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Temporada : Pamplona 2015 : du bon et du moins bon! - Le compte-rendu dePierre Nabonne
(15/07/2015)
Pobre de mí, c’est déjà fini….Mais disons quand même qu’après un début alléchant, nous espérions un final plus brillant pour ces San Fermines..
Pour le prologue du dimanche 5 juillet, tout avait pourtant bien commencé avec une nouvelle belle exhibition du jeune Péruvien qui triomphe partout….sauf aux yeux d’une Présidence qui lui refusa une Grande Porte parfaitement méritée.
Le lundi à midi, place de la Mairie, tous les foulards rouges étaient de sortie et la mèche du « chupinazo », cette petite fusée qui déclare ouvertes les fêtes de la capitale navarraise, était saluée par une foule (déjà) en délire. Dans les rues, dans les bars, sur les gradins des arènes, elle n’allait plus cesser jusqu’au 14 juillet au soir, de jour comme de nuit.
La Plaza de Toros affichait complet chaque matin à 8h pour les fameux encierros : cette année beaucoup de contusions, des blessures plus ou moins profondes mais pas de victimes graves : 15 morts depuis 1911, le dernier en 2013, espérons la liste close….
La traditionnelle corrida de rejones laissa un peu l’assistance sur sa faim malgré l’oreille coupée par Hermoso de Mendoza. Mais c’était la corrida du lendemain ; mardi 7 juillet, qu’il ne fallait pas manquer. Alberto López Simon, magnifique (et justement récompensé par trois oreilles) démontra que ses 2 sorties par la Puerta Grande de Madrid ne devaient rien au hasard, pas plus que son récent triomphe d’Istres où il toréa pourtant sous infiltration à la suite des cornadas subies à Las Ventas.
Pour la seconde sortie en triomphe à Pamplona, il fallut attendre le vendredi, une et une oreille pour Miguel Abellan, très volontaire. El Juli connut lui aussi les mêmes honneurs le lundi pour l’avant-dernière tarde, mais la présentation des Garcigrande-Domingo Hernandez laissa beaucoup de spectateurs et téléspectateurs dubitatifs : les deux derniers étaient absolument indignes de Pamplona, et que dire de ces cornes éclatées sans parler d’afeitado ? Le premier Miura du dernier jour avait lui aussi sa corne gauche sérieusement endommagée après un choc contre la barrière, mais il faillit étriper Escribano dans un quiebro plus que téméraire au fil des planches. Son entrega généreuse suivie d’une bonne estocade lui permit toutefois de justifier l’oreille accordée et d’ajouter Pamplona à sa longue liste de succès, Séville, Madrid, Nîmes et autres.
Mais finalement c’est Paco Ureña qui, avec 2 oreilles coupées le samedi devant des Escolar Gil peu commodes (le 6° reconnu comme meilleur toro de la Feria), qui se montra le plus convainquant. Si certains avaient fait la fine bouche après son triomphe nîmois, cette fois il mit tout le monde d’accord sur ses capacités et même sur la classe de son toreo.
Au rang des lauréats récompensés par un trophée, nous n’oublierons pas non plus notre Sebastien Castella, une nouvelle fois particulièrement a gusto devant un Victoriano del Río astifino, ni Iván Fandiño qui semble enfin retrouver un peu plus de réussite, ni Eugenio de Mora, ni même Miguel Angel Pereira au même cartel qu’El Juli..

Mais attention danger : devant des anti –taurins de plus en plus virulents et des municipalités qui décident de fermer leurs arènes, il faut absolument que la corrida retrouve sa totale intégrité. Et que Julián López El Juli, Maestro plus que consacré, nous épargne le triste spectacle du lundi 13 juillet, et qu’il nous démontre à nouveau qu’il est toujours parfaitement capable de triompher des toros les plus redoutablement armés.
Pierre Nabonne.




 
 
 
 
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