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Temporada : Ceret - Une novillada où les utreros n’ont pas été exploités à leur niveau (Reportage vidéo)
(15/07/2017)
Les novillos de Raso de Portillo étaient très attendus après leur sortie remarquée à Vic Fezensac.
Le lot, s’il fut intéressant pour une bonne moitié (les trois derniers), a manqué un peu de fond et de forces. Bien, voire très bien présentés, les utreros n’ont pas été exploités à leur niveau, surtout les lots dévolus à Mario Palacios et Garcia Navarrete, Maxime Solera se montrant quant à lui très vaillant malgré un bagage limité qu’il devra étoffer (il n’en est qu’à ses premières piquées).

Mario Palacios est resté en deçà de ce qu’on attendait de lui et n’a jamais pesé sur ses adversaires (c’est plutôt le contraire). Face au novillo d’ouverture, il fut sans consistance au capote, puis après trois rations dégressives de fer, il toréa beaucoup en mode marginal, alignant des passes sur le passage sans jamais lidier son opposant. Il tua à bout de bras d’une demi-lame trasera après deux pinchazos. Silence.
Pas mieux au capote face au quatrième, il fit piquer trois fois son adversaire (première pique trasera latérale en mettant les reins, deuxième pique pompée, troisième à nouveau trasera). Peu mis en confiance par un novillo qui vint sur lui dès le premier derechazo, il tenta quelques naturelles aidées, puis chiffonna quelques passes droitières avant de jeter l’éponge. Demi-lame en place, deux descabellos. Silence.

Daniel Garcia Navarrete a tenu sa place, s’est regardé toréer mais n’a pas vraiment convaincu. Il accueillit ainsi son premier adversaire par bonnes véroniques puis le confia au ulhan de service qui piqua en arrière et pompa, ce qui pourrait expliquer que par la suite le bicho perdit en consistance et finit soso. La faena ambidextre qui suivit fut appliquée, proprette mais sans émotion aucune, utrero et novillero ne transmettant rien. On aurait aimé voir le garçon baisser la main, c’était possible, mais ça ne vint pas. Entière delantera au quatrième assaut. Silence.
A peine une paire de véroniques face au bon quinto qui prit deux rations de fer en arrière avant de raccourcir ses charges au dernier tiers. Entame de faena correcte sur les deux cornes, puis un instant d’inattention et un départ brusque du Portillo qui cueillit le garçon et le piétina sans parvenir à l’encorner. Passage par l’infirmerie (rien de grave) et Palacios qui finit le travail d’une entière caidita après pinchazo. Arrastre applaudi.

Maxime Solera est un garçon qui paie comptant.Compensant son inexpérience par beaucoup de vaillance, il accueillit ses deux opposants à la porte des chiqueros et ne baissa jamais les bras malgré les difficultés. Face au troisième qu’il reçut donc par une larga de rodillas, il signa une demie au centre après quelques capotazos de fixation, puis laissa son picador administrer au Portillo trois rations de fer dont deux traseras, la première en carioca. Quelques génuflexions en début de faena (dues très certainement au mauvais traitement subi au premier tiers) et un trasteo compliqué par un bicho qui s’arrêtait en milieu de passe et qui se serrait sur lui, défaut accentué par une attitude codillera et un manque de finition des muletazos (la sortie n’était pas donnée). Un défaut que Maxime devrait corriger avec plus de pratique. Entière contraire trasera, quatre descabellos. Salut.
Deuxième porta gayola spectaculaire avec un saut du sixième novillo au-dessus du garçon, puis quelques véroniques serrées finissant par un désarmé.

Gabin Rehabi, qui s’était donné le challenge de triompher sur des chevaux qu’il ne connaissait pas, a gagné son pari. Première pique avec un cheval en déséquilibre, seconde pique bien administrée, troisième pique en venant du centre, puis une quatrième rencontre avec une mise en suerte un peu longue et un bicho qui en sortit seul. Belle ovation pour le picador français qui sortit sous l’ovation après avoir brindé sa prestation au ciel (en hommage à Jean-Louis Fourquet nous a-t-il dit après).

La faena ambidextre qui suivit fut valeureuse, quelquefois maladroite (muleta enganchée) mais toujours servie avec le coeur. Hélas une épée dans le flanc en limita l’impact et l’oreille jusque là acquise s’envola. Vuelta un peu généreuse pour le novillo et plus justifiée pour Maxime qu’on aura plaisir à revoir. » C’est en forgeant qu’on devient forgeron ! ».

En toute logique, c’est Gabin qui remporta les prix attribués au meilleur picador, prix qu’il vint recevoir en compagnie de sa monture. Renseignement pris, Gabin serait le premier picador français à faire la vuelta à Céret en compagnie de son maestro. Enhorabuena à lui. Le tercio de varas est tellement galvaudé que ça fait plaisir de voir que certains essaient de lui redonner le lustre perdu.

Compte-tendu : Torobravo

Le reportage vidéo de Alain Garres




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