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Temporada : Féria de Lunel Les trois novilleros coupent une oreille aux Camino de Santiago (Reportage video)
(20/07/2014)
Lundi 20 juillet 2014, novillada de Camino de Santiago

Le ganadero Jean-Louis Darré avait amené à Lunel une novillada lourde, aucun novillo ne pesant moins de 500 kgs. Le lot sembla être composé de deux familles. Les trois premiers aux cornes courtes et basses, furent d'une noblesse exquise, frisant parfois la débilité. Sosos, ne supportant qu'une petite pique, avec une faiblesse sous jacente, ils permirent aux trois jeunes toreros de dessiner quelques jolies séries, comme à l'entraînement. Les trois derniers, plus jolis de tête, demandèrent de s'investir un peu plus. Le 5 et le 6 allèrent deux fois au cheval, sans s'y attarder trop longtemps. Beaucoup de ces novillos, comme c'est de plus en plus souvent le cas chez les toros de grands élevages, se désintéressent du combat en cours de faena, et s'en vont rejoindre les tablas par manque de casta.

Fernando Rey (beige, or et argent) a été celui qui possède le plus d'assurance, de métier et de toreria. Il se régala avec son carreton de premier, traçant de belles séries, lentes et templées. Une épée entière placée un peu devant fut d'effet lent. Le public réclama l'oreille qui lui fut accordée. Il réalisa un joli quite par zapopinas au capote qu'il maîtrise parfaitement. Il le confirmera lors d'un au dernier novillos, en exécutant un brillant quite de oro. Il reçut son deuxième novillo par des véroniques en paron. Après une pique symbolique, il attaquera sa faena par des cambios de dos. Rapidement le novillo s'éteint, et les muletazos devront être arrachés un à un. Pas d'émotion donc dans une faena sans intérêt, conclue d' une épée entière et d'un descabello. Apparemment, Rey est un tueur efficace. Silence

Guillermo Valencia (azabache) est un colombien déjà vu en 2013 à Vauvert. Il ne fit rien ou presque avec la cape à son premier. Celui-ci reçoit un picotazos, fait la vuelta de campana, et devient semi invalide. Sa noblesse va permettre au colombien de tracer de jolies séries des deux mains. Il reste pendu à la corne lors de l'entrée à matar. Images angoissantes, mais il s'en sort avec un puntazo à l'aine droite. Il enfouit une épée un peu devant. Malgré un effet lent, une oreille est demandée et accordée. Le cinquième novillo reçoit deux piques. Valence est pris lors de la première passe de muleta, et salement secoué. Il se relève indemne, mais le novillo va devenir avisé. La faena sera valeureuse, celle d'un vrai novillero qui garde la tête froide et de la sérénité. Une épée, et vuelta du jeune homme très applaudi.

Louis Husson (rouge et or) trace de belles véroniques au centre où il a du aller chercher le novillo difficile à fixer. Le novillo manque de race, quitte le combat pour aller vers les barrières. Après une faena peu esthétique, Husson va pincher deux fois, écoute un premier avis, puis porte une estocade complète dans un beau mouvement. Il écoute quelques applaudissements. Le dernier novillo reçoit deux picotazos légers, afin de lui conserver des forces pour la faena de muleta. Celle-ci sera un peu brouillonne, parallèle, le novillero s'accordant une bonne marge de sécurité. Possédant déjà beaucoup de ficelles, Louis Husson va donner des muletazos sans beaucoup connecter avec les gradins. Il va porter une estocade d'anthologie, dans la parfaite exécution du geste. L'effet est instantané, et la pétition immédiate d'une oreille rapidement accordée. Comme quoi, la suerte suprême demeure fondamentale dans l'émotion qu'en perçoit le public.

Temps mitigé, après un orage survenu quelques heures avant la spectacle, mais piste praticable. Une petite demie entrée, ce qui est dommage, car si elle veut défendre la corrida, l'aficion doit aller voir les novilladas. Gros service d'ordre, avec les gendarmes de Lunel, et contrôle filtrant pour accéder aux arènes. Nous n'avons pas vu l'ombre d'un anti-corrida. L'avantage, c'est que nos voitures auront été bien gardées.
Présidence sérieuse, et cuadrillas appliquées et professionnelles. Cela mérite d'être signalé quand c'est le cas. Novilla globalement intéressante, sans temps morts, et public satisfait.

Il y a eu des prix accordés. Pour les novillero, c'est Guillermo Valencia qui l'a eu. Tant mieux pour lui, mais Fernando Rey le méritait tout autant. C'est Rafael Cañada, de la cuadrilla de Husson, qui reçut le prix de la meilleure brega, et celui du meilleur picador fut décerné à l'un de la cuadrilla de Fernando Rey. Ainsi, il y avait un prix dans chaque coche qui quittait les arènes.

Jacques Garcin

Le reportage vidéo de Jacques Garcin















 
 
 
 
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