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Temporada : Palacio Vistalegre (Madrid) : José Ortega Cano coupe trois oreilles et triomphe lors de ses adieux au toreo en compagnie de Sergio Galán
(21/11/2003)
Le matador de toros de Cartagena, José Ortega Cano, a mis un terme à sa carrière professionnelle ce vendredi soir après avoir toréé en solitaire six toros de différents élevages dans les arènes madrilènes du Palacio Vistalegre. Ortega Cano, vêtu d’un costume bleu outremer et or, a connu une course intense, marquée par de nombreux détails toreros même si certains de ses combats ont parfois été inégaux et si sa maladresse avec l’épée lui a enlevé un triomphe plus important, notamment face au 5e toro. Il est sorti en triomphe des arènes madrilènes en compagnie du rejoneador Sergio Galán – qui a lidié un toro à cheval à mi-course – après avoir ravi un total de trois oreilles. Le torero de Cartagena a été porté « a hombros » sur les épaules des membres de sa cuadrilla.

Le public madrilène avait garni les gradins du Palacio Vistalegre aux trois quarts. José Ortega Cano a combattu les 1er, 2e, 3e, 5e, 6e et 7e toros de la corrida ; Sergio Galán affrontant le 4e, porteur du fer de Fermín Bohórquez. Les toros combattus portaient les fers suivants : Luis Algarra, El Torero, Yerbabuena, Fermín Bohórquez (rejoneo), Gerardo Ortega, El Torero et Gerardo Ortega ; soit 2 toros de El Torero (2e et 6e), 2 de Gerardo Ortega (5e et 7e), 1 de Luis Algarra (1er), 1 de Yerbabuena (3e) et 1 de Fermín Bohórquez (4e, pour le rejoneo), inégaux de présentation malgré quelques adversaires très sérieux de trapío, donnant un jeu divers.

José Ortega Cano a écouté un silence à l’arrastre des 1er et 2e toros. Il a coupé l’oreille du troisième exemplaire puis écouté un silence après sonnerie d’un avis à l’arrastre du 5e. Il a enfin coupé l’oreille des 6e et 7e exemplaires de la corrida.

Le rejoneador Sergio Galán, qui est intervenu à mi-course, a coupé les deux oreilles du 4e toro de la corrida. Il s’est notamment illustré sur le cheval « Pecos » et la jument « Revolera ».



Chronique de la corrida

Ce qui est précieux ne doit pas être banalisé. Ortega Cano en est sans doute convaincu au point de l’appliquer avec constance dans l’expression de son art. Aussi, accepter l’affrontement avec six cornus se passant le relais avait de quoi susciter un légitime intérêt. Devant les toros disposés à répéter, le maestro, fidèle à ses références, au risque de frustrer le public, ne va guère au-delà de trois passages, quatre si l’animal insiste. Parcimonieuse également est l’utilisation de sa main gauche. Tout ceci lui laisse du temps pour sa propre mise en scène et les déplacements, pour revenir en suerte, sont autant de mini-vueltas.

« Théâtral, maniéré », combien de fois ces termes sont revenus pour rendre compte des prestations du Madrilène d’adoption ? Et pourtant, comment ne pas reconnaître la flamme de la passion dans son regard triste, l’implication qui à certains moments le pousse à mépriser la corne ? Comment ne pas être ému quand, comme avec son 5e opposant, il termine sa faena en derechazos en face à face, absorbant le toro pleine muleta ? Comment encore ne pas lui être reconnaissant dans ses tentatives de dissimulation de sa fatigue que trahit malgré tout le tremblement de sa main qu’amplifie le prolongement de l’épée ?

Ortega Cano, maestro au sens juste, c’est-à-dire de qui on peut prendre des leçons ; leçons données à partir de l’aire de vérité qu’est le ruedo. Et le long serpent de cicatrices dans lequel son corps est lové, mieux que des coups de gueule, resitue la place de chacun.

Quant à cette corrida de despedida, qui était aussi celle de la générosité – les fonds recueillis étant destinés à soutenir la lutte contre la terrible maladie d’Alzheimer –, est-il nécessaire de la détailler ? Peut-être peut-on quand même évoquer les comportements inégaux des toros, avec un 5e exemplaire particulièrement intéressant, la bonne prestation du rejoneador Sergio Galán qui coupa deux oreilles auxquelles doivent être ajoutés les trois pavillons d’Ortega Cano et la sortie a hombros des deux toreros fêtés par un public intellig



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