun essayant de serrer au plus près la bête écumante et fougueuse pour la tromper ensuite par une périlleuse feinte de position, la poitrine humaine frôlant le berceau aigu des cornes dans l’énergie commune des deux antagonistes et la sensation retrouvée des premiers moments farouches de l’Humanité, des jeux sauvages de l’impériale Rome. « Quoi de plus romain que ce goût des Landais pour les fêtes publiques, que cette passion pour les jeux du cirque ? .. « Les souples écarteurs sont les descendants adoucis des belluaires et des gladiateurs » écrivait en 1890 le comte de Chasteigner, Président de l’Académie des Belles Lettres de Bordeaux

De la répression à la tolérance, de la tolérance à la législation, ces étapes longues et tumultueuses aboutissent au XIX° siècle à la généralisation de ces fêtes où les plus vaillants et téméraires se distinguaient dans la poursuite et l’immobilisation des vives coursières landaises.

Et l’histoire de la tauromachie landaise a conservé l’épisode où fut consacré le premier « écart » réalisé par l’homme devant un bovin, courageuse entreprise où l’on n’est plus ni poursuivant ni poursuivi, mais où l’on attend l’assaut de pied ferme rivé au sol jusqu’au dernier moment, celui où le fauve, dans sa course farouche, fonce droit sur son adversaire qui esquive alors cette ruée par une « feinte », mouvement tournant du buste et des bras écartant le choc brutal et parfois mortel (plusieurs écarteurs landais en renom ont ainsi laissé leur vie en piste).

C’était en Août 1853, dans la localité de Magescq. A l’occasion des fêtes, quatre notables de l’endroit avaient acquis des taureaux de l’élevage navarrais de D. Miguel Poyale de Correla, provenant du lot de combat demeuré en surplus après la corrida espagnole de Bayonne. Il s’agissait toujours, initialement, de faire courir les bêtes. Mais un groupe d’amateurs bayonnais défia les jeunes Landais, présents à l’ouverture de la fête, de rester devant les taureaux. Hardiment le jeune Jean Chicoy, de Coudures, releva le défi, pariant à voix assurée : « Il passera » en réclamant le lâcher du premier taureau.

Sous le regard inquiet des spectateurs, Chicoy se campa solidement sur ses jambes et siffla le fauve : celui-ci se précipita sur lui. .. le jeune homme virevolta au dixième de seconde.. la croupe noire défila au ras de sa poitrine.. la bête tomba et roula à plusieurs mètres..Jean Chicoy, immobile, était toujours debout, dans une gloire de poussière : il était passé !

Ce fut alors l’enthousiasme délirant du public et le même exploit fut renouvelé, dans ce mémorable après-midi, par les écarteurs de la première cuadrilla landaise passant à la postérité : Duvigneau l’aîné et le cadet, Camiade, Cizos et Moustache, avec bien sûr le brillant capitaine de course Jean Chicoy de Coudures, héros du jour !

La course en ligne prenait son essor.

Ont passé décades et décades, s’est affermie la tradition des courses de vaches et s’est accru le rayonnement du jeu folklorique landais. Mais je n’oublie pas que c’est tout à côté de notre maison paternelle de Garlin que partaient en défilé jusqu’aux arènes cinquante musiciens, tous les écarteurs en tenue, pantalons blancs immaculés, suivis par toute une nuée d’aficionados et de curieux : autant d’émotions qui ravissaient le jeune adolescent que j’étais alors….

Ainsi dureront les jeux de l’arène, attirante conjonction de danger et de facilité, de joie dans l’effort dominateur et profonde exaltation des traditionnelles vertus athlétiques et dynamiques mûries dans le terroir.












 
 
 
 
  Location appartement vue mer La Grande Motte
Plan du site - Qui sommes-nous ? - Mentions légales - Contact