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Temporada : Alicante, 24 juin 2015 : Apothéose Manzanariste - Compte-rendu de Pierre Nabonne.
(24/06/2015)
La Saint Jean, le jour le plus attendu de la Feria de Hogueras, ces œuvres d’art satiriques qui seront réduites en cendres aux premières heures de la nuit… C’est ainsi que la capitale de la Costa Blanca célèbre l’arrivée de l’été depuis 1928, aux sons des musiques et des explosions des mascletás et des feux d’artifice, de jour comme de nuit.
Et par les Olés soulevant chaque après-midi gradins et tendidos de la Plaza de Toros.
Le 24 juin 1971, José María Manzanares y recevait l’alternative des mains de l’illustre Luis Miguel Dominguín. Et, trente deux ans plus tard, Enrique Ponce conférait le doctorat à José María fils qui reprenait le flambeau.
Mais, le 28 octobre 2014, le décès subit du père, à l’âge de 61 ans, plongeait dans l’affliction la famille du «Torero des Toreros» et l’ensemble du mundillo taurin. Depuis, les hommages se succèdent, mais aucun n’aura ressemblé à celui d’Alicante en cette Saint Jean 2015.
Aux côtés d’Enrique Ponce, l’ami intime, Manuel, le rejoneador, et José María, le fils prodige, s’alignaient au paseo, l’émotion à fleur de peau, les larmes aux yeux. C’est à Manuel qu’incombait la responsabilité de lancer les débats mais la quasi invalidité de son 1°adversaire (de Bohorquez) lui enlevait rapidement tout espoir de triomphe. Heureusement, son second allait s’avérer bien meilleur et le cavalier allait pouvoir enfin démontrer toute l’étendue de ses progrès. Deux oreilles venaient justement l’en récompenser.
Pour leur part, Enrique Ponce et José Maria fils allaient se mesurer à quatre toros de Nuñez del Cuvillo qui allaient se révéler plutôt mansos. Mais Enrique, en grand technicien, allait tirer de son premier des ressources insoupçonnées pour en faire un parfait collaborateur. Une grande estocade lui valait deux oreilles très fêtées.
Et le Maestro de Chiva allait s’employer à faire mieux encore face à son second, avant d’achever une œuvre maîtresse par ses fameuses «poncinas» genoux ployés. Hélas, 1/3 d’épée le privait d’un triomphe majeur, mais pas de la reconnaissance unanime de toute une Plaza debout pour saluer une vuelta très fleurie.
Le bon peuple alicantin attendait avec tous les égards dus à son rang José María Manzanares, tout juste remis d’une blessure aux côtes subie à Granada. Lequel, malgré la pression de l’évènement et une émotion plus que palpable, allait se montrer sous son meilleur jour, enchaînant et liant les passes avec une aisance souveraine avant d’en terminer par deux magistrales estocades. Deux et deux oreilles lui étaient attribuées en toute justice et, comme l’avait fait son père avec lui 30 ans auparavant, il prenait son fils, un mignon blondinet, par la main pour l’accompagner dans sa vuelta triomphale avant une sortie en apothéose par la Grande Porte des trois Maestros.
Là haut dans son tendido céleste, José Maria Manzanares Père pouvait être satisfait : la dynastie n’est pas près de s’éteindre.
Pierre Nabonne.














 
 
 
 
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