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Temporada : Festival Eauze à l’occasion des soixante dix ans du club Compte-rendu de Thierry Reboul (Reportage vidéo d'Alain Garres)
(08/10/2017)
Arènes d’Eauze, festival donné à l’occasion des soixante dix ans du club taurin d’Eauze
Trois novillos de la ganaderia Camino de Santiago, pour :
Victor Mendès : salut au centre
El Fundi : une oreille
Julien Lescarret : deux oreilles
Quatre piques, cavalerie Bonijol
Président : Pascal Lavigne
A noté un bon puyazo au premier de Gabin Rehabi et une très bonne paire de banderilles de Marco Leal au dernier
Belle météo de début d’automne

Compte-rendu de thierry Reboul en bas de page

Le reportage vidéo de Alain Garres







Le matin Baptiste Cissé et Yon Lamothe, secondés par les élèves d’Adour Aficion ont tienté deux vaches du Camino de Santiago. La première brave et très noble a manqué un peu de force, la seconde a été très exigeante et a mis en valeur les qualités de lidiador de Yon.
Thierry Reboul

Le reportage vidéo de Alain Garres





Compte-rendu du festival par Thierry Reboul

A Gilles, photographe et compagnon de callejon décédé cette semaine.
L’automne est une saison propice à la nostalgie. L’affiche proposée par le club taurin d’Eauze, qui fêtait ce samedi ses soixante dix ans, nous a ramenés quelques années en arrière à une époque que nous, les plus anciens, considérons comme temps béni où tout allait bien.
L’histoire se répétant toujours, nos enfants diront la même chose de celle que nous vivons actuellement. Il faut juste profiter de l’instant présent et savourer le plaisir de revoir toréer Victor Mendès, El Fundi et Julien Lescarret.
Très décontractés, devant un public aficionado et sous un chaud soleil d’automne, les toreros nous ont fait passer un moment agréable. Si le physique, pour certains est en conformité avec leur âge, leur bagage technique est vraiment impressionnant.
Pour ce festival, Jean Louis Darré avait choisi trois erales du Camino de Santiago bien présentés et avec un potentiel que les trois toreros ont su exploiter.
Le premier sera le meilleur du lot. Il est reçu, avec beaucoup d’élégance, par Victor Mendès qui conclut par une superbe demie, une très belle série de véroniques en tablier. Joliment mis en suerte par des chicuelinas marchées, le toro, bien piqué par Gabin Rehabi, pousse en mettant les reins au contact du cheval. Il ne sera piqué qu’une seule fois, la suite montrera qu’une seconde rencontre était nécessaire. Pour conclure ce premier tiers, El Fundi nous régale d’un très beau quite par chicuelinas.
Après avoir brindé le toro au public, le torero portugais alterne, pour commencer sa faena, doblones et passes par le haut. Le Camino est noble. Il est franc et répond quand on le cite de loin.
Mendès profite de cette charge pour lui tirer des séries élégantes. Il enchaîne les passes sur un petit périmètre, se déplace un minimum et profite du fait que bicho vient de loin pour le reprendre pour lancer une nouvelle série. Le torero a de l’expérience et comme tout est fait avec classe et élégance, il est porté par un public tout acquis à sa cause. Le toro conserve tout au long de la faena une certaine rugosité qu’un second puyazo aurait sûrement adoucie. Le poids des ans se fait sentir au moment de tuer. Le portugais se blesse à la main sur un premier pinchazo à la rencontre. Sans vraiment s’engager, il pinchera encore trois fois avant de placer une épée basse qui sera concluante. Il reçoit au centre du ruedo, une ovation à la fois respectueuse et chaleureuse avant de rejoindre l’infirmerie.
Le second, plus léger, sort avec du gaz. Il heurte violement un burladero. Il ressort de ce choc avec une corne fracturée qui restera en place. Bien mis en suerte, il pousse mais est très mal piqué. Ce puyazo très en arrière et le coup reçu contre le refuge, le rendront quasi invalide. Il tombera à plusieurs reprises. El Fundi semble déçu au moment de prendre les trastos. Il ne pourra pas faire, dit-il dans son brindis, une grande faena. Par contre il va nous donner une leçon de lidia. Le toro est noble mais chute à plusieurs reprises en début de faena. En le toréant par le haut, en le soutenant de la voix, le torero lui permet de reprendre juste assez de forces pour qu’il exprime sa noblesse dans une exceptionnelle série de naturelles. A la sortie de celle-ci le Camino est vidé. Il est décomposé et les deux dernières séries sont de trop. Le torero de Fuenlabrada conclut sa faena par une estocade engagée, un peu en avant qui foudroie l’animal. Il coupe une oreille qui n’a rien de « festivalière », elle récompense juste sa très grande maîtrise technique et son envie de bien faire. Car, entre nous, bien des toreros, après les chutes du toro au second tiers et en début de faena, auraient écourté les débats.
Le troisième est un joli novillo bien fait. Il est bien reçu à la cape par Julien Lescarret. Il prend deux piques en se défendant sous le fer. Marco Leal pose une très bonne paire de banderilles. A la muleta, le toro a une charge courte que le torero n’allongera pas. Le toro est noblote mais manque de « classe ». Julien enchaîne avec le sourire des séries sur les deux cornes dont on retiendra la première à droite. Le torero se fait plaisir et transmet sa joie de vivre au public. Il termine sa faena par une série de passes inversées. Après un pinchazo, l’estocade entière, un peu en arrière, est rapide d’effet et permet, avec la complicité du palco, à Julien de couper deux oreilles.


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