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| Temporada : Javier Castaño remporte le mano a mano qui l'opposait à Antonio Ferrera (Reportage Video) |
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Féria de Pentecôte - Nîmes - 4ème corrida de la Féria
Temps ensoleillé. Quasi plein.
Le cartel réunissait Antonio Ferrera et Javier Castaño en manoa mano, face à des toros de Miura, bien présentés, nobles et de très bon jeu, le plus brave étant le sixième, (4 rencontres avec la cavalerie), récompensé d'un tour de piste posthume. .
Antonio Ferrera : vuelta , silence et oreille après avis avec division d'opinion
Javier Castaño : salut, salut et 2 oreilles
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LE REPORTAGE VIDEO
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LE COMMENTAIRE DE JACQUES MASSIP
Salida a hombros pour Javier Castaño.
On se souvient. Beziers 15 Août 2001.D'une part un toro brave, un vrai, un Miura, un vrai Miura et d'autre part, un cavalier, un picador, un grand picador, André Floutié « Fritero ». Le combat n'en finit pas. 10 minutes durant, l'un et l'autre se livrent entièrement. La musique honore l'instant, le public est debout. La nuit dernière, le torero nous a quittés mais le souvenir de cette personnalité du mundillo, lui, demeurera.
Mise en valeur de ses banderilleros et de ses picadors, quite par colleras en association avec son compagnon du jour, faena exécutée montera vissée sur le crâne.....Castaño a un avenir certain dans la mise en scène. Ne voyez en aucun cas dans ces propos une minoration de son activité tauromachique. Ce jour, il a encore montré d'enviables aptitudes dans l'art de la lidia des toros difficiles. Même si les Miura ne sont plus ce qu'ils étaient, les candidats à l'affrontement demeurent en nombre confidentiel.
Le mano a mano, en général, favorise la comparaison, quelquefois impitoyablement, entre les toreros en lice. Si Ferrera n'a pas ménagé sa peine, donnant en effet le maximum de ce dont il est capable, Castaño a quand même montré une qualité de présence supérieure devant l'animal.
Avec Chivito, 605 kgs, pleinement dans la morphologie ganadera, mais ne posant pas de problème trop important, Ferrera a effectué une faena essentiellement droitière, selon sa manière, privilégiant le dynamisme. Bonne entière. Vuelta et applaudissement à l'arrastre.
Un derechazo un peu sec provoqua une lésion à l'antérieur gauche de Solitario, 595 kgs, obligeant à abréger la faena. Auparavant, banderilles ponctuées comme à l'accoutumée par un grand bond, à la grande joie du public. Entière habile bien placée. Silence au torero.
La faena avec Ramero, 595 kgs, transmit peu d'émotion malgré les efforts du diestro. Une alerte toutefois lorsque celui-ci , bousculé, se retrouva au sol à la merci des cornes. Entière au deuxième essai très efficace. La présidence accorda une oreille, sur une pétition minoritaire et de ce fait contestée. Applaudissements à l'arrastre.
Ferrera a partagé par deux fois les palos avec David Adalid et Fernando Sanchez, les excellents banderilleros de Javier Castaño.
Castaño, par trois fois, plaça Aguileno, 602 kgs, très loin du cheval, pour un beau tercio de piques. Pour la beauté du geste, une quatrième fois sans le fer souleva l'enthousiasme. Après un brindis adressé au Juli, le maestro se jeta à genoux pour ouvrir le troisième acte. La suite s'avéra quelque peu compliquée, le toro assurant ses premiers passages en observant attentivement les jambes de l'homme. Inévitablement, les intentions sont suivies d'effets, le danger est vraiment important et le dialogue est abrégé. Personne ne le lui reprochera. Bonne entière puis descabello au troisième essai. Salut au tiers.
Pour Estopeno, 622 kgs, Javier Castaño choisit d'abord la longue distance, puis alterna main droite et main gauche pour servir de très jolis muletazos conduits avec souplesse. Le Miura, noble, bouche fermée, passa et repassa avec conscience, répondant à toutes les sollicitations y compris pour des circulaires. Naturelles des deux mains pour terminer. Hélas, l'épée ne pénétra qu 'au troisième essai. Salut au tiers ovationné, applaudissements au toro.
C'est avec Remontisto, l'Hercule du jour de 645 kgs, qu'advint le meilleur moment de la tarde. Tito Sandoval après trois rencontres, piqua une quatrième fois sous la présidence. Ce tiers, allant crescendo, fut honoré par la musique et une très grosse ovation. Ensuite, le Miura fut longuement aspiré de la main droite. Castaño ne recherchait pas l'exploit, il toréa honnêtement, bien coloqué, sans se désunir, se croisant bien et conservant le sitio. Que du classique, mais qui lorsqu'il est bien fait, paraît toujours nouveau. Volapié pour une entière sans puntilla. Deux oreilles et une vuelta posthume pour Remontisto. Liesse générale.
Jacques Massip
BRASSERIE DES 3 MAURES
PIZZERIA EL CAMPO
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