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Temporada : GAMARDE LES BAINS : Thomas DUFAU et Curro DIAZ à hombros Reportage Vidéo
(03/04/2017)
Arènes couvertes sous des épisodes pluvieux accueillant une très belle entrée, deux heures cinquante de spectacle.
Sept toros de José Cruz. Le second, qui se brise une corne sur un burladero, est remplacé par un sobrero du même fer. Tous une pique, le second bis et le dernier deux châtiments. A la muleta parfaitement toréables, même s’il fallait résoudre quelques difficultés. Corrida agréable mais qui pouvait laisser plus de trophées sur le sable.

Curro Diaz (bleu marine et or), au premier, une entière, salut très applaudi; au quatrième, un mete y saca et une entière basse, deux oreilles.
Thomas Dufau (bleu ciel et or), au deuxième bis, avis, une entière, une oreille; au cinquième, une entière, avis, une oreille.
Joaquim Galdos (rouge et or), au troisième, une entière, rares applaudissements; au dernier, une demi-lame, un descabello, une oreille.

Dans le grand livre des souvenirs, mais aussi dans le «press-book» que l’on montre aux organisateurs, il y aura de grands moments de Gamarde-les-Bains quand Thomas Dufau sort en triomphe aux côtés de Curro Diaz. Une course qui pourrait rapporter beaucoup au jeune Landais et le rapprocher du milieu de l’escalafon… Désormais, son apoderado José Sanchez Hippolito a matière à peser dans une discussion. Mais tout est encore loin d’être gagné par Thomas qui devra continuer à faire ses preuves et à réussir comme dimanche à Gamarde.
Dès le matin Serranito était venu de Zaragoza pour tienter deux vaches de l’élevage José Cruz. Une première à peine convaincante et un seconde beaucoup plus séduisante… Mais surtout le bonheur de revoir Serranito, muleta en mains.

Curro Diaz, avec sa légendaire figure agréable, compromis de Manolete et de Curro Romero, a surpris l’aficion landaise, d’entrée par deux ou trois naturelles stupéfiantes d’aisance et de profondeur… Les respiration se sont arrêtées ! Puis l’enfant de Linares a détendu l’atmosphère sur la main droite mais avec beaucoup de domination sur le toro… Puis il reviendra sur la main gauche, pour rêver avec tout son public. En une première faena on avait tout vu du torero qui sait être, quand il le veut, un immense lidiador et dont les gestes débordent naturellement d’art taurin de la meilleure veine.
Sur une partition différente, il revient avec toutes ses qualités. Impérial à droite, il termine ses séries sur d’immenses pechos comme pour projeter au ciel son adversaire. Il va surtout s’accrocher à droite où il donne une leçon de dominio et de bon goût. C’est une de ses grandes faenas qu ‘il signe en quelques minutes avec une désinvolture d’artiste. On est dans une autre dimension.

Thomas Dufau doit encore découvrir quelques figures pour atteindre ce niveau. Oublions ce premier toro qu’il liquide d’une entière après lui avoir livré une lidia complète. Allons directement rencontrer le capeador qui, après une afarolada à genoux, poursuit par quelques véroniques et de très belles chicuelinas. Après quelques hésitations sur la main droite, il finit par s’arrimer et exécute une bonne série, enjolivée de quelques changements de mains, qui ne seront que très éphémères à gauche. Il a tout de même, à son actif, quelques naturelles hautement séduisantes.
Il reste dans un registre identique pour sa deuxième sortie. Mais s’il y a de grandes choses, on regrettera sa discrétion sur la sénestre alors que la noblesse du José Cruz semblait laisser percevoir les moments dont on rêve. Thomas a tout de même montré une technique parfaitement maîtrisée. Maintenant il lui reste à foncer et à se battre au quotidien…

Joaquim Galdos a joué entre classicisme et improvisation. Certes son premier toro, après la pique, a totalement changé de comportement, devenant tardo, s’arrêtant parfois dans la passe. Mais le jeune péruvien a su changer de rythme et décomposer chaque passe, se mettant parfaitement dans le tempo de son adversaire. Une faena peut être un peu trop classique, trop policée, mais qui eut le mérite d’exister.
On le retrouvera, plus conforme à sa réputation et son style, avec le dernier toro, mobile et agressif. Il sut, rapidement, le châtier de quelques passes basses avant de construire un ensemble séduisant.

Les José Cruz auront séduit les aficionados landais. On ne retrouve pas toutes les qualités des courses sans chevaux, mais il y a un bon équilibre de bravoure et de noblesse qui a permis de laisser cinq oreilles sur le sable de Gamarde.

Reseña : Jean-Michel Dussol.

Le reportage vidéo de Alain Garres




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