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Temporada : Pamplona 2018, des moments héroïques. (Pierre Nabonne)
(21/07/2018)
Dès la novillada inaugurale du 5 juillet, les arènes de Pamplona purent ouvrir leur grande porte pour saluer le triomphe du prometteur Francisco de Manuel. Ce n’était d’ailleurs qu’un début puisque le lendemain Pablo Hermoso de Mendoza, Leonardo Hernández et Roberto Armendáriz sortaient eux aussi a hombros à l’issue de la corrida équestre.

On en arrivait ainsi au jour tant attendu du saint tant vénéré, San Fermín, samedi 7 juillet. Pour la première corrida de toros, Román coupait l’oreille d’un bon exemplaire du Puerto de San Lorenzo et Paco Ureña, souriant et stoïque, une autre du quatrième au prix d’une sérieuse cornada et d’une importante hémorragie en estoquant le quatrième. Et ce n’est qu’après que son adversaire eût mordu la poussière qu’il rejoignait l’infirmerie.
Javier Castaño connut lui aussi les affres de la blessure au même moment suprême lors de la corrida dominicale, et Emilio de Justo coupa une très valeureuse oreille en se révélant ainsi aux yeux de beaucoup, mais pas à ceux des nombreux aficionados aquitains qui ne cessent de vanter ses mérites. Il n’allait d’ailleurs pas tarder à confirmer tout le bien que l’on pense de lui en étant consacré, quinze jours plus tard, triomphateur de la Feria de la Madeleine à Mont-de-Marsan.
Pour débuter la semaine, Octavio Chacón, en excellent lidiador, coupa une oreille à chacun de ses toros de Cebada Gago, non sans s’être mis en danger sur un desplante un peu trop téméraire. Et Juán del Alamo obtint lui aussi son trophée après une grande estocade. Le lendemain López Simón et Castella touchèrent à leur tour la même récompense, Sébastien se montrant une nouvelle fois totalement dominateur, collé aux planches pour débuter comme au centre du ruedo dans des séries bien maîtrisées avant d’en terminer entre les cornes d’un exemplaire de 560 kilos de Fuente Ymbro solidement armé.

Le 11 juillet célébra le sacre de Andrés Roca Rey roi de Navarre pour un premier grand triomphe (une et deux oreilles des Nuñez del Cuvillo) alors qu’Antonio Ferrera et Ginés Marín durent se résigner à repartir à vide. Après un retour très remarqué de Pepín Liria (une oreille très méritée après s’être beaucoup exposé pour célébrer ses 25 ans d’alternative), le jeune Péruvien réédita son exploit deux jours plus tard, à nouveau trois trophées qui firent l’unanimité du conclave, véritables aficionados comme public chaud-bouillant. Lequel eut pour Juan José Padilla, comme à l’habitude, les yeux de Chimène. Et le « cyclone de Jerez », plus pirate que jamais sous son foulard noir masquant un vilain arrachement du cuir chevelu qui avait ému la planète taurine cinq jours auparavant, mit une nouvelle fois le feu aux arènes avec un dynamisme communicatif, de son début explosif genoux à terre à ses estocades déterminantes qui lui valurent deux puis une oreille d’excellents Jandilla et une sortie triomphale digne de sa légende.
Après ce vendredi 13 d’apothéose, le baisser de rideau ne pouvait être que moins intense. Les toros de Miura firent pourtant honneur à leur prestigieuse devise mais ils ne laissèrent aucune option de succès à Rafaelillo, et guère plus à Pepe Moral. Ruben Piñar put toutefois faire étalage d’un solide bagage technique mais le public fit le difficile en ne demandant pas avec suffisamment de force un trophée pourtant archi-mérité.

Dommage pour cet autre excellent torero, mais les assistants pensaient peut-être déjà que cette trépidante San Fermín vivait ses dernières heures. Allez, à l’an prochain Pamplona…

Pierre Nabonne.













 
 
 
 
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